Nouvelles

L'ex-ministre Le Hir condamné à payer 30 000 $

Main image

Julien Vailles

2016-10-31 10:36:00

Une poursuite en diffamation intentée contre l'ancien ministre péquiste Richard Le Hir par un promoteur immobilier s'est soldée par une victoire...

Rcihard Le Hir est avocat et ancien ministre péquiste
Rcihard Le Hir est avocat et ancien ministre péquiste
Le promoteur immobilier et avocat Vincent Chiara a obtenu gain de cause : la Cour supérieure a ordonné à M. Richard Le Hir, avocat et ancien ministre péquiste sous Jacques Parizeau, et au site Vigile.net, à lui payer 30 000 $ en dommages moraux, ainsi que le rapporte La Presse. Les défendeurs étaient accusés d'avoir injustement associé Me Chiara à la mafia et au crime organisé.

Plus précisément, Me Chiara aurait participé à des activités illégales de financement municipal et trempait dans des affaires de corruption, disaient M. Le Hir et la page web nationaliste. Trois articles publiés sur le site étaient concernés : l'un rédigé par M. Le Hir et les deux autres par M. Bernard Frappier. Cependant, ce dernier étant décédé en 2012, c'est le liquidateur de sa succession qui était poursuivi solidairement.

Me Chiara, qui travaille au Groupe Mach, réclamait 500 000 $ en dommages pour ces allégations. Le juge Marc Paradis lui en a finalement accordé 30 000, blanchissant sa réputation, une décision dont s'est déclaré très satisfait le principal intéressé.

Le juge Paradis n'a pas retenu l'argument de M. Le Hir qui plaidait que son article était d'intérêt public. Il a fondé son jugement sur le fait que celui-ci n'avait pas pris les moyens nécessaires pour s'assurer de la véracité des faits de son texte.

M. Le Hir a annoncé qu'il ne ferait aucun commentaire avant d'avoir analysé le jugement et réuni le conseil d'administration avant de décider de l'action à mener.

Me Richard Vachon, du cabinet boutique spécialisé en litige Woods, représentait Me Chiara.
4148

3 commentaires

  1. DSG
    Judicial tyranny
    That's why our society is in such a mess. Politicians are scared to speak their minds and/or take action for fear of being reprimanded by the courts. This is another example of judicial tyranny whereby judges take it upon themselves to dictate how we run our lives. Whatever happened to freedom of speech or sovereign immunity? No wonder the Charbonneau Commission was so inconclusive; they didn't want to be sued.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 7 ans
      There is a limit..
      DSG, under normal circumstances, I would tend to agree with you. In this case, I think that Le Hir went too far. Vince Chiara is a lawyer. I don't know him, I don't know who he hangs out with or who his clients are. I know that he has an Italian name, and that's about it. What I know is that most lawyers would not be accept to be associated with the mafia unless they are openly defending the Mob. I certainly would not take it well and would certainly take action for defamation of character. I take it that there was no evidence linking Mtre Chiara to the Mob.

    • ZtH
      hahaha
      "Whatever happened to freedom of speech or sovereign immunity?"

      Seriously, you didn't attend law school I hope. At least don't shame your alma mater by naming it. You sound like the uneducated nutters who don't understand that there are limits to every right.

      To help you, here are the principles:

      Sovereign immunity has about as much application here as tai chi. LeHir is not the state.

      Freedom of speech is not absolute, you can't lie. Here is what the judgment (as cited by the article, next time, read, it'll prevent you from writing drivel) states:

      "Il a fondé son jugement sur le fait que celui-ci n'avait pas pris les moyens nécessaires pour s'assurer de la véracité des faits de son texte."

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires