Fusions et acquisitions

F&A: quels cabinets sont au top ?

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Emeline Magnier

2014-10-10 11:15:00

Quels cabinets se classent dans les top mondial et national des firmes qui dominent le secteur des fusions et acquisitions pour les trois premiers trimestres de 2014 ?

Quels cabinets se classent dans les top mondial et national des firmes qui dominent le secteur des fusions et acquisitions pour les trois premiers trimestres de 2014 ?
Quels cabinets se classent dans les top mondial et national des firmes qui dominent le secteur des fusions et acquisitions pour les trois premiers trimestres de 2014 ?
L'année 2014 serait-elle celle de la reprise dans le domaine des fusions et acquisitions ? Après un premier semestre prometteur, présenté comme le meilleur depuis 2007, la tendance se poursuit pour le trimestre suivant.

Portée par une résurgence de transactions de plus de 5 milliards de dollars, la valeur mondiale des fusions acquisitions totalisent la somme de 2,7 billions de dollars américains pour les neuf premiers mois de l'année, ce qui représente une augmentation de 59 % par rapport à la même période en 2013, et les meilleurs résultats depuis 2007, rapporte Thomson Reuters dans Mergers & Acquisitions Review Legal Advisors.

Dans le classement mondial des 25 firmes dominant le secteur des fusions acquisitions en termes de valeur pour les trois premiers trimestres 2014, on ne retrouve qu'un seul cabinet canadien: Blake Cassels & Graydon (Blakes) qui occupe le 12ème rang avec des transactions totalisant 238,3 milliards de dollars, soit 8,8% du marché.

Sur le podium, on retrouve Skadden sur la plus haute marche (530,6 milliards de dollars), suivi par Sullivan & Cromwell (432,2 milliards de dollars) et Simpson Thacher & Bartlett (340, 8 milliards de dollars). À eux trois, ces cabinets représentent 48,2 % du marché.

Dans le classement mondial effectué par nombre de transactions, figurent Norton Rose Fulbright à la 14ème place (132 transactions) et Blakes en 23ème position (97 transactions).

Et dans le classement national ?

Sur le marché canadien, c'est le cabinet Osler Hoskin & Harcourt qui arrive en tête avec des transactions totalisant la somme de 49,2 milliards de dollars, soit 32,9% du marché. Paul Weiss se classe au deuxième rang (30,3 milliards de dollars) et Blakes au troisième (29,2 milliards de dollars).

Davies Ward Phillips & Vineberg rate le podium à 2,5 milliards près et occupe la 4ème place (26,7 milliards de dollars).

Torys figure à la sixième place (23,6 milliards de dollars), Norton Rose Fulbright à la 7ème (21,2 milliards de dollars), Stikeman Elliott à 9ème (18,1 milliards de dollars), McCarthy Tétrault à la 14ème (13,7 milliards de dollars), Gowling Lafleur Henderson à la 19ème (6,7 milliards de dollars), et Dentons à la 21ème (5,6 milliards de dollars).

Parmi les cabinets qui ont fait une remontée notable par rapport à la même période en 2013, on compte Norton Rose Fulbright qui gagne 13 rangs et Dentons qui est grimpé de 40 places.

Torys et McCarthy Tétrault ont chuté cette année en perdant respectivement cinq et neuf places.

L'embellie continue

Les offres hostiles et non sollicitées représentent 222,8 milliards de dollars, 8% de l'activité mondiale en fusions acquisitions, soit le plus haut pourcentage depuis 2001, et les opérations transfrontalières occupent 40% du marché, totalisant 1,1 billion de dollars.

Quant à la répartition par secteurs d'activité, l'industrie de l'énergie et de l'électricité a été la plus active, avec 15% des opérations annoncées, suivie par le secteur pharmaceutique et de la santé (14%) et en troisième, des médias et du divertissement (10%).

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