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Norton Rose Fulbright envoie trois de ses ténors sur le front de l’ALENA

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Delphine Jung

2017-02-13 15:00:00

La firme montréalaise joue un rôle de premier plan dans la négociation des nouveaux rapports avec les États-Unis...

Normand Steinberg est président de Norton Rose Fulbright Canada
Normand Steinberg est président de Norton Rose Fulbright Canada
Brian Mulroney, Raymond Bachand, Derek Burney… Norton Rose Fulbright semble être un excellent bassin de recrutement pour l’actuel gouvernement qui s’entoure de conseillers venus du cabinet pour traiter des affaires commerciales avec les États-Unis.

Le dernier en lice à recevoir un mandat est le conseiller stratégique chez Norton Rose Fulbright, Raymond Bachand. L’ancien ministre libéral se voit confier la lourde tâche de préserver les acquis du Québec en matière d’échanges commerciaux avec les États-Unis, alors que Donald Trump souhaite renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Il a été officiellement nommé conseiller pour le Québec dans ce dossier dimanche.

Raymond Bachand
Raymond Bachand
« Il a une longue histoire chez nous, je ne suis pas du tout surpris qu’on lui confie ce mandat », a dit Norman Steinberg, président de Norton Rose Fulbright Canada. « Il fera en sorte que les intérêts du Québec soient protégés », a-t-il poursuivi.

Son mandat sera de cibler les enjeux à prévoir dans le cadre des pourparlers entourant la renégociation de l’ALENA, en faisant le pont entre les entreprises québécoises et américaines.

« Je conseillerai la ministre Dominique Anglade, notamment sur les meilleurs moyens à retenir pour recueillir les attentes et les préoccupations des milieux économiques québécois sur les enjeux jugés prioritaires », a-t-il dit dans un communiqué.

Brian Mulroney
Brian Mulroney
« Le libre-échange Canada-États-Unis a bénéficié à toutes les entreprises canadiennes et américaines parce que, quand on peut se spécialiser, nos entreprises sont plus concurrentielles par rapport à l’Asie et d’autres pays », a-t-il ajouté sur Radio Canada.

Brian Mulroney lui aussi a été appelé en renfort par Justin Trudeau, afin d’établir des relations cordiales avec Donald Trump.

« De part ses contacts et son réseaux, il est un très bon intermédiaire, car il est connu pour sa grande implication dans les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis », a dit Norman Steinberg, qui n’a pas hésité à parler de l’ancien premier ministre comme de celui « qui avait les meilleurs connexions ».

Derek Burney
Derek Burney
D’après lui, Brian Mulroney aurait même suggéré à Justin Trudeau d’impliquer Derek Burney, conseiller stratégique principal à Norton Rose. « Donald Trump a nommé Wilbur Ross comme secrétaire du Commerce et il s’avère que Bryan Mulroney le connaît très bien », a précisé Norman Steinberg.

D’après Radio Canada, Wilbur Ross serait même un ami personnel de Brian Mulroney.
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1 commentaire

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 7 ans
    Raymond Bachand
    On parle bien du même gars qui a représenté Bombardier dans le deal très très très amical avec le Gouvernement du Québec de 1.5 milliards de dollars?

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