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Il renonce à sa carrière d'avocat pour se lancer dans la planche à roulettes!

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éric Martel

2018-07-18 13:15:00

Cet avocat casse-cou largue son métier pour se lancer en affaires...

Me Alexandre Archambault
Me Alexandre Archambault
Se lancer en affaires est toujours considéré comme un pari risqué. Démissionner d’un emploi stable lorsque l’on a une famille pour se lancer dans l’industrie de la planche à roulettes l’est d’autant plus!

Cette semaine, Me Alexandre Archambault, un avocat ayant œuvré dans le domaine a propriété intellectuelle depuis près de 10 ans au sein de Robic, a décidé de quitter ses fonctions afin de se consacrer à temps plein à son entreprise de planches à roulettes électriques, rapporte La Presse.

« C'est tout un changement, mais j'étais prêt. Ça faisait un bout de temps que je savais que j'étais entrepreneur dans l'âme », explique le Montréalais de 36 ans.

Bâtir une famille a limité le temps qu’avait auparavant Alex (il se fait appeler ainsi) Archambault pour se livrer au vélo de montagne, au surf et à la planche aérotractée. Avide de sports de glisse, l’avocat a voulu s’acheter une planche à roulettes électrique.

Déçu par les modèles sur le marché, il s’est lié à son frère pour construire sa première planche formée de pièces achetées sur internet. Dès ses premières excursions à l’extérieur avec son prototype, Archambault se faisait accoster par des passants curieux. Une offre d’achat lui a même été soumise!

«  C'est là que j'ai réalisé qu'il y avait un potentiel. »


Une expertise juridique qui rapporte

Content de quitter la vie de bureau, l’avocat ne regrette pas sa décision. Au contraire, ses connaissances dans le milieu du droit lui permettent de protéger son invention.

« Un brevet va couvrir le design et la forme de la planche, un autre va couvrir la batterie flexible... Là-dessus, je n'ai pris aucun risque. »

Il faut dire que le père de famille a investi beaucoup de temps et de ressources dans son nouveau design. Avant de lancer l’entreprise Lacroix, en référence au Mont-Royal, Alex et son frère Patrick ont fait appel à un ingénieur passionné du surf qui a façonné leur prototype.

La planche est guidée par une télécommande tenue par son utilisateur qui dicte son accélération, tout comme son freinage. En tout temps, les planchistes peuvent consulter le niveau de leur batterie via une application connectée par Bluetooth.


L’offre ne suit pas la demande

Pour l’instant, Lacroix ne parvient pas à produire assez de planches pour satisfaire tous ses clients potentiels.

« On ne répond pas à la demande et on ne fait aucune promotion, aucune publicité, dit Alex Archambault. Tout est vendu sur internet. »

L’entreprise québécoise vend 80% de ses planches aux États-Unis au coût de 2 300 dollars américains.

Les Canadiens souhaitant mettre la main sur ce nouveau produit bénéficient d’un rabais sur le taux de change, n’ayant qu’à débourser 2 600 dollars canadiens.

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