Affaires insolites

Le jury décidera si la sodomie était forcée

Claude Bilodeau, dont le procès se déroule depuis lundi au Palais de justice de Québec, sera bientôt fixé sur son sort: les 12 jurés délibèrent depuis hier dans la cause de celui qui est soupçonné d'avoir sodomisé de force un escorte le 31 juillet 2010 dans un motel.

L'accusé serait entré en contact avec la femme de 33 ans sans travail par le biais d'un site de rencontre. Il lui aurait offert 1500 dollars en échange d'une nuit avec elle, rapporte La Presse.

Après une relation vaginale consentie, M. Bilodeau aurait attaché sa victime et lui aurait bandé les yeux avant de la sodomiser. Elle lui aurait alors dit d'arrêter en se tortillant pour lui échapper, sans succès.

L'accusé se serait sauvé après avoir raccompagné la jeune femme chez elle, sans verser la somme promise et en emportant avec lui son sac à main. La victime a alors appelé la police pour dénoncer le vol de son sac sans rapporter l'agression et a menti sur les circonstances de sa rencontre avec M. Bilodeau. Plusieurs semaines plus tard, elle a expliqué ce qui se serait passé à une enquêteuse de Québec.

Me Claude Barette, l'avocat de Bilodeau, a demandé au jury d'acquitter son client considérant les mensonges de la présumée victime. Pour Me Carmen Rioux, procureure de la Couronne, si la plaignante a menti c'est parce qu'elle avait honte d'échanger des faveurs sexuelles contre de l'argent.

En 2011, l'accusé a été poursuivi pour l'agression sexuelle d'une escorte qui avait indiqué que Bilodeau lui avait bandée les yeux et l'avait enveloppée dans une pellicule plastique pour ensuite la violer. Le juge avait ordonné l'acquittement : Me Barrette avait produit une vidéo montrant son client et la jeune femme souriante dans une boutique érotique après l'heure à laquelle l'agression se serait produite.

Les Simpsons sont poursuivis en justice - Avec AFP

Frank Sivero, l'un des acteurs des Affranchis de Martin Scorsese, réclame 250 millions de dollars au studio Fox Television pour avoir plagié son personnage de mafieux dans le dessin animé "Les Simpsons".

D'après une plainte déposée mardi dans un tribunal de Los Angeles, il affirme aussi que les producteurs des Simpsons, le dessin animé qui détient le record de longévité auxÉtats-Uniss (26 saisons au compteur) lui avaient également promis de faire un film avec lui mais ne l'ont jamais fait, se contentant de l'utiliser pour créer un personnage.

Il prétend également que « Les Simpsons » ont volé son personnage et l'ont plagié pour Louie, un membre de la mafia de Springfield, la ville fictive où vivent les Simpsons, et dont le patron s'appelle Fat Tony.

M. Sivero, 62 ans, qui a également joué dans « Le parrain II », ajoute qu'en 1989 il habitait dans le même bâtiment des environs de Los Angeles que les scénaristes des Simpsons.

Les affranchis est sorti l'année d'après, a gagné un Oscar, et a généré deux fois son budget de 25 millions de dollars rien qu'aux États-Unis, d'après le texte de la plainte.

M. Sivero réclame 250 millions de dollars au total dont 50 millions de dollars de dommages et intérêts pour détournement de son image, 100 millions de dollars pour vol de son idée "confidentielle", entre autres.

La plainte a également souligné que Les Simpsons, satire d'une famille moyenne américaine lancée en 1989, a engrangé au total 12 milliards de dollars, en incluant la série télévisée, un film, un jeu vidéo et tous les produits dérivés.

Aucun porte-parole de 21st Century Fox, la maison mère de Fox Television Studios, n'a répondu aux sollicitations de l'AFP.

Face à la justice pour avoir agressivement passé une vadrouille - Avec Presse canadienne

Un homme du Connecticut fait face à des accusations après avoir apparemment enlevé une vadrouille des mains d'une employée d'hôtel pour laver « agressivement » les chaussures de la travailleuse.

La police a indiqué que l'homme de 30 ans, John Thornton, a été arrêté lundi dernier et est accusé d'avoir troublé la paix et proféré des menaces.

Les agents qui se sont rendus à l'hôtel Bristol se sont fait raconter que l'homme était devenu turbulent et qu'il aurait agrippé la vadrouille avant de la passer sur les souliers de la femme.

Lorsque l'employée a demandé à l'homme d'arrêter, il se serait tourné et l'aurait poussée dans un coin, selon la police, qui a ajouté que la femme était sous le choc et qu'elle pleurait.

Les autorités ont précisé que Thornton avait insulté les agents et proféré des jurons à leur endroit pendant son arrestation, les menaçant de les blesser. Il a été libéré après avoir payé une caution de 20 000 dollars.