Affaires insolites

60 jours de prison pour avoir visionné des hentai - Avec QMI

C’est « par curiosité » que Régis Tremblay a regardé ces dessins animés japonais pornographiques, a-t-il expliqué au juge Bernard Lemieux au palais de justice de Québec le 8 septembre, avant d’être condamné à purger une peine d’emprisonnement discontinue de 60 jours.

L’homme de 54 ans a reconnu avoir accédé à ce type de pornographie juvénile à plusieurs reprises lorsqu’il était chargé de surveiller les munitions au dépôt de la garnison de Valcartier dont il était commissaire.

Au total, 210 fichiers de type hentai ont été récupérés sur le disque dur de l’ordinateur.

De plus, 501 adresses web correspondant à l’infraction se trouvaient dans l’historique d’Internet Explorer du compte utilisateur de l’individu.

« Que ce soit une image de bande dessinée ou encore une photographie, toute représentation d’organes génitaux de personnes d’âge mineur est illégale, selon le Code criminel, et c’est pour cette raison que l’individu a été accusé », a souligné la procureure aux poursuites criminelles et pénales Me Nathalie Leroux,

En plus de devoir purger une peine d’emprisonnement, Tremblay, qui ne possède aucun antécédent judiciaire, devra s’astreindre à une période de probation de deux ans assortie d’un suivi de 18 mois et sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 10 ans.

Un auteur britannique aurait découvert l'identité de Jack l'éventreur - Avec AFP

L'identité du tueur en série le plus célèbre de l’Histoire fait l'objet de toutes les spéculations et des dizaines de personnes ont été soupçonnées, dont des membres de la famille royale et des Premiers ministres.

Mais dans un livre paru le 9 septembre, « Naming Jack the Ripper », l'auteur-homme d'affaires Russell Edwards affirme qu'il n'y a plus de place pour le doute: le tueur serait Aaron Kosminski, un émigré juif venu de Pologne qui travaillait comme barbier, et déjà considéré comme l'un des principaux suspects. Sa famille s'était installée dans l'est de Londres dans les années 1880 et il vivait près des lieux où les crimes ont été commis, près des docks de la ville.

M. Edwards appuie sa thèse sur des prélèvements ADN effectués sur un châle provenant de la scène de crime de la quatrième victime du tueur, Catherine Eddowes, assassinée le 30 septembre 1888.

Le vêtement aurait été à l'époque récupéré par un policier qui voulait le donner à sa femme, cette dernière refusant finalement de le porter. Le châle est ensuite resté en l'état, dans une boîte, avant de rejoindre le musée du crime de Scotland Yard.

Russell Edwards l'avait acheté lors d'une vente aux enchères en 2007. Des analyses ADN menées sur le vêtement puis comparées avec des prélèvements provenant de descendants d'Aaron Kosminski, permettent, selon l'auteur, d'affirmer qu'il était sur les lieux du crime.

A peine publiée, la thèse de Russel Edwards fait toutefois déjà l'objet de critiques. Le livre ne fournit « aucune preuve », a ainsi souligné le Pr Alec Jeffreys, inventeur en 1985 de la technique d'analyse de l'ADN qui permet d'établir un profil génétique propre à chaque individu.

Cinq voleurs confondent du chanvre avec du cannabis - Avec QMI

Les policiers de la Sûreté du Québec ont intercepté une fourgonnette vers minuit trente sur le chemin Yamaska, à Farnham, en Montérégie pour une vérification de routine. À l’intérieur, les agents ont aperçu des sacs qui semblaient contenir du cannabis.

En questionnant les cinq hommes, âgés de 18 à 27 ans, les policiers ont découvert qu’ils venaient tout juste de voler 350 plants de chanvre sur une propriété privée d’East Farnham.

Le chanvre est cultivé principalement pour sa fibre et les plants ont l’apparence du cannabis, mais ne produisent aucun effet hallucinogène.

Les cinq hommes seront accusés de vol et ont reçu une amende de plus de 200 $ pour s’être trouvés sur un terrain privé sans l’autorisation du propriétaire. Deux des cinq complices, originaires de Saint-Césaire, ont été détenus. Un était visé par un mandat d’arrestation et l’autre à cause de ses antécédents judiciaires.