Une association appuie le comité ad hoc

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Emeline Magnier

2015-07-21 10:15:00

Une association d’avocats appuie la création du comité ad hoc, chargé par le conseil d’administration du Barreau de faire la lumière sur le cas de la bâtonnière suspendue..

Une association appuie le comité ad hoc
Une association appuie le comité ad hoc
Par un communiqué émis le 20 juillet 2015, l'Association des avocats de la défense de Montréal a décidé d'afficher sa position relativement aux événements entourant la crise du Barreau.

Après s'être réuni à deux reprises en urgence, l'AADM indique porter un regard critique « sur les différentes actions portées », mais ne se prononce pas en tant que tel sur la suspension de la bâtonnière du Québec, Me Lu Chan Khuong, par le conseil d'administration du Barreau.

L'association se dit « particulièrement préoccupé » par différentes questions telles la confidentialité du programme de traitement non judiciaire.

« Dans le tumulte médiatique, l’AADM se doit de souligner son appui indéfectible à la préservation du programme de traitement non judicaire, un programme confidentiel et essentiel à l’administration de notre système de justice », peut-on lire dans le document.

Enfin, l'AADM appuie la création du comité ad hoc pour « faire la lumière sur une situation où les principes de justice naturelle doivent être respectées ».

Le 2 juillet 2015, soit le lendemain de la suspension de Me Khuong, le conseil d'administration du Barreau (CA) a nommé un comité d’éthique et de gouvernance composé de trois membres du CA.

Ce comité s’était vu confier par le CA la mission d’analyser le cas de la bâtonnière considérant la procédure de non-judiciarisation dont elle a fait l’objet en avril 2014.

Mais à la suite de la décision unanime de ce comité de se récuser, le CA a alors nommé un comité ad hoc composé de Me Paul-Arthur Gendreau, avocat-conseil chez Langlois Kronström Desjardins, l'ancienne bâtonnière Me Madeleine Lemieux, et Me William Atkinson, qui jusqu'à son récent départ à la retraite, pratiquait chez McCarthy Tétrault.

« L’AADM attend le rapport qui émanera de ce comité et continuera de surveiller la situation », conclut le communiqué.

D’autres membres de la communauté juridique, comme Me Jean-Pierre Ménard ont pour leur part critiqué la formation de ce comité ad hoc.

« En décidant (...) de soumettre le cas de la bâtonnière à un comité ad hoc (...) , le Conseil d'administration du Barreau du Québec a foulé aux pieds l'un des principes les plus fondamentaux des règles de justice naturelle soit la règle de l'impartialité. (...) un organisme ne peut être à la fois juge et partie dans sa propre cause. C'est un principe fondamental de notre droit que le Conseil d'administration (...) ne peut ignorer ou écarter », a indiqué Me Ménard.

Pour lire le communiqué de l’AADM, cliquez ici.
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8 commentaires

  1. DSG
    Does it matter?
    Does it really matter who supports what and who doesn't support it? Haven't the courts told us in recent high profile cases (such as the liberation of Guy Turcotte, the commission Charbonneau and every Supreme Court judgement since Harper was elected) that when it comes to interpreting and applying the law, public opinion means nothing? Do lawyers think that they are special and that their opinions are more important.

  2. GBS
    GBS
    The media offensive for Khuong is not about applying the law. It is about pressuring the CA to reinstate her and leave.

    I mean, a suspension pending investigation when someone is suspected of having shoplifted is not surprising.

    Unless the person suspended is a political figure. Then, it's all about conspiracies.

    • DSG
      I agree somewhat
      I agree with your second comment. I fail to see how the CA mishandled this situation. But at the same time, if there was a conspiracy behind the scenes it wouldn't surprise me either.

    • rodrigue
      rodrigue
      il y a 8 ans
      M
      Are you people for real?

      You failed to see how the C.A. mishandled the situation. Why don't you go read the day to day actions committed by the C.A. before writing such thing.

    • DSG
      Come on Rodrique
      They had to suspend her pending the investigation. Plus she lied about her past. People often accidentally forget to pay for an item and they let it go as on honest mistake. Something doesn't seem right for actual charges to have been brought against her. I want to know if our Batonnier is a shoplifter or not.

    • Rodrigue
      Rodrigue
      il y a 8 ans
      M
      You got the whe story wrong and you're an ignorant. First they tried to force her to resign. She did not lie. She kept secret a confidential information. Second, they had an ethics committee but decided to form a smaller one with three members from the board. The age thing was so incredibly biased that those three stepped down so they had to form an ad hoc committee. And on and on. Read before commenting and spreading your ignorance around.

    • DSG
      Thanks for the clarifications
      By the way, when you call someone ignorant you don't include "an". You just say "you're ignorant".

    • rodrigue
      rodrigue
      il y a 8 ans
      M
      Thank you. I did not know. You pretty much guessed English is my third language.

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