L’enquête préliminaire de Gilles Vaillancourt commence

L’opération baptisée « Honorer » avait été historique. En mai 2013, l’UPAC avait mené une vague d’arrestations, parmi lesquelles se trouvaient l’ancien maire de Laval et plusieurs hauts fonctionnaires municipaux.

Ces personnes seraient toutes liées à un système qui aurait permis de truquer l'octroi de contrats publics, de 1996 à 2010. Et les accusations autorisées par la Couronne sont graves. Elles vont de gangstérisme pour certains à complot, fraude et corruption dans les affaires municipales pour d’autres.

Après deux ans d’attente – un des accusés est depuis décédé –, un juge aura maintenant la tâche d’écouter la preuve afin de déterminer si les accusés doivent oui ou non être cités à procès sur tous les chefs d’accusation auxquels ils font face.

Les audiences sont prévues pour durer jusqu’à deux mois, pendant lesquels les accusés devraient être présents, dont l’ex-directeur général de la Ville Claude Asselin, l’ex-directeur de l’ingénierie Claude Deguise en plus de l’ex-entrepreneur Tony Accurso, et de l’ex-vice-président de Dessau Rosaire Sauriol.