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Nouvelle bâtonnière du Québec : redorer l'image de la profession
Agence Qmi
2013-06-03 13:15:00
Plusieurs avocats ont été malmenés à la commission Charbonneau et par l'UPAC et certains sont visés par des accusations graves. Il doit donc être prioritaire de redorer l'image de la profession d'avocat, estime la nouvelle bâtonnière du Québec, Me Johanne Brodeur.
Selon celle qui n'a été élue que récemment et qui sera assermentée samedi soir, il ne faut pas croire que tous les avocats commettent des gestes répréhensibles. Il ne s'agit en fait que de quelques individus sur les 24 000 que compte le Barreau du Québec.
Loin de renier ses nouvelles responsabilités, Me Brodeur a affirmé que la protection du public constitue le cœur même de la mission du Barreau. C'est pourquoi le syndic fait présentement enquête sur certains de ses membres. Elle a rappelé qu'il faut toutefois respecter la présomption d'innocence et le droit de se défendre.
Plus de pouvoirs
Le Code des professions est actuellement en révision. Ce code officiel délimite les pouvoirs et les responsabilités de chaque corps professionnel du Québec. Me Brodeur trouve le moment parfaitement choisi pour demander plus de pouvoir pour le Barreau.
«Nous aimerions discuter avec les autres ordres professionnels pour que des pouvoirs supplémentaires nous soient donnés dans des cas exceptionnels d'acte grave comme ceux qu'on entend», a expliqué Me Johanne Brodeur.
Ces pouvoirs permettraient d'agir plus rapidement lorsque des individus sont soupçonnés d'acte répréhensible et, s'il y a lieu, de procéder aux sanctions adéquates.
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2 commentaires
Avocat
il y a 10 ansAvec la grande ouverture que le syndic montre à recevoir les plaintes, et je dirai même avec l'encouragement que le syndic fait pour que les gens porte plainte, on est loin de redorer le blason de la profession...
Quand les clients font une contestation d'honoraires en qu'en réponse le Barreau leur fournit un formulaire de plainte disciplinaire... Y'a un problème.
Anonyme
il y a 10 ans"Quand les clients font une contestation d'honoraires en qu'en réponse le Barreau leur fournit un formulaire de plainte disciplinaire... Y'a un problème."
Il me semble qu'apprès l'Affaire Finley le syndic du Barreau a fait du zèle pendant quelques années, avant de retomber dans l'état de léthargie qu'on lui avait toujours connu.
De quand date la tendance que vous dénoncez, et à quoi est-elle attribuable ?