Anne-France Goldwater songe toujours à la mairie de Montréal

Dans une entrevue accordée au Journal Métro, Anne-France Goldwater explique qu’elle réfléchit toujours quant à la possibilité de se lancer dans la course à la mairie de Montréal en novembre prochain.

Elle en avait déjà glissé un mot l’automne dernier, lors du lancement de sa biographie, Anne-France Goldwater: Plus grande que nature.

Sa décision dépendra de plusieurs facteurs. Mais elle veut surtout être certaine de pouvoir faire bouger les choses et d’être utile pour la société. Elle assure d’ailleurs que ce n’est pas pour satisfaire son ego personnel qu’elle envisage cette candidature.

D’ailleurs, l’avocate ne ferme pas la porte à un mandat fédéral ou provincial, l’idée étant de se placer là où elle pense avoir le plus d’impact.

« J’ai zéro filtre »

Dans cette entrevue, elle rappelle également son animosité envers le maire actuel, Denis Coderre, et le fait qu’elle ait changé d’idée à son propos.

« Il fait quelque chose que je n’aime pas et que je retrouve aussi chez certains avocats. Je hais les gens qui ont un faux sourire, qui vont vous dire une chose puis dire l’opposé à votre voisin. Il dégage l’image d’un bon vivant, sociable, avec beaucoup d’entregent. Mon instinct, c’était de l’aimer, car j’aime les hommes avec de la chair autour de l’os. Mais lorsque j’ai vu qu’il n’était pas intéressé à écouter d’autres avis, ça a changé mon opinion. C’est frustrant. Moi, je n’ai pas ce talent-là. J’ai zéro filtre et je dis toujours ce que je pense, que l’on aime ou pas. »

Si elle devient mairesse, elle ne jouera pas la carte de l’hyper visibilité. « Je ne suis pas comme lui, je n’irai pas à tous les événements et au Grand Prix. Ça ne m’intéresse en rien. Si je devais accéder à la mairie, on ne me verrait pas. Je serai enterrée quelque part avec des états financiers. J’ai un assez bon pif pour trouver où est la corruption et le gaspillage. Le vrai problème, c’est ce gaspillage des fonds publics ».

L’avocate est très critique envers la gestion animalière de la Ville et le fait savoir sur les tribunes depuis plusieurs mois. Le rodéo, les calèches et évidemment le règlement sur les pitbulls, sont des points sur lesquels elle attaque avec fermeté l’actuel maire: « le maire a cédé sur ce point devant les tribunaux. Il était plus pressé de faire du mal aux chiens que de sauver des chevaux ».

Pour le moment, Denis Coderre, Valérie Plante, Jeremy Searle, Ghassan Baroudi, Mathieu Léonard-Martel, Philippe Tessier et Gianpaolo (Paolo) Trani sont officiellement candidats à la mairie de Montréal. Les élections auront lieu le 5 novembre prochain.