Sexisme: les pires anecdotes des étudiantes en droit!

Certains juristes semblent entraînés à dispenser des remarques sexistes, et pour cause! Selon Above the law, ils sont biberonnés au lait du cynisme dès l’université. Dans sa série Pink Ghetto, le site fait le point sur les pires remarques entendues par des étudiantes en droit.

Attention les yeux!

« Entretien dans l’une des meilleures universités. Je porte une robe bleue stricte et des talons. Face à moi, le doyen et une avocate. La première question du doyen a été : “Alors, qu’est-ce qui vous a donné envie de faire droit ? Le film Blonde et Légale?” Je n’ai pas su comment réagir, alors j’ai rigolé et j’ai enchaîné sur autre chose. L’avocate n’a même pas sourcillé… »

« Je suis une étudiante de troisième année, très bien classée, avec un stage et une possibilité d’emploi dans l’une des plus grosses firmes de la ville. Apprenant cela, un de mes camarades moins bien classé a déclaré que j’avais de la chance d’être une femme car cela me donnait un avantage face aux firmes qui recherchaient de la “diversité”. »

« En première année, alors qu’il expliquait le principe des groupes d’études, l’un de nos professeurs a cru bon de souligner que les groupes les plus efficaces étaient ceux qui, généralement, comptaient le moins de femmes. Lorsqu’il a vu nos faces, il a jugé bon de s’enfoncer encore un peu en expliquant que les groupes avec beaucoup de femmes avaient tendance à ne parler que de shopping et à bitcher entre elles... »

« Un professeur a dit à une des étudiantes qu’elle ne ferait jamais rien de sa vie vu qu’elle était une “fille”. Il est devenu Doyen de l’université, elle est devenue Procureure générale et Gouverneure, et il s’étonne qu’elle ne veuille plus entendre parler de l’école… »

« Je porte des dreadlocks et je suis métisse. Un des professeurs a passé toutes mes années d’université à me harceler en me disant que je n’aurais jamais de job si je continuais à porter une telle coiffure. Pourtant il n’a jamais rien dit à un de mes camarades qui en portait aussi. J’en ai parlé aux différents doyens qui se sont succédé, mais aucun n’a jamais rien fait. L’une des personnes du service a même ajouté qu’elle comprenait pourquoi le professeur tenait ses propos car mes dreadlocks me donnaient l’air inapprochable et agressive. Elle m’a même conseillé de prendre exemple sur la façon dont étaient coiffés mes camarades “blancs”, arguant que c’était ça qui plaisaient aux associés des grands cabinets. »

Et vous, quelles sont vos pires anecdotes?

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