Bombe ou pétard mouillé?

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Rene Lewandowski

2015-08-28 14:00:00

La petite bombe lâchée la semaine dernière par le procureur du Barreau du Québec n’est peut-être finalement qu’un pétard mouillé…

Le Journal de Québec rapporte ce matin des éléments de ce qui a bien pu se passer lors de ce fameux deuxième événement concernant la bâtonnière Lu Chan Khuong.

Raymond Doray a-t-il lâché une bombe ou un pétard mouillé?
Raymond Doray a-t-il lâché une bombe ou un pétard mouillé?
Rappelons-le, la semaine dernière, en point de presse après l’audience sur l’ordonnance de sauvegarde, Me Raymond Doray avait déclaré aux journalistes que Me Khuong pourrait avoir été impliquée dans un autre événement semblable à celui survenu en avril 2014, au Simons de Laval, mais cette fois-ci au Simons de Sainte-Foy.

Une déclaration-choc qualifiée de bombe par plusieurs médias.

Interrogé mercredi par l'avocat de Me Khuong, Me Jean-François Bertrand, Me Doray a déclaré avoir eu vent de ce deuxième événement de la bouche même de l'avocat de Simons, Me David Blair, du cabinet McCarthy Tétreault, lors d'une discussion que les deux avocats ont eue vers la mi-août.

Alors de quoi s'agit-il?

Selon le Journal, la bâtonnière a été filmée au Simons de la Place Ste-Foy en train de poser des gestes qui ont attiré l’attention des agents. Cela serait survenu avant l’incident de Laval.

Les gestes en question ont été captés sur vidéo et consignés dans un dossier. C’est ce dossier que cherche à obtenir Me Doray. Il a d’ailleurs déposé une requête fondée sous l’article 402 du Code de procédure civile, mais l’audition a été reportée.

Ces gestes ont retenu l’attention des agents, indique le Journal… Sauf que les agents de sécurité du magasin n’ont jamais interpellé ni intercepté la bâtonnière!

Selon le Journal, qui tire ses informations de plusieurs sources anonymes, les agents du Simons procèdent à l’arrestation d’une personne suspecte seulement lorsqu’elle est prise sur le fait par deux témoins. Et un client pris en défaut ne sera arrêté qu’à sa sortie du magasin. Rien de tout cela dans « l’incident de Ste-Foy » ne concerne Me Khuong.

La semaine dernière, en réaction des propos tenus en point de presse par l'avocat des administrateurs du Barreau, la bâtonnière s’était dite indignée et avait nié en bloc les allégations.

« Je n'ai jamais volé quoi que ce soit et l'épisode d'avril 2014 est survenu à la suite d'une distraction. Il n'y a jamais eu quoi que ce soit d'autre, je n'ai jamais eu vent d'un quelconque écart. On ne m'a jamais abordée, rabrouée ou interceptée en lien avec un événement qui pourrait ressembler de près ou de loin aux allégations sans fondements de cet avocat », avait déclaré la bâtonnière.

Lundi dernier, réunis en assemblée générale extraordinaire, les quelque 1000 avocats présents ont voté à 69 % pour réintégrer Lu Chan Khuong dans ses fonctions de bâtonnière, la plupart étant outrés de la crise qui dure depuis plusieurs semaines.

Alors, bombe ou pétard mouillé?



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32 commentaires

  1. Ridrigue
    Ridrigue
    il y a 8 ans
    Que le syndic se réveille
    Je crois qu'à la lumière de cet événement, il est plus que temps que le syndic se penche sur le comportement exécrable de Me Blair. Comment pourra-t-il excuser le fait qu'il ait parlé de deux incidents alors qu'il est clair que le premier n'a aucun lien possible avec une infraction. Le petit jeu du c.à. et de l'ensemble
    des gens qui ont cherché à nuire à la batonniere est en train de s'effondrer. Ma prédiction d'il y a quelques jours est bonne. Comptez les jours et vous verrer des membres du c.a. remettre leur démission. Enfin.

    • Avocat
      Avocat
      il y a 8 ans
      Oui effectivement un dossier pour le syndic
      Mais pas pour ce qui concerne le comportement de Me Blair mais bien pour ce qui concerne le comportement de notre bâtonnière. Il faut ajouter que si notre comportement attire l'attention des agents de sécurité ou policiers il faut se questionner sur les raisons sous-jacents.
      Il n'y a pas de fumée sans feu!

    • Avocat
      Avocat
      il y a 8 ans
      Avocat
      Quelle commentaire imbécile. Il s'agit en effet de deux évènements et si Simons détient des documents (enregistrements vidéos ou autre) sur ces deux évènements, visiblement Me Blair a dit la pure vérité à l'avocat auteur du sub poena, c'est à dire que son client détient de la documentation pour deux évènements. À ce jour, je n'ai jamais vu/lu/entendu Me Blair qualifier en public la gravité de ce 2e évènement. Par contre, Me Doray l'a fait en suggérant qu'il était grave.

    • Rodrigue
      Rodrigue
      il y a 8 ans
      De la retenue
      Grand Maître,

      expliquez moi exactement comment un avocat, lorsqu'il est interrogé par un autre grand maître sur un incident, peut soudainement mentionner une situation qui n'a fait l'objet d'aucun rapport d'incident, d'aucune interpellation et d'aucune mesure sécuritaire. Je veux bien que vous croyez que d'insulter les gens constitue une défense adéquate mais franchement, à moins d'une mauvaise foi bétonnée, il est évident que le comportement du grand Maître Blair est questionnable.

      Et non, je ne tomberai pas dans vos bassesses d'insulter les gens. Je laisse ça aux amis du C.A. qui s'en connaissent en lynchage de réputation.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Bien sûr
      Car tout le monde sait que la plupart des agents de sécurité dans les magasins auraient aussi pu devenir astrophysiciens ou philosophes. On ne pourrait quand même pas remettre en question leur jugement...

    • Avocat
      Avocat
      il y a 8 ans
      Quelle condescendance
      Que ce commentaire est méprisant.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Me Blair n'a rien fait de mal
      La demande visait le dossier de Mme Khuong chez Simons. Réponse: on a un dossier avec deux événements.

      La pertinence est alors à déterminer. Il faut voir le dossier pour cela.

      Je note par contre la procédure interne de Simons. Très intéressant: un video est insuffisant, un video et un témoin aussi. Seulement en cas de vidéo et deux témoins ils vont prendre action. Cela ne veut pas dire culpabilité, j'en conviens, mais démontre une certaine prudence.

  2. Thémis-Kouata
    Thémis-Kouata
    il y a 8 ans
    Pétard mouillé comme tout le reste ...
    .... de ce dossier. Quand on veut plus blanc que blanc on reçoit la farine en plein visage. La conduite du CA s'avère toujours inacceptable. Le CA, soit les politiciens du CA, attendent la décision du juge avant de prendre la seule et unique bonne décision, DÉMISSIONS en bloc des carriéristes amateurs qui servent les gros bonnets de l'industrie juridique.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Suspect
    Moi quand je vais au magasin je pose pas de geste louche et les agents n'ont pas de dossier sur moi.

    Continuez à voter pour quelqu'un pour vous gérer quand cette personne ne peut même pas gérer 4 paires de jeans, si c'était seulement une erreur du moins..

    • rodrigue
      rodrigue
      il y a 8 ans
      ah oui?
      Simple question, comment le savez-vous? Il est impossible pour vous de le savoir. Vous avez peut-être dix inscriptions dans des magasins pour comportements louches. Ce que vous dites est entièrement vide de sens et d'intérêt. On dirait que c'est écrit par Me Asselin.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Vous dites nimporte quoi
      Comment le savez vous, qu'ils n'ont pas de dossier sur vous ?

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      re Suspect
      Vous ne savez pas de quoi vous parlez. Renseignez-vous aurpès de quelque'un qui travaille en sécurité ou surveillance.
      Un comportement louche est celui qui ressemble au comportement de quelqu'un qui

      Ex: être très nerveux à la caisse. Il y a 100 raisons pour l'être. Point. Mais les agents vont zoomer quelques instants et prendre des notes.

      Ex: Sortir et remettre des choses dans son sac. Encore là, ça peut être quelqu'un qui regarde son cell compulsivement, ou qui sort un chemisier acheté ailleurs pour voir s'il s'assortit bien aux vêtements qu'il est en train magasiner.

      Ex: Rester très longtemps dans le même rayon ou revenir plusieurs fois sur ses pas et regarder tout le tous. Le fait est que 99.9% du temps, c'est un client indécis qui cherche un commis ou un ami, etc. Parfois, et rarement, c'est quelqu'un qui planifie un coup et vérifie si personne ne le regarde.

      Encore une fois, on remarque, on note, on observe, et si on ne voit que le client de fait rien de mal, on passe notre chemin.

      Vous pigez?

      - Un ex-magasineuse secrète de LaBaie.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      Évitez la question
      Continuez de ne pas répondre et d'éviter le fait qu'elle n'est pas capable de gérer 4 paires de jeans.

  4. Inspecteur gadget
    Inspecteur gadget
    il y a 8 ans
    Et si...
    J'avais des doutes concernant LCK mais ils commencent à s'estomper. Quelque chose me dit qu'en grattant un peu plus, l'histoire va ressembler à quelque chose comme suit :

    - Simons Ste-Foy = agent de sécurité un peu trop simple d'esprit qui voit une femme d'origine asiatique et qui trouve ça louche. Il commence à la suivre et à se convaincre qu'elle va faire quelque chose. Elle regarde une paire de bas et soudainement, elle y touche! L'a-t-elle mise dans ses souliers? L'agent croit ne pas avoir tout vu et son doute lui demeurera. Il consigne un dossier.

    - Simons Laval = sur la base du dossier existant, la personne louche de Ste-Foy est maintenant suivie de plus près par les agents du réseau. Distraction à la caisse ou on ne sait pas trop encore clairement quoi, bref, interception instantanée à la sortie. Comme elle avait déjà un dossier, le bénéfice du doute ne lui est pas accordé et le dossier monte en épingle. DSG, du même acabit que l'agent de Ste-Foy, ne croira jamais en la possibilité d'une distraction.

    - 2015 : le CA du Barreau orchestre un putsch sur la base de cette histoire dont il a déjà eu vent, après avoir eu la surprise de voir le candidat de l'establishment perdre la campagne.

    - Devant la déconfiture annoncée du c.a., l'avocat du Barreau et la firme du PLQ tentent un dernier coup en se servant du dossier de l'agent de Ste-Foy comme base pour tenter à nouveau d'attaquer la crédibilité de LCK. Leur bombe leur explose en pleine face après avoir été contraints de divulguer les détails de l'affaire...

  5. Montréal
    Montréal
    il y a 8 ans
    Une (des) affaire(s) personnelle(s)
    Il n'y a plus une journée de "paix", dans ce qui maintenant porte le nom de l'affaire Khuong.

    Pas une journée, sinon trop peu de journées, depuis juillet 2015 où l'ordre n'est pas sur la sellette - en raison de déclarations choc dans les médias.

    Nous sommes étonnés que suite à l'AGE, d'autres informations "anonymes" filtrent dans les journaux, doublant le débat juridique de réintégration sur mesures de sauvegarde et d'obtention de preuve à une justice parallèle impitoyable, reposant sur les médias.

    Lors de l'AGE, les membres du Barreau ont parlé haut et fort, demandant des correctifs immédiats. Visiblement, le vote est représentatif. Certes l'échantillon ne représentait pas la totalité des avocats du Québec, mais selon l'information rendue disponible, des cohortes avaient été conviées par les différents bureaux, et supporteurs d'une position ou d'une autre. De bonne guerre.

    Chose certaine, nombre d'avocats se sont réunis et ont voté. Le vote était clair et sans équivoque.

    Rappelons également que le vote fut ce qu'il est alors que la "bombe" était posée - et avait fait ses dégâts.

    Une bombe de trop ?

    De l'acharnement ?

    Pourquoi ainsi faire ?

    La raison est simple: Le dossier n'est pas qu'une affaire juridique, il est devenu le symptôme de malaises plus profonds et d'affaires personnelles non pleinement réglées.

    Elle se règlent maintenant sur la place publique, possiblement au détriment des tribunaux, lesquels, nous l'espérons, ne sauront tolérer cette manière de faire. Nous le verrons sous peu.

    En sommes, se faire justice par le biais des médias, et demander en parallèle aux tribunaux de confirmer que cela est à bon droit, indirectement certes constitue une leçon de droit bien triste à enseigner aux juristes de demain.

    La déclaration "bombe" du procureur du Barreau, n'est pas une "inadvertance", une "distraction". Il s'agit d'un incident réel, diffusé en boucle sur tous les médias, québécois, canadiens et accessible à toute personne par le biais de l'internet.

    À l'ère des technologies de l'information et des médias sociaux, l'impact à l'image est immédiat, fulgurant et irréversible.

    Dans : Société Radio-Canada c. RadioSept-Îles inc., la Cour d'appel du Québec brosse le portrait du concept de diffamation:

    "35 Génériquement, la diffamation consiste dans la communication de propos ou d'écrits qui font perdre l'estime ou la considération de quelqu'un ou qui, encore, suscitent a son égard des sentiments défavorables ou désagréables (voir N. Vallières, La Presse et la diffamation, Wilson & Lafleur, Montréal, 1985, pp. 6 à 8). Elle implique une atteinte injuste à la réputation d'une personne, par le mal que l'on dit d'elle ou la haine, le mépris ou le ridicule auxquels on l'expose (voir J. Pineau et M. Ouellette-Lauzon, Théorie de la responsabilité civile, Éditions Thémis, 2e éd., p. 62; voir aussi: Dufresne c. Massicotte, (1988) R.R.A. 22, p. 24, opinion de monsieur le juge Beauregard; J.-L. Baudouin, La responsabilité civile, 3e éd., Les Éditions Yvon Blais, Cowansville, 1990, pp. 162-163; A. Nadeau et R. Nadeau, Traité pratique de la responsabilité civile délictuelle, Montréal, Wilson & Lafleur Ltée, 1971, p. 248).

    36 La diffamation se définirait génériquement comme l'atteinte fautive à la réputation d'autrui. Elle prend des formes diverses. Écrite ou verbale, elle peut être le fait des médias écrits ou électroniques. Elle résulte parfois de la simple communication d'informations erronées ou sans intérêt, ou bien qu'exactes, diffusées sans intérêt public ou, parfois, de commentaires ou de critiques injustifiés ou malicieux. Dans tous les cas, à la base de là responsabilité, il faut cependant que l'on retrouve une faute délictuelle ou quasi-délictuelle (J.-L. Baudouin, op. cit., pp. 163-164)."

    Certes la terminologie ne peut que trahir l'âge de la décision (1994), mais l'essentiel demeure vrai.

    On plaidera l'intérêt public, mais en revanche, on pourra plaider l'aspect potentiellement malicieux de la chose.

    Le code de déontologie des avocats prévoit:

    "SECTION III
    COMMUNICATIONS PUBLIQUES

    17. L'avocat peut, dans le respect du présent code, communiquer des renseignements aux médias, se présenter en public ou effectuer des communications publiques, notamment sur un site Internet, blogue ou réseau social en ligne, par déclarations, photos, images ou vidéos.

    D. 129-2015, a. 17.

    18. L'avocat ne doit pas faire de déclarations publiques ni communiquer des renseignements aux médias au sujet d'une affaire pendante devant un tribunal s'il sait ou devrait savoir que ces renseignements ou ces déclarations risquent de porter atteinte à l'autorité d'un tribunal ou au droit d'une partie à un procès ou à une audition équitables."


    En date de ce jour, certains constats demeurent.

    L'AGE n'était ni illégale, et le suffrage exprimé était déterminant, et exprimé postérieurement à l'éclatement de la bombe posée par le procureur du Barreau.

    Or, la réintégration de la Bâtonnière était demandée, et le conseil d'administration réprouvé.

    Lors de l'AGE, le terme "job de bras", était évoqué.

    Bref, une hypothèse probable.

    De nouvelles élections étaient également demandées et proposées.

    Ou en sommes nous maintenant ?

    Nous en sommes à "assister" à l'achèvement de la bâtonnière dans les journaux, rappelant que notre ordre n'a jamais rien fait pour protéger la réputation - non plus du CA, ou de la Bâtonnière, mais bien de l'ordre en tant que tout.

    Maintenant, nous assisterons à un travail de démolition qui donne des frissons et qui se veut comme un avertissement à quiconque sortirait du moule.

    En toute justice, il s'agit d'une affaire sans précédents. Comment se gouverner dans un tel contexte ?

    Je ne lance pas la pierre, mais - la prudence, la courtoisie, le respect pourraient peut-être - dans la manière de gérer cette affaire contribuer à redonner confiance au public dans notre institution.

    Oui, la bâtonnière était baignée d'illusions en croyant que l'affaire pourrait demeurer confidentielle. Mais cela était son droit et le programme dont elle bénéficiait était porteur de telles garanties.

    Il faudra se questionner s'il a toujours du sens, s'il est vrai que toute personne en ayant bénéficié doit s'attendre à des brèches de confidentialité. C'est pourquoi les fuites ne sauraient être tolérées, qu'elles visent "la reine" ou "monsieur et madame tout le monde".

    La bâtonnière, était en droit d'escompter la confidentialité, et fut donc "suspendue sur la base d'informations" obtenues sur des assises illégales.

    Le CA du barreau néanmoins n'a pas tous les torts. Il s'agissait d'une situation singulière. Comment la gérer ?

    Chose certaine, la bâtonnière était "au sol", fin juin et début juillet. Et nous constatons tous qu'alors que toujours au sol, elle est rouée de coups - de toutes parts de tout côté.

    Que l'on soit ou non inquiété par ce pourquoi une déjudiciarisation fut accordée, (sans condamnation va-t'il sans dire) - encore plus inquiétant est cette approche retenue par le Barreau, en posant une "bombe" qui - au lieu d'anéantir la bâtonnière, en faisait un martyr.

    Et - advenant sa démission... Qui voudrait prendre la relève des réformes qu'elle proposait ? Qui souhaiterais s'exposer à ce type de médecine.

    Il semble que la preuve recherchée par le Barreau sera rendue disponible par les médias, peu importe le sort de la requête présentée par Me Doray.

    Le Barreau nous aura démontré qu'il est possible d'obtenir - en contournant l'autorité des tribunaux. Il s'agit d'un affront important qui lui - affecte réellement la perception du public dans l'administration de la justice.

    Vivement, la courtoisie, le respect - des individus, des tribunaux, des avocats qui composent l'ordre et de la volonté de changement qui se dégage malgré l'explosion de bombes et de grenades.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      re Notre ami ingénieur
      Je sais pas pourquoi, mais je suis convaincu que c'est notre ami ingénieur qui a écrit ce commentaire.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 8 ans
      objection rejetée
      Merci maître.

  6. Oui mais...
    Oui mais...
    il y a 8 ans
    Toujours louche
    N'oubliez pas que lorsque l'on est pas de la couleur qu'il faut, on est TOUJOURS suspect dans nos geste, même lorsque l'on ne fait que respirer on attire l'attention des agents de sécurité...

    • Me
      De la paranoïa
      Franchement... pure paranoïa

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Digne de RBO
    Donc le fameux 2è incident serait essentiellement qu'elle a été filmée en train de poser des gestes.

    Je présume donc qu'il faudra être avertis que ce film contient des scènes, et qu'il est destiné à un auditoire.

    Voir aussi https://www.youtube.com/watch?v=2dBbDDoc-9Y

  8. Nobody
    Nobody
    il y a 8 ans
    Allo???
    Les agents ne l'auraient pas interpellé. L'aurait filmé et aurait produit un rapport à son nom. Faites le calcul. Si ya rien la comment l'ont ils identifiés? Ça colle pas pentoute ça. Les commerces ont d'autres chose à faire que de ficher les gens qui ont rien fait pour et de les identifier sans les avoir interpellé. Ça fait aucun sens. Les "sources" sont manipulées ou le jdq invente des sources...

    • rodrigue
      rodrigue
      il y a 8 ans
      merde!
      Je vous remercie. Je n'avais pas pensé à cela mais c'est vrai que cela apparait maintenant des plus louches. Merde, Goldwater avait encore raison!!

    • Me
      Bien réel
      C'est bien une réalité, lorsqu'une personne pose des gestes "louches" cette personne est sous surveillance et il ne faut pas oublier qu'il y a des caméras cachées un peu partout et c'est normal pour un marchand de se protéger contre le vol.

  9. pigeon dissident
    pigeon dissident
    il y a 8 ans
    election
    Vivement une démission en bloc et de nouvelles élections pour qu'on en finisse avec ce cirque.

  10. Et bient
    Et bient
    il y a 8 ans
    Re Suspect
    Mais comment savez-vous que les agents n'ont pas de dossier sur vous quand eux seuls le savent? Vous êtes devin ou encore mieux Libéral... N'importe quoi!

  11. Inspecteur Specter
    Inspecteur Specter
    il y a 8 ans
    Rodrigue a peut-être raison...
    Comment Me Blair a-t-il pu communiquer une info (l'histoire du deuxième incident) alors qu'il n'y a pas de rapport d'incident, ni interception? Simons garde un fichier avec le nom de toutes les personnes ayant posé un geste suspect? Avec les bandes vidéo? Et comment l'agent a-t-il pu savoir que c'était Lu Chan sur la bande vidéo s'il ne l'a même pas interceptée? Il a Googlé sa face?

    En d'autres mots, qui a mis ça sur le bureau de Me Blair?

    On dirait que quelqu'un quelque part entretient une fascination inquiétante pour Lu Chan...

  12. Prof Bof
    Prof Bof
    il y a 8 ans
    Prof Bof
    Voyons voir si je peux élaborer un scénario conspirationniste qui se tient.

    Avocat de la clique #1 donne un tuyau à avocat de la clique #2. Si ton duces tecum est assez large, on va pouvoir donner de la preuve sur un autre incident à un autre magasin. Je ne suis pas partie aux procédures, mais je veux t'aider parce que la clique a avantage à ce que cette bâtonnière disparaisse.

    Trop content de cette aide providentielle, avocat de la clique #2 ne peut s'empêcher de faire une déclaration dans les médias au sujet de ce tuyau. Avocat de la clique #1 ne doit pas être top heureux parce qu'il pensait que cette discussion demeurerait interne à la clique, mais il a au moins la sagesse de ne pas s'adresser aux médias.

    Avocat de la clique #2 se fait interroger et confirme qu'il ne sait rien de cet événement. On questionne maintenant l'importance même du tuyau. La clique et le Barreau ont à nouveau l'air d'amateurs en matières de communications publiques, ce qui accentue l'impression générale que la bâtonnière fait l'objet d'une vendetta.

  13. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Leader
    Je ne demande pas à un employé qui ne peut gérer 4 paires de jeans de prendre de nouvelle responsabilité. Je ne vote pas pour qu'il devienne président de la compagnie non plus.

  14. anonyme
    anonyme
    il y a 8 ans
    confiance
    bien d'accord......

  15. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Insignifiant comme lien
    Je connais des avocats pas foutu de se servir d'une machine a café mais qui s'occupent de fusions de plusieurs millions. En quoi la "gestion des jeans" est liée a la charge de bâtonnière ?

  16. Anonyme
    Anonyme
    il y a 8 ans
    Dégoût
    Je ne peux simplement pas croire que le Barreau soit tombé aussi bas...Je manque de mots pour exprimer la honte que je ressens face à mon ordre professionnel. Franchement, les allusions douteuses aux médias basées sur des doutes d'un agent de sécurité...et nous nous prétendons les grands défendeurs de la "Justice".

  17. Michael Louvet, PEng
    Michael Louvet, PEng
    il y a 8 ans
    Nez en moins
    "Le CA du barreau néanmoins n'a pas tous les torts."
    Nez en moins - le CA du barreau a tout laid!

    "Rouée de coups - de toutes parts de tout côté."
    "Au lieu d'anéantir la bâtonnière, en faisait un martyr." - Pauvre Pol Pot - il a vraiment tout loupé!

    La panne de cerveaux au CA du barreau - cela peut aussi causer de sérieux préjudices en termes de protection du public!
    Avocats, juges et citoyens auraient tout à gagner d’une justice plus accessible et plus efficace. Il est grand temps d’améliorer l’encadrement professionnel des avocats, d’optimiser leur formation selon leur besoin et pour mieux répondre aux besoins de leurs clients.

    En fait, il existe une grande confusion entre les règles de l’éthique et les obligations de la déontologie (Comme l’a déjà constaté John Gomery). La façon, dont au Québec la gérance des ordres professionnel peut mélanger les deux, est porteur de confusions, et est génératrice de déficiences et de dysfonctionnements.

    L’éthique ne pose pas d’obligations légales ou déontologique – elle consiste à agir moralement ou selon un code de moralité qui n’est pas bien défini.

    Par contre, il existe des normes de déontologie qui sont souvent plus exigeantes que la loi – il y a des choses que les lois n’interdisent pas, mais que le code de déontologie d’un ordre professionnel peut interdire.
    Les limites sont parfois subtiles; c’est important de les comprendre dans le contexte actuel, où il y a une norme sociétale très difficile à définir, mais qui devient de plus en plus exigeante.
    La difficulté étant de déterminer quelles sont les normes à respecter - intégrité, responsabilités, imputabilités et transparence en sont les composantes fondamentales.

    Bien sûr il aurait été plus court et pragmatique de dire tout cela en Chinois!

    En chinois cela se dit «Lu Chan Kuong».

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