Nouvelles

Affaires insolites

Main image

L'équipe Droit-inc

2014-10-31 13:15:00

Un homme a plaidé coupable d’avoir pratiqué la magie frauduleusement et Google a été condamné à verser 2250 dollars à une montréalaise pour une photo de sa poitrine...

Coupable d’avoir pratiqué la magie frauduleusement - Avec QMI

Un homme a plaidé coupable d’avoir pratiqué la magie frauduleusement
Un homme a plaidé coupable d’avoir pratiqué la magie frauduleusement
Fofana, mieux connu sous le nom de « professeur Alfoseny », promettait pourtant des choses dans le but de redonner le bonheur aux gens. Dans les annonces qu’il plaçait notamment sur des sites comme Kijiji, il disait pouvoir résoudre « vos problèmes, retour de l’être aimé, chance, jeu et protection »,avec un « résultat garanti».

« L’une des victimes au dossier souhaitait voir revenir son conjoint qui l’avait quittée pour quelqu’un d’autre. Pour 40 dollars, l’accusé l’a reçue pour une première consultation pour, par la suite, lui demander des montants de 1750 et 2900 dollars afin de pouvoir faire les prières qui lui ramèneraient l’être cher », a brièvement résumé le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Guillaume Michaud. Le sacrifice d’animaux faisait aussi partie du rituel.

Les activités illicites du « professeur » ont finalement été mises au jour après qu’une agente d’infiltration s’est présentée au logement loué par l’individu dans l’espoir de récupérer « l’être cher » . Détenu depuis le 5 avril dernier, et bien qu’il ait plaidé coupable, mardi, Fofana sera un homme libre à compter d’aujourd’hui puisque le temps purgé de manière préventive a été calculé à temps et demi, ce qui représente une peine de neuf mois de détention.

« C’est une accusation qui est extrêmement rare et qui est passible d’un emprisonnement maximal de 6 mois. Pour la fraude, l’emprisonnement maximal est de quatorze ans, mais mon client entend rembourser l’une des victimes pour un montant de 3000 dollars et il regrette profondément les gestes qu’il a posés » , a souligné l’avocat de la défense, Me Charles Levasseur.


Google lui doit 2250 $ pour une photo de sa poitrine - Avec QMI

Google lui doit 2250 $ pour une photo de sa poitrine
Google lui doit 2250 $ pour une photo de sa poitrine
Le site web Google Map croyait avoir bien fait les choses en brouillant le visage de la Montréalaise après le passage de son auto prenant des photos pour cartographier la ville.

Mais ça n’a pas suffi pour éviter que ses collègues de travail à la banque la reconnaissent sur le site Street View de Google et se paient sa tête, pour ne pas dire sa poitrine, les seins en bonne partie découverts n’avantageant pas la femme.

Les railleries ont été telles qu’elle s’est résignée à quitter son emploi. Ça a amplement suffi au juge Alain Breault pour condamner Google à dédommager la citoyenne du nord de Montréal.

Il ne s’agit pas d’un « simple inconfort », souligne-t-il dans son jugement rendu le 3 octobre au palais de justice de Montréal.

« En plus des commentaires malveillants et de l'humiliation qu'elle a subis au travail, la demanderesse, de façon particulière, a ressenti une atteinte importante à sa pudeur et à sa dignité, deux valeurs auxquelles elle tenait et qui sont éminemment respectables » , a conclu le juge avant de condamner le géant californien à lui verser 2250 dollars.

Congé coûteux

La Montréalaise faisait une pause assise sur une marche de l’escalier le 8 mai 2009 à l’avant de sa maison. Elle consultait ses courriels sur son téléphone au moment où la « Google car » passait.

L’auto a pour mission de photographier chaque maison de la rue avec sa caméra 360° installée sur son toit. Toutes les photos apparaissent ensuite sur la très populaire fonctionnalité Street View du site Google Maps.

Cinq mois plus tard, elle fait comme des millions de citoyens et se rend sur le site pour voir comment sa maison est photographiée. C’est là qu’elle constate qu’elle fait partie du décor et qu’elle est clairement reconnaissable, et ce, même si sa photo est brouillée. Mais surtout, elle est penchée vers l ’avant pour consulter son téléphone, de sorte que sa poitrine est bien exposée. Et sa poitrine n’est pas du tout brouillée.

Le juge réfute l’argument de Google, qui prétend que la femme a renoncé à sa vie privée en étant dans sa cour avant. Il rappelle que la protection à l’image est associée dans certains cas à la protection de sa dignité et à ses droits à l’honneur et à la réputation. La maison a finalement été complètement brouillée en 2011.

Pas la première fois

On dénombre quantité d’images insolites publiées sur Google Maps au fil des ans. Comme ces deux hommes pris les culottes à terre il y a deux ans dans un boisé de Saint-Jean-Vianney, au Saguenay.

Google a préféré ne pas commenter. Et il n’a pas été possible d’entrer en contact avec la Montréalaise.

Pour lire le jugement, cliquez ici.
5425

Publier un nouveau commentaire

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires