Lancement en droit de la famille

Assermentée en février 2015, Me Mélanie Holbard Monchiet s'est jointe au cabinet Perrier Avocats à Montréal au cours du mois de septembre dernier.

Comme beaucoup de ses confrères en début de carrière, la jeune avocate indique « toucher un peu à tout ». Elle exerce en droit pénal, droit civil notamment en matière de vices cachés, et avoue avoir un intérêt particulier pour le droit de la famille.

À l'issue de son stage de formation du Barreau du Québec au sein du cabinet Cardinal Leonard Denis où elle a également pu s’exercer à une pratique généraliste, Me Holbard Monchiet s'est heurté à la dure réalité du marché du travail. « Je ne trouvais pas d'emploi, je me suis donc mise à la recherche de clients », explique la jeune femme de 29 ans.

C'est en répondant à une annonce pour la location d'un local qu'elle entre en contact avec Perrier Avocats. « Ils m'ont alors proposé de me joindre à eux, en me donnant du travail et en m'incluant de façon de autonome.»

Pour « ne pas rester sans rien faire » le temps de ses recherches d'emploi, l'avocate a participé au Service d'avocats de garde qui apporte un soutien aux personnes qui se représentent seules devant la cour. « On ne leur donne pas de conseil juridique mais on les aiguille dans leurs démarches », explique-t-elle.

Originaire de France, Me Holbard Monchiet détient une licence en droit de l'Université Lille 2, ainsi que deux maîtrises, une en droit des affaires option finances et gestion du patrimoine de l'Université Paul Cézanne à Aix Marseille, et une en droit privé et sciences criminelles de l'Université Catholique de Lille.

C'est le programme de doctorat en droit de l'Université Laval en 2011 qui la conduira jusqu'au Québec et la décidera à ne plus en repartir. Elle a ensuite complété ses équivalences à l'Université de Montréal avant d'intégrer l'École du Barreau.

Le sujet de sa thèse porte sur « La parole de l'enfant dans le cadre des litiges de garde » . Si elle n'a pas encore complété le programme, elle n'y renonce pas pour autant. « J'attends d'être bien ancrée dans la pratique pour terminer mon doctorat.»

En parallèle, elle entend travailler au développement de sa clientèle, et se spécialiser en droit de la famille et de la jeunesse, des domaines qui offrent encore des opportunités aux juristes, conclut-elle.