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Un outil pour permettre aux avocats de gagner du temps

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Delphine Jung

2017-12-07 13:15:00

SOQUIJ continue son virage numérique et met à disposition un outil d’aide à la citation pour les juristes.

Gilles Lajoie Directeur général de SOQUIJ
Gilles Lajoie Directeur général de SOQUIJ
L’outil existe depuis deux ans, mais la magistrature était la seule à l’utiliser. « On s’est dit que les avocats pourraient aussi y trouver une utilité », dit Me Véronique Abad, responsable produit à SOQUIJ.

Des ajouts ont été faits, notamment le Guide de références pour la rédaction juridique, plus communément appelé Guide Lluelles et le Manuel canadien de la référence juridique, plus connu sous le sobriquet de Guide McGill.

Me Véronique Abad responsable produit à SOQUIJ
Me Véronique Abad responsable produit à SOQUIJ
En trois mois, une équipe de six développeurs ont donc travaillé à améliorer l’outil de base pour qu’il puisse désormais permettre d’inscrire les références selon les normes universitaires Lluelles et McGill.

« Cela va permettre à chaque utilisateur d’économiser en moyenne 20 minutes lorsqu’il rédigera un document qui lui prendrait habituellement deux heures », a expliqué Gilles Lajoie, directeur général de SOQUIJ, lors du lancement officiel de la nouvelle version de l’outil qui a eu lieu dans les locaux de la Société québécoise d’information juridique, hier soir.

Me Luc Boulanger-Milot coordonnateur Marketing et gestion de produits, à la Direction du développement des affaires et expérience client de SOQUIJ, Me Daniel Boyer, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque de droit de l’Université McGill et Me Didier Lluelles, professeur à la faculté de droit de l’Université de Montréal.
Me Luc Boulanger-Milot coordonnateur Marketing et gestion de produits, à la Direction du développement des affaires et expérience client de SOQUIJ, Me Daniel Boyer, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque de droit de l’Université McGill et Me Didier Lluelles, professeur à la faculté de droit de l’Université de Montréal.
L’outil se présente sous la forme d’un plugin inséré dans les programmes de traitement de textes comme Word. Son interface a également été améliorée ainsi que la façon de faire les mises à jour. « Nous sommes vraiment fiers du résultat, on sait qu’on va changer votre quotidien », a ajouté Me Abad.

« Nous sommes impressionnés par le travail effectué par SOQUIJ pour intégrer dans son outil les règles de références du guide McGill », a dit Me Daniel Boyer, bibliothécaire en chef de la Bibliothèque de droit de l’Université McGill.

« Cet outil améliore l’exactitude des références et des citations tout en étant simple à utiliser », a souligné Me Didier Lluelles, professeur à la faculté de droit de l’Université de Montréal.

4 des six programmeurs : Steve Gagnon, Guillaume Larente, Claudia Enciso et Josiane Fortin
4 des six programmeurs : Steve Gagnon, Guillaume Larente, Claudia Enciso et Josiane Fortin
Pour M. Lajoie, l’amélioration de cet outil correspond à la nouvelle vision de SOQUIJ et vise à aider les avocats à prendre le virage numérique.

L’outil coûte 75 dollars par mois pour un à quatre utilisateurs et 150 dollars par mois pour 10 à 24 utilisateurs par exemple.
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2 commentaires

  1. Me Daniel Atudorei
    Me Daniel Atudorei
    il y a 6 ans
    Me Daniel Atudorei
    Thumbs up pour la nouvelle interface et pour l'intégration des cours municipales.
    Il était grand temps.
    Est-ce moi ou l'option "nom exact" pour la recherche d'une partie a disparu?

    • Geneviève Gélinas (SOQUIJ)
      Geneviève Gélinas (SOQUIJ)
      il y a 6 ans
      Le nom exact apparaîtra toujours en premier dans les résultats
      Avec la nouvelle interface des Plumitifs, on a plus besoin de mettre l'option «graphie exacte» car les termes recherchés seront toujours affichés en premier dans les résultats, les variantes du nom suivront.

      Notez qu'au plumitif pénal, si vous ajoutez une date de naissance, l'équivalent de la «graphie exacte» s'appliquera et alors vous n'aurez plus que les résultats correspondant parfaitement au nom saisi. Ceci est problématique pour le chercheur car le nom d'une personne peut avoir été orthographié différemment (ou erronément) dans plusieurs dossiers. Par exemple, un sportif connu a des entrées aux plumitifs sous David, Dave et Davey.

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