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Affaire Roberge: sa conjointe relevée de ses fonctions de procureure

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Emeline Magnier

2013-10-10 12:30:00

Alors que l’enquête sur remise en liberté de l’ex-enquêteur du SPVM Benoît Roberge vient d’être reportée, sa conjointe a été relevée de ses fonctions de procureure…

Benoît Roberge, ancien enquêteur du SPVM a été appréhendé samedi soir.
Benoît Roberge, ancien enquêteur du SPVM a été appréhendé samedi soir.
Benoît Roberge, ancien enquêteur du Service de police de la ville de Montréal a été appréhendé samedi soir, sur la Rive-Sud de Montréal, et fait face à deux accusations liées au gangstérisme, une autre de tentative d'entrave à la justice et une d'abus de confiance.

Il a brièvement comparu au Palais de justice de Montréal ce matin où l'on a appris qu'il serait désormais représenté par Me Gérald Soulière, qui a pris la place de Me Giuseppe Battista. La défense n'était pas prête à procéder, disant attendre la divulgation de la preuve de la Couronne.

L'enquête sur remise en liberté provisoire a donc été reportée pour la forme au 17 octobre prochain.

Considérant "l'urgence et la gravité de la situation", le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé par voie de communiqué, avoir relevé provisoirement de ses fonctions, avec solde, sa conjointe, Me Nancy Potvin, procureure du Bureau de lutte au crime organisé.

Me Nancy Potvin a été relevée de ses fonctions de procureure.
Me Nancy Potvin a été relevée de ses fonctions de procureure.
Elle s'est également vue retirer tous ses accès aux dossiers et aux locaux du DPCP.

Refusant de commenter le dossier, le DPCP affirme néanmoins que les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont rencontré Me Potvin lundi soir, alors qu'elle revenait au pays, et que celle-ci a offert "son entière collaboration".

Le DPCP dit avoir, selon ses informations, "toutes les raisons de croire qu'elle n'a pas participé aux activités qui ont mené aux accusations portées contre son conjoint", mais évalue l'impact de la situation sur les dossiers en cours et attend les conclusions de l'enquête.

Mercredi, le directeur du Service de police de la ville de Montréal, Marc Parent, a utilisé les mots "bouleversés" et "dégoûtés" pour décrire la réaction des anciens collègues du policier Benoît Roberge, arrêté pour ses liens présumés avec les Hells Angels.

-Avec Presse canadienne
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