Elle se lance à son compte en droit criminel!

Une vocation dès son entrée en droit, en effet. Mais avant le droit, Me Myriam Andraos avait d’abord opté pour le baccalauréat en relations internationales et droit international (BRIDI) à l’Université du Québec à Montréal. Alors qu’elle complétait un stage à la Cour pénale internationale à La Haye, aux Pays-Bas, elle a eu la piqûre pour le droit pénal et criminel. D’où l’idée de se lancer dans des études de droit, toujours à l’UQÀM.

Dans le cadre de ce stage, elle se battait contre des gouvernements accusés d’avoir commis des génocides ou des crimes contre l’humanité. À présent, elle est toujours opposée à l’État, mais celui-ci est poursuivant et elle agit en défense.

Me Andraos a une pratique plutôt généraliste, ses dossiers allant du vol à l’étalage au meurtre. Mais ses cas les plus fréquents – et ceux où elle est le plus à son aise – sont ceux, courants pour les criminalistes, de conduite avec les facultés affaiblies. « Souvent, les gens qui se retrouvent accusés d’une telle infraction en sont à leur première offense, explique-t-elle. C’est donc très stressant pour eux! »

Après avoir terminé la formation professionnelle du Barreau, Me Andraos a fait son stage chez Sutton St-Laurent, chez qui elle a par la suite travaillé pendant un an. En fait, c’est le désir d’asseoir sa propre pratique qui l’a poussée à se lancer à son compte.

Aujourd’hui, sa clientèle provient généralement de son propre réseau. Parfois, c’est la police elle-même qui l’appelle pour un prévenu. « Il faut donc être aux alertes et prête à répondre, même à quatre heures du matin! » résume-t-elle.