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Quid du cannabis pour les étudiants en droit?

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Valentin Allain

2018-10-17 13:15:00

Les étudiants seront plus ou moins libres de fumer selon les facs. Droit-inc fait le point sur la question.

Les étudiants seront plus ou moins libres de fumer selon les facs.
Les étudiants seront plus ou moins libres de fumer selon les facs.
Si de plus en plus de campus appliquent une politique zéro pour le tabac, la situation est un peu différente en ce qui concerne le cannabis. En effet, la loi provinciale 157 interdit de fumer du cannabis sur les lieux d’enseignement, ce qui inclut les universités, mais ne dit rien concernant d’autres types d’usages.

Malgré cette base commune, les règlements relatifs à sa consommation ne sont pas les mêmes entre les différentes universités comme le montre le cas de plusieurs universités québécoises et d’Ottawa.

À l’UdeM

Du côté de l’Université de Montréal, c’est une ligne dure qui sera appliquée, ne laissant que peu de doutes aux étudiants sur les usages possibles.

« Il est interdit à quiconque de consommer du cannabis sous quelque forme que ce soit sur le campus », voilà ce qui est indiqué dans le règlement concernant le cannabis adopté le 24 septembre dernier par l’UdeM. Cela vaut d’ailleurs pour toutes les formes sous lesquelles pourraient être présentés le produit et les résidences universitaires.

À cette politique, il faut néanmoins ajouter deux exceptions. La première concerne un usage à des fins médicales sur présentation d’un justificatif (l’ordonnance d’un médecin), et la seconde exempte la consommation dans le cadre d’un projet de recherches.

Enfin, il sera évidemment interdit de vendre ou de cultiver du cannabis sur le campus.

À McGill

Du côté de la faculté anglophone, un ensemble de lignes directrices provisoires ont été définies pour encadrer la consommation et la possession de cannabis à l’Université McGill. À l’instar de l’UdeM, elles interdisent la consommation, sous quelque forme que ce soit, du cannabis sur le campus et les résidences étudiantes.

Pour autant, l’université prévoit quand même de créer un diplôme d’agriculteur spécialisé dans le cannabis, une nouvelle filière qui doit voir le jour à l’hiver 2019. L’établissement anglophone s’était déjà fait remarquer en mai dernier pour avoir proposé deux ateliers sur la production du cannabis.

À Laval

Pour ce qui est de l’Université de Laval, celle-ci tolère l’usage du cannabis sous certaines formes. Ainsi, un étudiant peut consommer du cannabis lors d’activités sociales étudiantes tenues après les heures de cours, en fin de soirée.

De leur côté, les étudiants qui logent dans une résidence universitaire pourront faire usage du cannabis tant qu’il n’est pas consommé sous la forme d’une cigarette.

La dernière exception, elle concerne les employés de l’Université qui disposent d’un billet médical validé par la Direction santé et mieux-être au travail (DSMET).

À Ottawa et Gatineau

Profitant de ce mercredi 17 octobre, l’Université Saint-Paul d’Ottawa a décidé de prendre les devants en interdisant dès le lundi 15 le fait de fumer sur le campus. Une interdiction valable donc autant pour la cigarette, que la cigarette électronique et pour tout autre type d’appareils.

Une décision qui va dans le sens de plusieurs établissements comme le Algonquin College d’Ottawa et l’Université du Québec en Outaouais.

À l’UQAM

Dans l’absence d’un règlement intérieur encadrant l’usage du cannabis dans l’enceinte des bâtiments de l’UQAM, c’est la Loi 157 qui servira de base légale. Comme évoqué au préalable, cela interdit de fait de fumer du cannabis sur le campus de l’université, hors exceptions liées à un projet de recherche ou pour des raisons médicales.
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4 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Pour une fois, les potheads de l'UQAM ont la meilleure politique
    i.e. celle qui ne consiste pas à dupliquer les lois et règlements existant, une pratique qui n'ajoute pas grand chose d'utile, mais qui permet à ses auteurs de se péter les bretelles en disant qu'ils prennent les choses en mains.

  2. MK
    Équité
    Par équité pour les parajuristes et même pour les techniciennes, pourquoi seulement parler des universités? Il faudrait parlé des cégeps par équité et pour s'assurer que nos futures collègues soient sensibilisé à ce qui les guettent.

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Jadis
    On est loin de l'époque où, au Cégep de Limoilou au salon vert, ça fumait la cigarette et du pot! On n'avait qu'à suivre l'odeur pour retrouver les illuminés du Cégep. Légaliser le produit a pour effet de le contrôler.

    • Consult
      Consult
      il y a 5 ans
      A l'assemblée nationale
      Les fumeurs de pot du cegep de Limoilou sont encore faciles à trouver - ils sont sur les banquettes de QS ;)

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