La sagesse de la procrastination !

Josh est un procrastinateur et il le sait. Il n'a jamais fait une de ces demandes avant, et ne sachant pas comment procéder, il continue à mettre ce travail dans le bas de la pile.

Alex s'est fait demander de fournir une recherche sur une question si ouverte qu'elle devine déjà que ça prendra de longues et ennuyeuses heures de travail.

Josh et Alex procrastinent, mais pas de la manière qu'on associe généralement au terme selon Allison Wolf, coach qui aide les juristes, avocats ou parajuristes à atteindre leur plein potentiel. Elle nous en parle dans un article publié sur Slaw.

La procrastination est la tendance à remettre à demain ce qui doit être fait aujourd'hui. On voit souvent ça comme une mauvaise habitude qui affecte la productivité.

En tant que coach, Wolf encourage une approche différente. Selon elle, la procrastination serait une manière intelligente de notre cerveau de nous indiquer qu'il faut attendre avant d'agir.

Le problème, c'est qu'on ne l'écoute pas souvent. Nos cerveaux sont des machines complexes, qui sont loin d'être aussi faciles à cerner que nos ordinateurs.

La partie la plus brillante de notre cerveau travaille silencieusement dans notre esprit conscient. De nombreux signaux n'arrivent pas à faire le chemin à travers le bruit ambiant et nos pensées incessantes.

Le truc important à garder en tête? La connexion entre le corps et l'esprit. Quand la partie intelligente de notre cerveau ne peut se faire entendre, les freins s'activent, écrit Allison Wolf. Notre esprit nous envoie des messages qui nous disent ce qui est important ou non.

Vous savez, ce sentiment quand vous vous arrêtez en plein supermarché avec l'impression lancinante que vous oubliez un élément important de votre liste d'épicerie? Ou cette idée qu'il manque un détail important dans ce document légal que vous étiez sur le point d'envoyer?

Dans le cas de Josh, écrit l’auteure, il doit aller chercher de l'aide, puisque son cerveau l'averti déjà qu'il ne sait pas comment s'y prendre.

Pour ce qui est d'Alex, elle doit plutôt analyser différemment la demande en divisant la question en plusieurs sous-questions. Le mieux serait d'aller voir la personne à l'origine de cette tâche pour mieux comprendre ce qu'elle doit faire, sans y perdre des heures.

La prochaine fois que vous voyez que vous évitez certaines tâches sur votre liste de tâches, posez-vous les questions suivantes:

• Qu'est-ce qui me rebute tant dans cette tâche?
  


• Est-ce que j'ai besoin de plus d'informations?
  


• Est-ce que la tâche devrait être plus claire?
  


• Est-ce une tâche ennuyeuse que j'ai fait beaucoup trop souvent, et qui pourrait permettre à un avocat plus jeune d'apprendre?
  

Soyez à l'affût des signaux de votre cerveau!