Nouvelles
Nomination de nouveaux juges à la Cour du Québec
Martine Turenne
2017-11-16 10:15:00
Une siégera comme juge et quatre autres deviennent juge de paix magistrat, dont un policier...
Cela fait suite aux annonces, en septembre, de trois nouveaux juges de paix magistrats: Annie Claude Chassé et Pierre-David Cyr, qui exerceront à Montréal, et Natalie Boisvert, à Salaberry-de-Valleyfield.
La nouvelle juge, Annick Bergeron, est détentrice d'un baccalauréat en droit de l'Université de Montréal. Elle a été admise au Barreau en 2001 et elle a commencé sa carrière en pratique privée. Depuis 2008, elle a exercé successivement sa profession comme avocate, chef du contentieux et, depuis 2013, coordonnatrice des affaires juridiques au Centre jeunesse de la Montérégie devenu le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est. Annick Bergeron exercera principalement ses fonctions à la Chambre de la jeunesse avec résidence à Saint-Hyacinthe.
Quatre nouveaux juges de paix magistrats
La plus récemment nommée, Caroline Meilleur, est détentrice d'une licence en droit de l'Université d'Ottawa. Elle a été admise au Barreau en 1994 et a commencé sa carrière à l'Université du Québec à Montréal. Depuis 2005, elle exerçait sa profession au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales. Mme Caroline Meilleur exercera principalement ses fonctions de juge de paix magistrat de la Cour du Québec à Granby.
Nommée en septembre, Annie Claude Chassé est détentrice d'un baccalauréat en droit de l'Université de Sherbrooke. Elle a été admise au Barreau en 2001 et commencé sa carrière comme procureure à la cour municipale de la Ville de Montréal. Depuis 2011, elle exerçait sa profession au sein du Procureur aux poursuites criminelles et pénales.
Pierre-David Cyr est de son côté détenteur d'un baccalauréat en droit de l'Université de Montréal. Il a été admis au Barreau en 1993 et commencé sa carrière en pratique privée. Depuis 1997, soit 20 ans, il exerçait sa profession au sein du Service de police de la Ville de Montréal, notamment comme expert en demandes d’autorisation judiciaire.
Une nomination unique, souligne le quotidien Le Devoir, qui en a étonné plus d’un au quartier général du SPVM. « Un policier nommé juge, ça n’arrive pas tous les jours », a dit un agent. « Ici, c’est un événement. »
Il s’agit d’un « atout » pour l’équipe de juges de paix magistrats, a dit de son côté au Devoir la juge en chef de la Cour du Québec, Lucie Rondeau. « Pendant plusieurs années, il a été le conseiller juridique au SPVM sur les demandes d’autorisation, a vu à la formation des juges, a établi les formulaires liés à ces aspects là. Je suis certaine que, ça aussi, ç’a été considéré dans le cadre de sa candidature », a-t-elle affirmé dans un entretien téléphonique avec Le Devoir.
De son côté, Natalie Boisvert est détentrice d'un baccalauréat en droit de l'Université du Québec à Montréal. Elle a été admise au Barreau en 2000 et commencé sa carrière en pratique privée. Depuis 2002, elle exerçait sa profession au sein du Directeur des poursuites criminelles et pénales.
Publier un nouveau commentaire