Mon stage en cabinet

Étudiants d’été, faites vous remarquer!

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Sabina Malderde

2015-08-12 11:15:00

Travailler l’été dans un cabinet d’avocats, c’est l’occasion de vivre sa première expérience de la pratique et de démontrer ses qualités aux potentiels futurs employeurs. Adoptez la bonne attitude!

Sabina Malderle s’est jointe à Gowlings en mai 2014
Sabina Malderle s’est jointe à Gowlings en mai 2014
Dans le cadre d’une série d’été, Droit-inc donne la parole à deux étudiants qui effectuent actuellement un stage en cabinet, et un jeune avocat qui vient d’être assermenté.

Au travers de leurs billets publiés deux fois par semaine, ils racontent leurs expériences, leurs premiers pas dans le milieu juridique professionnel et donnent quelques conseils à leurs homologues.

Sabina a complété sa 3e année au baccalauréat en droit à l'Université de Montréal. Elle est actuellement en stage au cabinet Gowlings à Montréal où elle passe son deuxième été.

Travailler dans un cabinet d’avocats comme étudiante au programme d’été est l’occasion rêvée de se démarquer et bien se positionner sur le marché du travail. J’ai appris qu’il est essentiel d’aborder chaque mandat, peu importe son niveau de complexité, avec le même niveau d’enthousiasme et d’engagement, et de toujours s’efforcer d’aller au-delà des attentes.

En plus de faire preuve de fiabilité et de dévouement, viser à dépasser les attentes m’a permis de gagner la confiance des avocats, ce qui les motivait à leur tour à me confier des projets de plus grande importance.

Voici quelques astuces sur la façon de dépasser les attentes:

Adopter une attitude positive : Peu importe le mandat, j’ai toujours fait preuve d’enthousiasme au moment de recevoir un projet et de le remettre une fois complété. Cela indique que nous sommes dévoués au travail confié et motivés à saisir toutes les occasions d’apprentissage qui se présentent à nous. En agissant ainsi, nous mettons toutes les chances de notre côté d’être contactés en cas de suivi potentiel.

Par exemple, cet été, on m’a demandé de traduire pour notre client le mémoire soumis à la Cour d’appel par la partie adverse. Le même avocat qui m’avait confié cette traduction m’a recontactée pour rédiger notre réponse à ce mémoire. Si face au projet de traduction initial je n’avais pas fait preuve d’enthousiasme, il y a fort à parier que l’avocat aurait hésité à me contacter pour le suivi qui fut des plus intéressants.

Poser les bonnes questions : Poser les bonnes questions permet de dissiper toute ambiguïté. Il ne faut jamais hésiter à poser des questions sur-le-champ, car les interrogations sans réponses et les inquiétudes non traitées peuvent mener à des malentendus.

Pour ma part, j’ai pris l’habitude de toujours résumer le mandat confié en mes propres mots. Ensuite, j’invite l’avocat à confirmer si j’ai bien compris les tenants et aboutissants de mon mandat. Ceci me permet de m’assurer que je suis sur la bonne voie et en mesure de répondre, voire de dépasser les attentes à mon égard.

Être flexible :J’ai constaté qu’une stratégie juridique peut changer d’un moment à l’autre. Lorsque je rédigeais mon mémoire d’appel par exemple, l’avocat avec lequel je travaillais a décidé de modifier notre stratégie et m’a demandé d’adapter ce que j’avais déjà écrit, et d’élaborer davantage. Consciente de la nature fluctuante du travail, j’ai été en mesure de rester positive en tout temps et de m’adapter efficacement aux changements.

Avant tout, les avocats cherchent à travailler avec des personnes enthousiastes, prêtes à apprendre, et motivées à fournir un travail de qualité. C’est en appliquant personnellement ces recommandations que j’ai été en mesure d’optimiser mon propre rendement, ainsi que mon expérience globale chez Gowlings. Une excellente éthique de travail et une attitude positive vont de pair et permettent de gagner la confiance des avocats et de renforcer nos liens avec le cabinet.

Sabina Malderle s’est jointe à Gowlings en mai 2014. Ayant reconnu le rôle essentiel que joue le droit dans la société, elle a entamé ses études en droit à l’Université de Montréal à l’automne 2012. Pendant ses études, la jeune trilingue de 26 ans a travaillé un été dans un cabinet à Shanghai. Sabina est également détentrice d’un baccalauréat en commerce de l’Université McGill.

En janvier 2016, Sabina débutera son stage du Barreau du Québec au sein du cabinet Gowlings. Elle souhaite par la suite se diriger en litige, un domaine de droit pour lequel elle a développé un intérêt profond à la suite d’une formation pratique à l’Université de Montréal, où elle a eu la chance de plaider devant l’honorable Martin Vauclair de la Cour d’appel du Québec.
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