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Back to the… Bac!

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Emeline Magnier

2014-11-17 15:00:00

Les années passent et vous avez perdu de vue ceux avec qui vous avez étudié. Que sont-ils devenus ? L’ADDUM a rassemblé d’anciens diplômés le temps d’une soirée. Souvenirs, souvenirs...

Me Paul André Mathieu, président de l'ADDUM.
Me Paul André Mathieu, président de l'ADDUM.
Le 13 novembre dernier, 150 personnes étaient réunies à l'hôtel Intercontinental à Montréal pour le Grand Dîner de l'Association des Diplômés en Droit de l'Université de Montréal (ADDUM).

Chaque année, ceux qui ont quitté les salles de cours il y a dix, vingt ou cinquante ans, se retrouvent et partagent ensemble leurs souvenirs et leurs projets. « On a travaillé très fort pendant trois ans et on a développé des liens qui perdurent malgré les années », souligne Me Paul André Mathieu, le président de l'ADDUM.

Fondée en 1987, l'association entretient le lien d'attachement entre la faculté et ses diplômés en cultivant le sentiment d'appartenance. « C'est une corde sensible et le dîner nous permet de revoir des personnes qu'on n'a pas vu depuis longtemps.»

Élisabeth Corte, juge en chef de la Cour du Québec
Élisabeth Corte, juge en chef de la Cour du Québec
Depuis que la faculté de droit a été fondée, 15 000 personnes ont obtenu leur baccalauréat. « Nous formons une grande communauté très attaché à notre faculté », ajoute Me Mathieu.

Parmi ceux qui ont répondu présent à l'appel des souvenirs, on pouvait compter le juge en chef de la Cour supérieure François Rolland, la juge en chef du Québec Nicole Duval Hesler, l’ancien bâtonnier de Montréal, Me Luc Deshaies, l’ancienne juge à la Cour suprême, Louise Arbour et le doyen de la faculté de droit, Benoît Moore, et Louise Mailhot, conseillère stratégique chez Fasken Martineau.

L'ancienne juge de la Cour d’appel a réussi à rassembler une trentaine de ses collègues de classe diplômés en 1964 qui ont profité de l'événement pour fêter les 50 ans de leur cohorte.

Une des premières femmes en droit

Benoit Moore, Claire Barrette-Joncas et Paul André Mathieu
Benoit Moore, Claire Barrette-Joncas et Paul André Mathieu
La soirée est aussi l'occasion pour l'ADDUM d'honorer un étudiant qui s'est démarqué par son parcours professionnel. Première femme à présider l’Association du jeune barreau de Montréal et à enseigner le droit criminel aux facultés de droit des Universités de Montréal et de McGill, c'est Claire Barrette-Joncas qui a reçu la distinction de ses pairs cette année.

Celle qui a siégé pendant plus de 33 ans à la Cour Supérieure et dirigé pendant plus de 15 ans la cour criminelle, a présidé plus de 250 procès devant jury et a débuté sa pratique en 1957.

« C'est une pionnière en droit criminel. Quand j'ai débuté en droit, il n'y avait qu'une poignée de femmes avocates. Une figure comme Mme Barrette-Joncas a été un exemple », souligne la juge en chef de la Cour du Québec, Élisabeth Corte. Issue de la cohorte de 1972, elle indique qu'elle a toujours aimé assister aux cours mais avoue qu'elle n'aimait pas beaucoup les examens.

Mes Nathalie Bédard et Danielle Turcotte
Mes Nathalie Bédard et Danielle Turcotte
Danielle Turcotte, juge à la Cour supérieure et ancienne présidente de l'ADDUM, garde un très bon souvenir de ses années à la faculté. « J'y ai rencontré des personnes qui sont restées significatives dans ma vie et qui ont joué un rôle à toutes les étapes de ma carrière », souligne-t-elle.

Membre de la cohorte de 1981, elle assiste au Grand Dîner chaque année et relance elle aussi les collègues de sa promotion pour qu'ils notent la date sur leur agenda bien chargé. « On n'a jamais le temps d'aller luncher, c'est un rendez vous à ne pas manquer ! »

Souvenirs et nostalgie

Me Claude Fabien, a participé à la création de l'ADDUM
Me Claude Fabien, a participé à la création de l'ADDUM
« Nous sommes là pour le plaisir d'évoquer des souvenirs ! » lance Me Claude Fabien. Celui qui a participé à la création de l'ADDUM et qui a été le doyen de la faculté de droit de 1995 à 2000 souligne les multiples avantages de la formation en droit, qu'il qualifie de processus de transformation majeur. « C'est un apprentissage qui va au-delà des habiletés nécessaires pour être avocat. Il permet d'acquérir une méthode transposable dans d'autres domaines. »

Dès le début de ses études en droit, Me Nathalie Bédard, de chez Donati Maisonneuve, a su qu'elle deviendrait avocate. Pour elle, ses années faculté sont synonymes d'études, amitiés, soirées et jeunesse : « Il y a un peu de nostalgie de cette époque », dit-elle.

Par rapport à ces confrères qui comme elles ont décroché leur baccalauréat à la fin des années 80, elle indique que les jeunes d'aujourd'hui s'affirment plus et sont plus conscients de l'importance de maintenir un équilibre entre la vie personnelle et professionnelle. « Ils sont aussi beaucoup plus rapides ! La technologie est tellement différente ! Nous n'avions pas internet mais allions à la bibliothèque.»

Pour beaucoup, le rendez-vous est déjà pris pour l’an prochain ! Pas question de se perdre de vue !
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