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Qui sont les champions des fusions et acquisitions?

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Jean-francois Parent

2018-01-16 16:00:00

Découvrez les cabinets canadiens qui ont tiré profit d’une année faste ...

Les cabinets canadiens ont tiré profit d’une année faste sur le front des fusions et acquisitions...
Les cabinets canadiens ont tiré profit d’une année faste sur le front des fusions et acquisitions...
L'année a été bonne pour les cabinets: c'est ce que révèlent les plus récentes données du conseil juridique pour les transactions corporatives.

Ainsi, pour les transactions complétées, une valeur de 236 G$ US a été enregistrée en 2017, du premier janvier au 31 décembre, selon les données compilées par l'agence Thomson Reuters.

C'est un bond de 47 % par rapport à 2016.

Au total, les cabinets canadiens enregistraient 2 765 transactions complétées, pour une valeur de 236,4 G$ US en 2017.

L'année qui s'en vient devrait être aussi bénéfique pour les avocats de F&A : 3 786 dossiers étaient ouverts pendant la même période, pour une valeur annoncée de 239,6 G$ US.

Ça chauffe pour la première place

Certaines firmes se démarquent également par le nombre de transactions qu'elles ont complétées : c’est la firme américaine Sullivan et Cromwell qui décrochent la première place dans le palmarès canadien avec 65,7 G$ US, pour 15 transactions. La firme peine ainsi à coiffer sa plus proche rivale, la montréalaise McCarthy Tétrault. Cette dernière, avec 71 F&A menées à terme, affiche une valeur transactionnelle de 65,5 G$ US.

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Stikeman Elliott, avec 127 transactions finalisées dans la dernière année, affiche néanmoins une valeur transactionnelle totale « modeste » de 42,5 G$ US.

Blake Cassels et Graydon est l'autre cabinet qui se démarque avec 118 transactions, pour une valeur de 46,7 G$ US.

Osler, champion des futures transactions

Au chapitre des transactions annoncées, cependant, les cabinets canadiens font meilleures figures, alors que la moitié des douze premières positions de ce palmarès sont occupées par eux.

Osler ouvre le bal, avec une année 2018 qui l'occupera avec 112 transactions, qui s'élèvent à 55,2 G$ US.

Stikeman, jamais en reste, suit derrière avec 135 dossiers dans lesquels il s'impliquera, pour une valeur transactionnelle totale de 49,4 G$ US. Blakes est l'autre membre de ce triumvirat, annonçant 134 transactions de F&A pour une valeur de 49 milliards $US.

Quant à McCarthy, le cabinet montréalais ferme la marche, affichant 77 dossiers de F&A, pour une valeur de 21 G$ US.

L'année Blakes

La compilation de Thomson Reuters, qui couvre l'essentiel des transactions de fusions et acquisitions où les conseillers juridiques jouent un rôle, donne une mesure de l'importance relative des avocats canadiens sur la scène mondiale.

À cet égard, 2017 a été une année prolifique pour Blakes. Le cabinet torontois fondé en 1856 se retrouve dans au moins dix des 39 palmarès compilés par Thomson Reuters.

Blakes figure au 19e rang mondial pour la valeur des transactions annoncées en 2017 : les 160 dossiers de F&A entamés l'an dernier affichent une valeur transactionnelle de 182,4 milliards $US à l'échelle mondiale.

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C'est presqu'autant que la valeur des transactions complétées pendant la dernière année, alors que les 145 F&A enregistraient une valeur totale de 187,5 G$ US.

C'est notamment aux États-Unis que le cabinet s'illustre, alors que Blakes y conduit quelque 240 transactions, tant complétées qu'annoncées, ayant pour origine les États-Unis ou ayant pour cible une société américaine.

Le tout, pour une valeur totale de presque 500 G$ US—dans marché évalué en 2017 à 6 200 G$ US.
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