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Céline Gobert

2016-04-28 14:15:00

Une diplômée devient doyenne à Washington, un professeur remporte une bataille juridique de 17 ans, un autre devient chevalier de l'Ordre de la Pléiade et 3 autres sont promues!

 Camille Nelson
Camille Nelson
La diplômée de l’Université d’Ottawa, Camille Nelson, a été nommée doyenne de la faculté de droit de l’American University à Washington. Depuis 2010, elle était doyenne de la Suffolk University Law School à Boston. Auparavant, elle a enseigné à la faculté de droit de la Saint Louis University pendant près de dix ans. Elle est une spécialiste de l’étude des croisements entre la race et la culture et le droit criminel, la procédure pénale, le droit de la santé et le droit comparé.

Native de la Jamaïque, la professeure Nelson est titulaire d’un B.A. de l’Université de Toronto, d’un diplôme en droit de l’Université d’Ottawa et d’une maîtrise en droit de la Columbia University. Elle a travaillé comme auxiliaire juridique auprès du juge Frank Iacobucci, devenant ainsi la première femme noire à occuper un poste d’auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada, avant d’exercer comme avocate pour le cabinet McCarthy Tetrault à Toronto.

Bataille juridique remportée!

 Frank Iacobucci
Frank Iacobucci
Le professeur Joseph Magnet remporte une bataille juridique de 17 ans visant à permettre aux Métis et aux Autochtones non inscrits de bénéficier des services fédéraux

Le 14 avril 2016, la Cour suprême du Canada a rendu publique une décision unanime dans l’affaire Daniels c. Canada, selon laquelle les Indiens non inscrits et les Métis sont désormais considérés comme des « Indiens » au sens du paragraphe 91(24) de la Loi constitutionnelle de 1867.

Cette décision aura des conséquences d'une vaste portée, en élargissant concrètement la responsabilité fédérale à un nombre d’environ 600 000 Métis et membres de peuples autochtones non inscrits.

Le professeur Joseph E. Magnet, l’avocat principal à la tête du Congrès des peuples autochtones, s’est félicité d’avoir aidé à supprimer un blocage qui a selon lui causé une vaste discrimination à l’égard d’une grande partie de la population autochtone

Chevalier de l'Ordre de la Pléiade

 joseph Magnet
joseph Magnet
Le 16 avril dernier, lors d'une cérémonie l'Assemblée législative de l'Ontario, le professeur Pierre Foucher, spécialiste des droits des minorités, a été décoré de l’insigne de l'Ordre de la Pléiade pour sa contribution envers la Francophonie ontarienne.

Pierre Foucher a obtenu une licence en droit de l’Université de Montréal en 1977 et sa maîtrise en droit administratif de Queens University at Kingston en 1981. Il est analyste au Programme d’appui aux droits linguistiques et, depuis août 2015, directeur du Centre de recherche en civilisation canadienne-française.

Membre du Barreau du Québec, il est aussi professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa depuis 2008 et enseigne dans les domaines du droit constitutionnel et des droits linguistiques. Il a été professeur à la Faculté de droit de l’Université de Moncton de 1980 à 2008 et vice-doyen de 1988 à 1992.

Trois professeures obtiennent des promotions

Les professeures Mariève Lacroix, Julie Paquin et Marie-Ève Sylvestre obtiennent des promotions. Les deux premières sont promues au rang de professeure agrégée et la troisième au rang de professeure titulaire.

Mariève Lacroix a obtenu son doctorat de l’Université Laval en 2011. Membre du Barreau du Québec, Mariève Lacroix a été clerc auprès de l’Honorable Joseph R. Nuss de la Cour d’appel du Québec à Montréal. Elle est chercheuse au Centre de recherche en droit privé et comparé du Québec de l’Université McGill. Ses intérêts de recherche portent sur le droit privé des obligations, le droit privé des personnes et de la famille, le droit privé comparé, l’épistémologie du droit, la jurilinguistique, la méthodologie du droit et la théorie du droit.

Julie Paquin a obtenu son doctorat à l’Université McGill. Depuis son embauche à la Section de droit civil en 2011,elle a enseigné 5 cours différents offerts à des étudiants aux trois niveaux du premier cycle, ainsi qu’aux cycles supérieurs. Ses travaux de recherche s’inscrivent principalement dans trois courants de recherche bien établis : l’étude du droit des contrats, l’approche droit et développement et la sociologie du droit.

Marie-Ève Sylvestre, vice-doyenne à la recherche et aux communications à la Section de droit civil, a obtenu son doctorat à l’Université Harvard. Membre du Barreau, ses travaux de recherche portent sur la pénalisation et la judiciarisation de la pauvreté et des conflits sociaux liés à l’occupation des espaces publics, ainsi que sur les mesures de rechange au système de justice pénale.
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