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Justin Bieber en arbitrage dans l’affaire du Beach Club

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Julien Vailles

2017-05-02 15:34:00

C’est officiel : l’affaire opposant le populaire chanteur et Team Productions ira en arbitrage, a tranché un juge…

Me Karim Renno, associé fondateur de Renno Vathilakis, représente Team Productions.
Me Karim Renno, associé fondateur de Renno Vathilakis, représente Team Productions.
En effet, il s’agit de la conclusion à laquelle est parvenue le juge Daniel Dumais de la Cour supérieure. Lié par la clause d’arbitrage du contrat intervenu entre les parties, il déclare la Cour incompétente à régler le litige et renvoie les intéressés devant un arbitre. Ce faisant, il donne raison aux avocats de Justin Bieber, Mes James A. Woods et Bogdan-Alexandru Dobrota, de Woods, qui l’ont réclamé en août dernier.

C’est Me Karim Renno, associé fondateur de Renno Vathilakis, qui représente Team Productions.

« Des effets immédiats et dévastateurs »

Le 22 août 2015, Justin Bieber était attendu au Beach Club de Pointe-Calumet, mais a refusé de se présenter. Était en cause un litige concernant la publicisation de l’événement et opposant Team Productions, le promoteur du Beach Club, au clan Bieber. Team Productions reprochait à ce dernier de n’avoir pas suffisamment donné de visibilité à l’événement comme le prévoyait le contrat. La mésentente persistant, aucun accord n’était intervenu à temps et le passage du chanteur a été annulé.

Le même jour, le chanteur écrivait sur son compte Twitter qu’il regrettait de ne pouvoir être présent à cause de Team Productions, qui aurait menti et n’aurait pas respecté son contrat : « Montreal due to the promoter of today's event breaking his contract and lying I will not be able to attend today's event. I'm sorry ».

Les effets ont été immédiats et dévastateurs pour Team Productions, allègue la principale intéressée. Résultat, elle poursuivait Bieber en diffamation pour 650 000 $.

Cependant, le clan Bieber ne l’entendait pas ainsi : les parties avaient signé un contrat comprenant une clause d’arbitrage. Or, une allégation de diffamation est comprise dans la relation contractuelle entre les parties, arguait-on. D’où la requête pour déclarer incompétents les tribunaux judiciaires à cet égard.
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