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Comment j'ai décroché trois bourses

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Emeline Magnier

2014-07-29 15:00:00

Cet étudiant au baccalauréat en droit a décroché pas moins de trois bourses universitaires, empochant ainsi plusieurs milliers de dollars. Il nous dévoile la recette de son succès...

Alors qu'il commencera la deuxième année de son bac à la session d'automne, Hugo Vaillancourt a clôturé brillamment sa première année à la faculté de droit de l'Université de Montréal (UdeM).

L'étudiant a décroché la bourse d'admission de l'UdeM de 1 500 dollars, la bourse Blakes de 5 000 dollars et la bourse de la Relève Desjardins de 1 500 dollars. « Quand j'ai su que je remportais la bourse Blakes décernée à un seul étudiant de première année, je me doutais que j'aurai aussi celle de Desjardins », explique-t-il.

C'est notamment grâce à un dossier académique exemplaire que le jeune homme a pu faire valoir sa candidature. Avant de se lancer dans les études juridiques, il a complété une mineure en sciences de l'information avec une moyenne de 4,18 sur 4,3, puis une mineure en sociologie avec des résultats proche du carton plein : 4,27 sur 4,3.

« Avec ces notes, j'aurais pu aller à McGill, mais je voulais étudier en français », explique Hugo qui, avec une moyenne de 3,9 à l’issue sa première année de droit, admet que la matière est un peu plus difficile.

S’engager dans la vie étudiante

Hugo Vaillancourt a décroché pas moins de trois bourses universitaires, empochant ainsi plusieurs milliers de dollars.
Hugo Vaillancourt a décroché pas moins de trois bourses universitaires, empochant ainsi plusieurs milliers de dollars.
Pour les bourses décernées par le cabinet Blakes et Desjardins, l'engagement parascolaire lui a aussi permis de se démarquer. Il a été le mentor d'un étudiant handicapé à qui il transmettait ses notes de cours et enseignait la matière vue en classe. « Je lui expliquais les notions pour qu'il puisse étudier », indique-t-il.

En plus de différents articles publiés dans le Pigeon dissident et Faits et Causes, Hugo a également entrepris - avec deux autres étudiants - la création d'un comité en droit du travail pour promouvoir la matière au sein de la faculté : « Le lancement est prévu pour septembre. Le but est aussi d'organiser des activités de réseautage pour mettre en relation les cabinets et les futurs juristes ».

Loin de lui l'idée de dépenser les 8 000 dollars qu'il a remporté dans des voyages ou autres activités du genre : la tête sur les épaules, il utilisera la somme pour rembourser les dettes d'études qu'il a accumulées. « À mon avis, c'est une meilleure gestion, beaucoup de monde aurait avantage à suivre cette voie. On pense qu'en finissant on va faire beaucoup d'argent, mais ce sera le cas seulement pour une minorité. »

Créer un profil attirant

Si Hugo a décidé de candidater pour obtenir ces bourses, ce n'était pas pour l'appât du gain. « L'argent n'est pas tant important que le prestige des institutions qui octroient ces bourses. Elles vont définitivement propulser ma carrière », souligne celui qui entend bien placer ses pions pour se créer un profil attirant.

Et l'étudiant sait déjà exactement où il veut aller. « Mon objectif est de devenir professeur d'université en droit du travail. Mais je sais qu'il faudra d'abord pratiquer pendant quelques années pour avoir une meilleure connaissance de la matière. La plupart des profs ont été avocats dans de grands bureaux. »

Ceci étant, il ne sait pas encore dans quel cabinet il aimerait travailler, ni s'il participera à la course aux stages. « C'est une possibilité si je continue à avoir de bonnes notes », dit-il.

Aux étudiants qui souhaiteraient suivre son exemple, il recommande de faire preuve de curiosité intellectuelle : « Je vois trop d'étudiants qui vont au cours puis étudient. Mais ce n'est qu'une partie du casse-tête, il faut aller plus loin. Le droit n'est pas qu'une discipline : c'est une façon de vivre et de comprendre la société ».

Laisser une trace de son passage

Membre de l'Association du Barreau Canadien et de l'Association francophone pour le savoir, Hugo a déjà rencontré le juge Louis LeBel et assiste très régulièrement à des conférences.

En salle de classe, il intervient fréquemment pour prendre la parole, une occasion de « plaider devant les autres étudiants » et de développer les qualités d'orateurs nécessaires à tout futur avocat.

Il n'hésite pas non plus à aller à la rencontre des enseignants à la fin des cours. « Il faut parler aux professeurs. En termes de réseau, c'est bon d'avoir accès rapidement à quelqu'un connaît déjà. »

En tant qu'étudiant, il s'est aussi donné un objectif assez ambitieux : être un pionnier et laisser un héritage à la faculté de droit. « Ce sera le cas avec le comité en droit du travail », conclut-il avec assurance.
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