Une websérie pour changer l’image des avocats

En France, le conseil national des barreaux a lancé une websérie pour redorer l’image des avocats et mieux expliquer leur travail. La deuxième saison vient de commencer.

Trop chers, pas assez accessibles et trop souvent associés aux mauvaises nouvelles, les avocats n’ont pas toujours bonne presse de l’autre côté de l’Atlantique. En France, le conseil national des barreaux a alors entrepris la réalisation de plusieurs épisodes évoquant le rôle des avocats.

Chaque saison comprend 8 épisodes d’environ une minute, diffusés à la télévision, ainsi que sur internet. « C’est là que les gens vont lorsqu’ils se posent une question de droit », dit Samuel Cueno, directeur des communications de conseil national des barreaux.

« Jusque là, nos campagnes étaient très abstraites. Nous avons décidé de créer ce format de websérie en partant de situations très concrètes pour aborder les questions que se posent les mairies, les particuliers ou les entreprises », explique-t-il.

Les sujets s’inspirent aussi de l’actualité comme les questions entourant le cas d’Airbnb ou la nouvelle réglementation pour divorcer sans juge.

Les épisodes ne mettent pas en scène des avocats, mais des citoyens, joués par des acteurs, qui s’interrogent sur l’achat d’un appartement, la protection d’un proche, la protection d’une création ou encore, l’occupation de l’espace public par un food truck. Avec comme conclusion générale : « Parlez à un avocat ».

L’opération ‘com’ est donc lancée : « c’est une manière de ramener les gens vers les avocats qui font face à une concurrence directe des notaires, des huissiers, des comptables… Ils sont souvent associés au pénal et au judiciaire, à des situations difficiles, alors qu’il ne fait pas que défendre, il conseille aussi », poursuit M. Cueno, qui précise que le travail a été réalisé conjointement entre les équipes de communication et les professionnels du droit.

Le budget de cette campagne s’élève à 400 000 euros (555 000 $ environ) pour la réalisation des épisodes et 1,6 million d’euros (2,2 millions $ environ) pour l’achat d’espaces de diffusion à la télévision et sur internet.