Un mariage de courte durée!

La lune de miel aura été brève entre le cabinet boutique Corposult et la firme Mitchell Gattuso, avec laquelle il avait fusionné l’an dernier.

Me Thierry Rassam, propriétaire de Corposult, confie à Droit-inc avoir décidé de faire marche arrière le mois passé pour faire cavalier seul depuis.

Le 1er juin 2017, Me Rassam et son ancien bras droit, Me Patrice S. César, avaient grossi les rangs du cabinet en droit des affaires et des marques de commerce montréalais Mitchell Gattuso.

Tenter l’expérience

Les deux jeunes avocats, qui avaient allié leur expertise en droit des affaires et en droit corporatif il y a sept ans, avaient été approchés par le cabinet. Tous deux avaient entrevu un beau potentiel de croissance de leur pratique à travers cette opportunité, disent-ils.

Me Rassam, passionné des nouvelles technologies et de leur apport potentiel dans l’univers juridique, était également intéressé à découvrir la réalité d’exercer en grand cabinet, ayant toujours travaillé à son compte depuis son assermentation au Barreau en 2011. Il s’était notamment donné pour mission d’automatiser certaines procédures via l’utilisation des technologies émergentes.

« Je voulais essayer la formule des grandes firmes, croyant que mes idées et ma vision pourraient s’arrimer aux leurs, dit-il. Mais les choses bougent différemment dans une grosse structure et j’ai réalisé que les changements que je voulais apporter étaient plus ou moins applicables à cette réalité. »

Bien qu’il ait apprécié l’expérience et que la défusion ait été conclue en bons termes, il croit plus favorable à sa pratique et à ses projets d’affaire de retourner à son ancienne formule pour se concentrer sur son nouveau défi entrepreneurial.

En effet, toujours en quête d’une nouvelle opportunité d’affaire, l’avocat et entrepreneur de 33 ans a récemment annoncé en primeur à Droit-Inc qu’il venait de faire l’acquisition de la compagnie SOS Ticket. De retour en solo, il pourra investir plus de temps dans la restructuration et la croissance de sa nouvelle entreprise et pratiquer le droit selon l’approche qu’il privilégie.

« Je travaille fort pour ma nouvelle compagnie et j’ai réalisé que j’avais plus à offrir à mes clients dans la façon que je pratique en solo », conclut-il.