D’une mentore à l’autre

D’une voix enjouée à l’autre bout du fil, Me Florence Forest peine à cacher son enthousiasme. « Quand j’ai reçu l’appel que j’étais embauchée chez LKD, c’était la veille de mon anniversaire, je n’aurais pas pu demander un plus beau cadeau ! », lance-t-elle.

Depuis le mois de janvier, Me Forest a intégré les rangs de l’équipe montréalaise de Langlois Kronström Desjardins. À ses yeux, ce cabinet est « particulièrement axé sur l’humain, on y prend le temps de bien connaître et développer les forces de chaque juriste».

La jeune avocate devient ainsi la « junior » de l’associée Me Gabrielle Brochu, qui gère principalement des dossiers en droit des assurances, en responsabilité professionnelle ainsi qu’en litige civil et commercial. « Elle a un grand volume de dossiers, je vais donc pouvoir travailler étroitement avec elle et bénéficier de son mentorat », explique Me Forest.

Elle poursuit en indiquant qu’elle porte en haute estime ce type d’apprentissage perpétuel. « En recevant les conseils d’une associée aussi expérimentée durant plusieurs années, je sais que je pourrai à mon tour offrir les meilleurs services », dit-elle, ajoutant du même souffle qu’un grand nombre de clients proviennent du milieu de la construction.

L’expérience de Québec

Si Me Forest n’a pas fait son stage chez LKD, c’est que durant la course aux stages, elle avait reçu en premier l’offre du cabinet Beauvais Truchon, à Québec. C’est là qu’elle a rencontré sa toute première mentore, Me Judith Rochette, qui pratique aussi en droit des assurances, responsabilité civile et professionnelle, entre autres.

À la fin du stage, le cabinet n’ayant pas la capacité de garder tous ses stagiaires, l’équipe a aidé Me Forest à se trouver un poste. Me Rochette a ainsi référé la jeune avocate à Me Brochu, quelques mois plus tard, l’embauche avait lieu. « Je me suis vraiment sentie soutenue et je suis très reconnaissante envers l’équipe de Beauvais de m’avoir aidé à intégrer LKD », confie-t-elle.

Instigatrice d’une nouvelle bourse

Alors qu’elle complétait sa licence en droit civil à l’Université d’Ottawa, Me Forest a décidé de fonder une bourse visant à reconnaître l’implication et la réussite des étudiants de la faculté de droit. « La grande spécificité de cette bourse, c’est que ce ne sont pas les étudiants qui soumettent leur candidature, mais bien les professeurs. C’est un grand hommage pour les récipiendaires », indique-t-elle. Ce printemps marquera la remise de la troisième bourse, un évènement que Me Forest ne manquera pas. « Je suis toujours impliquée au niveau du jury, je trouve cela stimulant de découvrir les futurs grands avocats ! », s’exclame-t-elle.