Les classements de …l’incompréhension

Premier constat : comme on s’y attendait, l’activité est en forte baisse.

Les fusions et acquisitions mondiales pour les trois premiers mois de l’année totalisent 730 milliards de dollars, une baisse de 24,2% par rapport à la même période l’an dernier; il s’agit du niveau d’activité le plus bas depuis le troisième trimestre de 2006.



Ça, c’est pour les chiffres globaux, faciles à comprendre et à interpréter.

Car pour les détails, il faut être un véritable artiste intellectuel pour comprendre les données que publient ces trois éditeurs. En fait, pas tant pour les comprendre que pour les démêler.

Hier, nous publions le classement de Mergermarket, qui donnait McCarthy Tétrault en tête de liste de tous les cabinets internationaux pour sa participation (en valeur) aux F&A.

Super, mais en consultant celui de Bloomberg, on se rend compte que McCarthy n’apparaît même pas dans les 20 premiers!

Dans ce classement, l’américain Sullivan & Cromwell domine, alors que le premier cabinet canadien est Davies Ward Phillips & Vineberg, en dixième position.

Qui dit vrai? Ces écarts viennent du fait que chaque éditeur a ses propres critères pour inclure ou non une transaction dans le calcul de ses résultats, m’explique-t-on.

Petite suggestion aux éditeurs: peut-être devriez-vous vous consulter afin d’établir des normes que tout le monde pourra comprendre.

En attendant, voici les trois classements en question.

Bon casse-tête!


Classement Bloomberg
Classement Mergermarket
Classement Thomson