Les enquêteurs de la fonction publique surmenés

Depuis la fin du mois de juin, un important système de sécurité a été inauguré au Palais de justice. À présent, les visiteurs doivent obligatoirement passer par un portique de sécurité à rayons X.

Ce nouveau système a entraîné une hausse importante des arrestations, apprenait-on le mois dernier. Cependant, cela implique nécessairement une augmentation du nombre d'enquêtes menées à cet égard. Et en l'absence d'une troisième enquêteuse en congé de maternité, les deux autres en charge sont présentement surmenés, écrit le Journal de Montréal.

Une situation décriée par le président du syndicat des constables spéciaux, M. Franck Perales. « À ce rythme, on va frapper un mur », déclare-t-il. En effet, le volume de travail des enquêteurs a été quintuplé depuis quatre ans. Les demandes d'embauche supplémentaire de M. Perales seraient cependant demeurées sans réponse.

Il n'y a plus d'enquêteurs de la sécurité publique basés à Montréal depuis l'an dernier. Toutes les informations relatives aux arrestations sont donc transmises à Québec, où les dossiers sont menés par deux enquêteurs. Pourtant, depuis le 1er janvier dernier, plus de la moitié des dossiers d'enquêtes de toute la province proviennent de Montréal, rapporte le JdM.

Au Palais de justice de Montréal, il y a eu 87 arrestations depuis l'installation des portiques. En comparaison, il y en a eu 96 pendant les six premiers mois de 2016.