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Les étudiants en droit de l’UdeM appuient le projet de la CAQ

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Julien Vailles

2017-05-24 10:15:00

Ils endossent le projet de loi visant à donner plus de pouvoirs aux cliniques juridiques, comme ailleurs au pays...

Simon Jolin-Barrette
Simon Jolin-Barrette
C’est en fait sous la recommandation d’étudiants en droit que le député caquiste et avocat Simon Jolin-Barrette a déposé, il y a deux semaines, le projet de loi visant à augmenter les pouvoirs des cliniques juridiques étudiantes. L’idée est de permettre aux étudiants qui travaillent dans ces cliniques de prodiguer des conseils juridiques, alors qu’ils sont sous la supervision d’un avocat. Le pouvoir de donner de tels conseils est présentement exclusivement réservé aux avocats et aux notaires.

« Le Québec est la seule province où il est toujours interdit aux cliniques juridiques de dispenser de tels conseils », dit Rime El Rhoul, étudiante à l’Université de Montréal et récipiendaire, mardi soir, du prix pour l’engagement étudiant lors du dîner présidentiel de l’Association du Barreau canadien. « En comparaison, les étudiants en Ontario, au Manitoba, sont vraiment capables de donner des conseils et des avis juridiques et donc de favoriser une véritable accessibilité à la justice », a-t-elle déclaré à Droit-inc à cette occasion.

D’ailleurs, le rappel des mérites de ce projet de loi, pendant son discours, a été accueilli par une salve d’applaudissements des avocats présents dans la salle.

Pendant ce temps, d’autres étudiants en droit de l’Université de Montréal se réjouissent de cette éventualité, rapporte Quartier libre, le journal indépendant des étudiants de l’institution universitaire. L’un des instigateurs du projet, Alexandre Csuzdi-Vallée, rappelle d’ailleurs à ce journal que la frontière est mince entre les « conseils », d’une part, et les « informations » juridiques, d’autre part. Ce ne sont que ces dernières que les étudiants dans les cliniques sont présentement autorisés à donner. Leur accorder l’autorisation de donner des conseils permettrait de valoriser leur formation en plus d’accélérer le système de justice, plaide-t-il.

Quant à la prétention du Barreau que la protection du public pourrait être compromise, M. Csuzdi-Vallée la balaie du revers de la main. En entrevue avec Quartier libre, il rappelle que tout étudiant d’une clinique juridique universitaire est sous la supervision d’un avocat.

Malgré tout, le Barreau du Québec s’est déclaré favorable au projet de loi tel que présenté.
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