Sous le même toit

À compter du 1er mai prochain, la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ) accueillera gratuitement Pro Bono Québec dans ses locaux à Montréal, mettant ainsi en relief la dimension sociale des deux organisations.

« Le souci du loyer en moins, Pro Bono peut se concentrer sur ses services et projets », précise Claude Paul-Hus, directeur général de SOQUIJ.

« C'est le premier partenaire pérenne pour Pro Bono Québec pour 5 ans. Donc c'est encourageant », ajoute Nancy Leggett-Bachand, directrice de Pro Bono Québec.

En accueillant cet organisme dans ses bureaux, SOQUIJ pose un geste supplémentaire en vue d’assurer une meilleure accessibilité à la justice, ce qui donne tout son sens à son mandat à caractère public tout en contribuant à la réalisation de la mission de Pro Bono Québec.

« Ce rapprochement va ainsi permettre à Pro Bono Québec de réduire ses dépenses sans engager de coût supplémentaire pour la SOQUIJ. C'est donc un gain net et un bel exemple de synergies entre deux organisations dont les missions sont différentes mais qui se rejoignent, à savoir l'accès à la justice et à l'information juridique », poursuit M. Paul-Hus.

SOQUIJ promeut la recherche, le traitement et le développement de l’information juridique en vue d’en améliorer la qualité et l’accessibilité au profit de la collectivité tandis que Pro Bono Québec a été mis sur pied par le Barreau du Québec en 2008 pour favoriser l’accès à la justice grâce au recours à des avocats bénévoles jumeler à des justiciables.

C'est la directrice générale de Pro Bono Québec qui a pris attache avant les fêtes avec M. Paul-Hus pour discuter de cette possibilité à laquelle il a rapidement répondu favorablement.

« Nous sommes très contents car ce rapprochement profite à la collectivité et aux multiples projets de Pro Bono Québec », se réjouit-il.

Pro Bono Québec reste cependant « indépendant et autonome dans leur gestion » tient à signaler le directeur de la SOQUIJ. « Nous mettons à disposition uniquement l'équipement informatique et les locaux », précise-il. Et d'ajouter : « Quand on partage des locaux il y a une proximité qui s'installe. Il n'est donc pas exclu que d'autres projets naissent».