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Cette avocate était mariée à un fraudeur!

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Theodora Navarro

2016-05-31 14:50:00

Loin de gagner un salaire annuel de 100 000$ comme il le prétendait, l’escroc dont est tombée amoureuse cette avocate possédait de multiples dettes et était recherché par le fisc… Récit.

Loin de gagner un salaire annuel de 100 000$ comme il le prétendait, l’escroc dont est tombée amoureuse cette avocate
Loin de gagner un salaire annuel de 100 000$ comme il le prétendait, l’escroc dont est tombée amoureuse cette avocate
Ça aurait fait 10 ans cette année. En 2006, Me Aurora Gutierrez, avocate, s’inscrit sur un site de rencontres pour rencontrer un homme. Monoparentale, elle recherche un compagnon érudit, ayant été à l’Université.

Celui qui la contacte a tout pour plaire : il est séducteur, il a le verbe haut et de beaux projets. Ainsi que le rapporte La Presse, il n’en faut pas plus pour que Me Gutierrez s’intéresse à lui. En mars de la même année, ils emménagent ensemble. Et choisissent de vivre de façon conjointe.

« Je ne pense pas être la pire des nounounes sur la planète, et je me suis fait avoir. Toutes les femmes qu'il a fréquentées sont des professionnelles avec une tête sur les épaules. Personne n'est à l'abri de ça. L'amour rend aveugle, et parfois il rend un peu épais. Tu ne peux pas penser que ton mari qui doit t'aimer et te protéger est en train de te faire du mal », a déclaré à La Presse l’avocate.

Que s’est-il passé?

D’abord, un véhicule est loué aux deux noms, celui de Monsieur est ajouté à la carte de crédit de Madame et un compte bancaire, ainsi qu’une carte de crédit Home Dépôt, sont ouverts conjointement.

Le couple se marie le 16 septembre 2007. Le couple a lancé quelque temps auparavant une petite entreprise de construction gérée par le mari. Pour le bien de l’entreprise, justifie-t-il, il achète de multiples fournitures. Mais les dettes s’empilent et le mari néglige de s’en occuper.

Qu’elle n’est pas la surprise de Me Gutierrez lorsqu’en juin 2008, alors qu’elle fait l’épicerie avec son fils de 13 ans, sa carte de crédit est refusée pour un achat de 22 dollars. L’adolescent doit lui prêter de l’argent pour payer les courses.

Une réalité cruelle

L’homme assurait être en possession de 250 000 $, de posséder par ailleurs 250 000 $ en immobilisations et de toucher un revenu de 100 000 $ annuels. C’est, en tout cas, ce qu’il avait déclaré à la banque.

En vérité, il possédait de multiples dettes et était recherché par le fisc. Une réalité cruelle, bien loin du rêve vendu sur le site de rencontres. Il avait séduit de la même façon d’autres femmes, en présentant à chaque fois une histoire différente.

L’accusé a été de nouveau entendu le 9 mai dernier.
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4 commentaires

  1. Santiago
    Santiago
    il y a 7 ans
    Mal paraître
    C'est sûr que la longue entrevue accordée par Me Gutierrez la fait mal paraître.

    Si l'amour rend aveugle comme elle dit, on aurait pensé qu'une avocate prendrait certaines précautions avant de liquider actifs sur actifs sans rien vérifier des allégations du fraudeur.

    Puisque Me Gutierrez n'est pas au privé, on peut penser que cela n'aura toutefois pas d'impact sur sa capacité à retenir des clients.

    • G. Lavoie
      G. Lavoie
      il y a 7 ans
      Ça prend du courage
      Oui, elle aurait pu prendre des précautions additionnelles, mais rares sont ceux qui n'ont jamais fait d'erreurs dans le choix de leurs amours. Je souligne toutefois son courage. De nombreuses personnes se font arnaquer de la sorte et n'en parlent tout simplement pas, de peur de se couvrir de honte. Le silence permet aux fraudeurs de faire d'autres victimes. Bravo Me Guttierrez, et bonne chance.

  2. Julie
    Julie
    il y a 7 ans
    B
    Aimer un homme que lorsque l'on croit qu'il a de l'argent...
    Ne plus l'aimer lorsqu'on apprend ses difficultés
    Cest cheap, très cheap.

    • Colbert
      Colbert
      il y a 7 ans
      Cheap?
      Julie, il y a une différence entre aimer un homme qui a des difficultés financières et finalement comprendre qu'on est victime d'une arnaque. En espérant (un peu) que ça ne vous arrive pas à vous aussi.

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