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L’ex-chef du litige chez Osler reprend du service

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Jean-francois Parent

2018-03-15 08:30:00

Un bailleur de fonds australien le sort de sa brève retraite…

L'ex-chef du litige chez Osler, George R. Hendy, reprend du service
L'ex-chef du litige chez Osler, George R. Hendy, reprend du service
Il n'aura fallu que deux ans pour que l'ex-chef du litige chez Osler, George R. Hendy, reprenne du service.

Le fonds d'investissement dans les litiges Bentham vient ainsi de lui confier le mandat de développer les affaires de la société australienne au Québec.

Bentham vient d'ailleurs d'y faire deux percées, finançant deux litiges québécois.

Ainsi, le bailleur de fonds financera en partie un litige impliquant la firme de Drummondville Bluberi Gaming, et une procédure privée dans le domaine de construction.

La chef des investissements pour Bentham au Canada, Tania Sulan, se félicite de cette prise. « George comprend bien les rouages du litige au Québec, en plus de connaître les gens. Ça en fait un excellent conseiller stratégique pour nous aider à percer. »

George R. Hendy, originaire de Sherbrooke, dit avoir eu la piqûre du droit quand, gamin, il entendait les avocats parler boulot au restaurant de son père.

Le Barreau 1972, qui a débuté sa carrière chez Ogilvy Renault, s'est démarqué dans les litiges commerciaux et corporatifs de toutes sortes : restructuration, caisse de retraite, concurrence, responsabilité du fabricant... Les quatre décennies de carrière de Me Hendy en font une recrue de choix pour Bentham, qui mise sur son expertise tant comme plaideur que comme administrateur de société pour établir une solide tête de pont au Québec.

Après son stage chez Ogilvy, il y devient avocat jusqu'en 1977, alors qu'il passe au cabinet qui allait devenir Davis Ward Phillips Vineberg. Il y devient associé en 1982.

C'est en 2001 que Osler vient le chercher pour lancer le groupe litige du bureau montréalais du cabinet fondé en 1862, en Ontario.

« Le groupe litige, au début, c'était moi », dira-t-il au moment de sa retraite, en 2015. Il a voulu être plaideur « parce ce que c'était ce dont les avocats parlaient au restaurant de mon père. Dans mon esprit, être avocat, c'était aller à la cour », confie-t-il.

Joint au téléphone à l'embarquement d'un vol qui allait l'amener à Hawaii, il n'a pas été possible de lui parler.

Outre l'analyse des demandes de financement faites à Bentham, George R. Hendy sera de l'équipe qui aura pour but de monétiser les dossiers financés et de mousser Bentham auprès des plaideurs et des contentieux des sociétés.

Il a été nommé le 12 février dernier.
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