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Les féministes des facs!

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Diane Poupeau

2019-03-19 15:00:00

Deux étudiantes en droit de l’UdeM et de McGill montent au créneau pour une vision plus intersectionnelle du milieu juridique!

Rachel Kohut, Anja-Sara Lahady et Souhila Baba. Photographes : Whitney Lewis-Smith et Maryam Ali.
Rachel Kohut, Anja-Sara Lahady et Souhila Baba. Photographes : Whitney Lewis-Smith et Maryam Ali.
Pourquoi le droit aurait-il besoin du féminisme? Peut-être ne vous êtes vous jamais posé la question. Pourtant, des étudiants et jeunes professionnels du droit canadiens à l'origine du mouvement ''Law needs feminism because''... vous invitent à y réfléchir.

Anja-Sara Lahady et Souhila Baba, étudiantes respectivement à l'UdeM et à McGill, ont repris le flambeau à Montréal d’une initiative qui a vu le jour en 2016

Chez ''Law needs feminism'', « nous essayons d'apporter une vision plus intersectionnelle du milieu juridique, nous pensons que d'autres voix devraient être entendues » explique Anja-Sara Lahady.

« Dans la profession, beaucoup de voix sont inexistantes car elles n'ont pas de plateforme, c'est pareil dans le système judiciaire. Certaines personnes sont marginalisées », ajoute Souhila Baba. Ces voix, ce sont celles des membres de groupes minoritaires, les femmes appartenant à des minorités visibles ou encore les personnes non binaires.

Le collectif entend donc faciliter le dialogue sur les questions liées au genre, à la diversité et à l'inclusion dans les facultés de droit, la profession juridique et le système judiciaire en général.

Changer le système juridique

Le Forum National à Halifax le 23 février dernier, photographe: Haley Anne MacPhee.
Le Forum National à Halifax le 23 février dernier, photographe: Haley Anne MacPhee.
L'objectif à terme? Aboutir, à force de pédagogie et de dialogue, à un « système juridique exempt de patriarcat, de sexisme, d'homophobie, d'homophobie, de racisme, d'exclusion et de dévalorisation continues des femmes et autres personnes », peut-on lire sur leur site.

Le collectif organise tous les ans, depuis 2017, un forum. Le premier a eu lieu à Montréal, le dernier en date s'est tenu le 23 février dernier à Halifax. L'événement est l'occasion de partager autour de la place des femmes dans le milieu juridique dans le cadre d'ateliers, de tables rondes et d'activités sur le féminisme et le système juridique.

Un comité travaille également sur la création d'une bourse qui serait allouée à un étudiant n'ayant pas les moyens de poursuivre des études en droit. Le collectif espère aussi publier un livre regroupant les portraits des campagnes des années passées.

#LawNeedsFeminismBecause

En 2016, ce sont Rachel Kohut et Vanita Sachdeva, toutes deux étudiantes à l'université McGill, qui avaient lancé une campagne sur les réseaux sociaux derrière le mot dièse #LawNeedsFeminismBecause. Le principe est simple : poster les portraits de 33 étudiantes et étudiants accompagnés de leur réponse à cette question.

C'est ainsi qu'on peut lire que le droit a besoin de féminisme car...

« … nous avons à travailler deux fois plus dur pour obtenir deux fois moins que les blancs de la classe moyenne ».
« … je ne suis pas trop sensible pour être avocate ».
« … 77 % d'hommes à travers le monde légifèrent sur des enjeux 100 % féminins ».
« … les femmes les plus marginalisées croupissent en prison ».

Plus de 1000 portraits

Robert Leckey, le doyen de McGill photographié en 2016 par Whitney Lewis-Smith.
Robert Leckey, le doyen de McGill photographié en 2016 par Whitney Lewis-Smith.
La campagne devient rapidement virale et s'étend à d'autres facultés de droit du pays. Elle dépasse même les frontières.

Aujourd'hui, le comité exécutif est composé de 17 membres, toutes des femmes, et l'association compte des chapitres dans 16 universités, jusqu'en Australie.

Plus d'un millier de portraits de femmes et d'hommes ont déjà été publiés.

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36 commentaires

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Courageuses et originales
    Je trouve que leur initiative est très originale (c'est du jamais vu). Elles sont très courageuses en plus (le milieu universitaire est hostile à leurs idées, c'est bien connu).

    • awa
      Sarcasme ?
      Est-ce sarcastique ? De mon souvenir, les féministes, gays et gauchistes en général étaient adulés à l'université. Ce qui exigeait une bonne dose de courage, en revanche, était de tenir des propos allant à l'encontre de ce nouveau catéchisme.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      D'accord
      Le féminisme est une cause très difficile à défendre car il y a peu de femmes. Il s'agit d'une cause qui n'est pas très à la mode comme, par exemple, l'environnement. Bonne chance quand même.

    • YB
      Troll ?
      Sérieusement ? On n'entend parler que de cela dans les médias. Par ailleurs, il y a plus de femmes dans les Facultés de droit que d'hommes...

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Le droit n'a pas besoin de ce féminisme là (et la société non plus)
    "La gauche obsédée par l'identitée", dont parle aujourd'hui Martineau, est la même que celle qui est obsédée par le type de féminisme colporté dans cet article, qui n'a aucun avenir hors du Tribunal canadien des droits de la personne, de la Commission des droits de la personne, de quelques potiches à la CSC, et dans certains partis politiques (PLC, PLQ, NPD, QS).


    http://www.journaldemontreal.com/2019/03/19/la-gauche-obsedee-par-lidentite

  3. YB
    Encore ?
    Non, le droit n'a pas besoin de féminisme, le droit a besoin de gens qui se préoccupent du droit plutôt que de sottises politiques.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    On a touché le fond du baril
    Vous tentez de discréditer un mouvement qui (je cite) "vous invit[e à] réfléchir" en vous basant sur une opinion de Martineau. En dénigrant au passage les juges de la CSC?

    Pour vrai, vous me faites perdre espoir en l'avenir de notre profession.

    • Urbain
      Urbain
      il y a 5 ans
      Facilité
      L'objectif de ce mouvement est d'imposer son idéologie, pas de réfléchir. Son invitation n'est que de la poudre aux yeux. Tout argument ou idée en désaccord avec leurs positions très explicites et sans nuances sera rejeté et on vous traitera de fasciste. Bel exemple immédiat : vous dénigrez la personne de Richard Martineau sans contredire ses idées mais en vous attaquant à sa personne pour tenter de le discréditer. Voilà ce qui est déshonorant pour la profession.

      « … nous avons à travailler deux fois plus dur pour obtenir deux fois moins que les blancs de la classe moyenne »
      Aucun rapport avec le féminisme puisque des femmes sont blanches aussi. Mais bon, c'est tellement une attaque facile c'est jours-ci. Doublé d'un discours raciste inversé et simpliste. Je me demande bien sur quelles statistiques elles se basent.

      « … je ne suis pas trop sensible pour être avocate ». D'accord, réfléchissons. le métier d'avocat est stressant. Je le déconseillerais à une personne sensible, qu'elle soit un homme ou une femme. Or, les femmes ne pleurent-elles pas souvent? Beaucoup plus souvent que les hommes? N'est-ce pas la une preuve que les femmes sont plus sensibles ?

      « … 77 % d'hommes à travers le monde légifèrent sur des enjeux 100 % féminins »
      Ce n'est pas en étant ultra-féministe ici que vous réglerez le sort de la planète. Au-contraire, cette attitude ultra dégoûtera les autres pays qui y puiseront des arguments pour freiner l'égalité homme-femme chez eux. Attaquez-vous à ces pays plutôt que sombrer dans la facilité et l'inutilité d'un combat déjà gagné ici. Zéro courage.

      « … les femmes les plus marginalisées croupissent en prison ». Voir réponse précédente.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Lisez bien Martineau
      Vous remarquerez que son billet est un peu son opinion, et beaucoup plus celles de d'autres observateurs de la scène politique. Le constat qu'il rapporte a d'ailleurs été fait bien au delà des frontières du Québec, aux États-Unis et en France, par exemple.

      Ici Martineau n'est qu'un porte parole, et pas du tout un visionnaire, car il a signé des billets d'opinion qui ne sont pas du tout cohérent avec les propos qu'il y rapporte. On peu même dire que c'est un porte parole qui arrive bien après tout le monde, alors que son rôle exigerait d'avoir un peu de flair, et de voir les choses venir.

      Si vous trouvez Martineau trop "beurre de pinotte", et que vous préférez vous tartiner du beurre d'amandes ou de sésame, lisez ces articles traitant du positionnement politique que Terra-Nova, le think-tank du parti socialiste français, proposait en 2011. Ce qui y est décrit ressemble beaucoup à la dynamique politique présente au Québec et au Canada:

      http://www.marianne.net/politique/quand-la-gauche-dit-adieu-aux-ouvriers-et-employes

      http://www.liberation.fr/futurs/2011/05/17/ouvriers-sales-et-mechants_736188

      http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pour-terra-nova-la-gauche-doit-93811

    • CFF
      Amen
      Well said.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      hahaha
      "vous dénigrez la personne de Richard Martineau sans contredire ses idées mais en vous attaquant à sa personne pour tenter de le discréditer"

      Comme c'est pas mal le modus operandi de Martineau, il y a une certaine justice là-dedans.

      Par ailleurs, Martineau n'a pas une belle plume et ses textes reflètent n'ont aucune profondeur. C'est mon avis même quand je suis en accord avec lui. Je n'ai jamais fini un de ses textes en passant qu'il avait présenté un point de vue avec approche inédite ou encore quelque chose d'original qui me fait féléchir. Il ne fait que présenter des amalgames de points de vue déjà présentés.

  5. CFF
    Blatant sexism
    >Aujourd'hui, le comité exécutif est composé de 17 membres, toutes des femmes, et l'association compte des chapitres dans 16 universités, jusqu'en Australie.

    Toutes des femmes, bien beau à voir. Pourquoi des femmes se prononcent-elles relativement à des problèmes de trans et de non-binaires? Si les hommes ne peuvent pas traiter des enjeux "100% féminins", comme on tente de nous le faire gober, de quel droit traiteriez-vous des enjeux "100% masculins", ou des autres genres qui n'existent pas?

    Aussi, encore une fois, c'est incroyable de s'attarder deux (2) seconde sur le monde dans lequel ces gens vivent. Ils sont complètement déconnectés de la réalité s'ils pensent sincèrement que les femmes n'ont pas leur mot à dire relativement aux enjeux (alors qu'elles sont la majeure partie votante de la population des pays dans lesquels elles ont le droit de vote).

    Allez donc prêcher vos beaux principes dans les pays où les femmes ont réellement besoin de féminisme, plutôt que de nous casser les oreilles avec votre extrêmisme et votre quête de pouvoir.

    • Legal Counsel
      Legal Counsel
      il y a 5 ans
      Thank you
      You said it all, my friend. These people live in Canada in the 21st century...they are among the most privileged human beings to have ever existed. But they don't want the "equality" they claim to desire. They want superiority. They want all the positive aspects of being a man, without any of the negatives.

      So they make up false narratives that left-leaning teachers and professors indoctrinate them with...the wage gap...patriarchy...lack of opportunity/victimhood status, etc. What a terrible thing to teach our young girls! Instead of showing them that, if they're competent and work hard, they can be anything they want to be, we churn out resentful activists who contribute nothing to society. We tell them that "men" and "society" are actively trying to keep them down. What a shame.

      So, no, law does not "need feminism". Law doesn't need feminism, social justice warriors or any other toxic identitarian ideology that judges people on anything other than their individual worth. The law needs jurists who are knowledgeable and well-informed, so we can help society navigate through the issues of tomorrow. We don't need bitter pseudo-activists burdening society.

      I agree with you...they should take their feminism to Saudi Arabia or Syria...places where gender inequality is a genuine issue.

    • SBS
      Thank you
      I totally agree with CFF and Legal Counsel. Sky is the limit for those who want to climb the stairs.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      interesting
      "They want all the positive aspects of being a man, without any of the negatives."

      So, what are the positives and negatives of being a man? I trust that you'll be able to provide an answer without resorting to stereotypes and simplistic notions borne from masculine privilege.

      "Law doesn't need feminism, social justice warriors or any other toxic identitarian ideology that judges people on anything other than their individual worth. The law needs jurists who are knowledgeable and well-informed, so we can help society navigate through the issues of tomorrow."

      So the issues of tomorrow are exclusive of feminism or social justice? Doesn't this statement demonstrate that ultimately you are simply using your own status (I suppose) as a baseline without really having a valid reason to do so except, I guess your interpretation of your birthright as a white male?

    • Legal Counsel
      Legal Counsel
      il y a 5 ans
      Oh boy...
      Ok...please excuse this tirade in advance. I have no quarrel with you in particular. But you're comments have caught me at a particularly sensitive time. But by referring to my "birthright as a white male" and my "masculine privilege", you reveal yourself to be a rabid identitarian ideologue. People like you are the reason Donald Trump will be re-elected in 2020.

      One of the jewels that the first-world West has bestowed upon humanity is the principle of the sovereignty of the individual; that principle that every human being has inherent value and worth, simply due to the fact that they are human. I know you probably hate Western society...you probably think it's an oppressive patriarchy, but I digress. Eschewing this principle, and attributing to every individual the attributes/characteristics that you associate with their "group" is the textbook definition, among other things, of racism.

      You presume I'm a white male, and that therefore, I no doubt have certain viewpoints and positions. As if, if you've met one white man, you've met them all. Don't quit your day job to become a clairvoyant. I'm a (very) black man. A second-generation African whose parents came to Canada during my youth as refugees. I have a very visible physical handicap. And, did I mention I'm gay? Also, my country of origin (it rhymes with Ligeria) puts people like me in jail for life or kills them. If I wanted to play the "intersectional victim hierarchy" game, I could give anyone a run for their money. But I don't. Because, contrary to our new brand of brain-dead third-wave feminists, I realized long ago that there is no virtue in victimhood.

      So, to address your question...what are the privileges of being a man? Let's see...I have greater physical strength than women. Especially in my upper body. I don't have to suffer through childbirth. And I can walk home at night, cutting through a dark alley, without being afraid that I will be attacked. Generally speaking, I can fend off most physical attacks. I get taken seriously, I don't get interrupted, my clothing is more practical, people don't try to poison my drinks, and I'm expected to be aggressive.

      The cons? Where do I begin? Let's see...starting in elementary school, young boys are penalized for being rambunctious, physical and having tons of energy. They get medicated to hell, or are discouraged from acting as comes naturally. Teachers expect them to act like little girls. So, male outcomes in elementary school are now much worse than those of girls. Men are more likely to drop out of high school. The vast majority of college and university students are women, even though you wouldn't know it. They shriek like banshees that there are still more men in engineering, even though that will change soon too.

      Men are more likely to be on unemployment. They are more likely to work outside, or to work manual labour jobs. they are more likely to lose jobs to outsourcing or automation. They are more affected by the opiate crisis. They are more likely to be the victims of crime, violent crime, gang violence, or to be recruited by gangs. They are more likely to be incarcerated. They are more likely to commit suicide successfully. Rates of depression and anxiety among men are now at par with women, but men still suffer more from psychotic mental illness. Men are more likely to die at work or have a workplace accident. They work more hazardous jobs. We are more likely to have to move to keep our jobs. We live, on average, 7-9 years less than women do. The family court system and family laws are profoundly misandrist. Men are criticized for not being sensitive and vulnerable, yet the strong, stoic, unexpressive men are rewarded by society. Women claim they don't like "bad boys", but the evidence is ample to the contrary. Men are more likely to be drafted into the military and die at war. The majority of the population that votes is not men. So don't get the impression that every single man you know is constantly living the "good life".

      What is more, women can choose to not have a career and stay home and raise a family. They can work part-time and have children simultaneously. Or they can focus on their careers. All three of those choices are applauded by society (and rightfully so). Men also have three choices: go to work, go to work and go to work. We aren't afforded the possibility of having the type of family life we would truly want. Men are success objects. They are judged by women based on what they can contribute financially to her life. That's why, when two female friends discuss the new man in one of their lives, the first question asked, inevitably, is "what does he do for a living?"

      So don't pull out this nonsense about the patriarchy, or the disproved "gender wage gap", or a secret cabal of men who supposedly conspire to keep women down. Let me clue you in on something. No one, out there in the world, cares enough about you to try to impede you. If your life isn't entirely what you want it to be, it's more likely the fault of the person staring back at you in the mirror, and not "men in society" who you've deluded yourself into thinking are conspiring against you. But if many women would realize this, their fragile little psyches would shatter into 1000 little pieces like dust in the wind. So, with the help of fake academic fields like "gender studies" or "women's studies", we have produced a generation of bitter, resentful activists who are bent on the destruction of Western society, instead of celebrating how lucky they are to live in the time and place they do.

      Let me tell you something. I'm a proud Canadian. but in the region of the planet I'm from, women don't have equal opportunity to men like they do here. At birth, their genitals are mutilated beyond belief. Their testimony in court is worth half of a man's, because their human value is considered to be half that of a man's. Women cannot decide their own fate, go to school, or even leave the house if a man in their vicinity doesn't approve. Those women need feminism. Those societies.

      But not here. Men and women are legally equal. We have equality of opportunity. Why anyone anywhere would strive for equality of outcome is a mystery to me. And just because the outcomes between men and women, in all aspects of life, are not always 100% equal, that "inequality" does not mean that an injustice is being perpetrated against women.

      And as far as our role as lawyers goes...in this polarized world, where people have lost the ability to think rationally, we need our jurists to have an objective, sober understanding of legal principles. One that isn't poisoned by any ideology, or any university's virtue-signalling concept of what "social justice" is. If everyone is losing their minds, we, lawyers, will at least be the responsible stewards of society who make sure the rule of law is applied correctly and in a uniform manner, to all peoples. It has nothing to do with my "birthright" as a man. Don't you ever reduce me to my group identity. I'm an individual. I'm not a mindless mouthpiece for a toxic ideology.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Voice of Reason
      I support this message.

    • SBS
      et voilà
      I am a women and I 100% agree with Legal Counsel. If people would just stop playing the victim and take action to change their life things will get 100% better for them.

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      impressionnant
      @Legal counsel : rien à ajouter.

    • SBS
      perte de temps
      What is the need to always compare women and men. Men and women are different so is every human being regardless of their gender. Aside for the basic needs (eat and sleep) each individual has differents needs and it is up to each of them to make sure they are fulfilled. I had a discussion with my son yesterday. He needs to take a specific medication and I told him that he needs top put that med in his list of basic needs and always make sure to have enough money to pay for his med.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Ce que j'aime...
      ...à propos de ce commentaire, c'est que l'auteur ne poste aucun lien vers des articles du J de M ou vers d'autres auteurs afin d'appuyer son propos. Certains commentateurs sur ce site devraient prendre des notes...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Wow
      Well said!

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Suivant
      @ce que j'aime

      1. Ça change quoi;
      2. Ce n'est pas parce qu'il ne met pas de lien qu'il n' pas consulté d'articles;
      3. Si c'est le cas, cette absence est plus reprochable que l'inverse (votre propos qui semble infondé);

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Bof
      Si t'as qq chose à dire ou à ajouter au débat t'as rien qu'à le dire. Pas besoin de référer à l'opinion de qqu'un d'autre. Me semble que c'est facile à comprendre. Tout l monde consulte des articles, des livres, la TV, etc. Ça peut façonner notre façon de penser. Pas besoin de référer à l'ensemble de tout ce qui est susceptible de t'influencer de près ou de loin. Aucunement reprochable. Bien au contraire.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      I call BS
      Yeah…

      So clearly your friends and colleagues have now identified who you are as I suppose that there is only one black, gay, visibly handicapped refugee from Nigeria who would post here. Should have just given your name at that point. Unless, of course some or all of this is BS….

      You who has benefited from tremendous advances in gay and handicapped rights (if your description is true), directly resulting from the work of the “social justice warriors” decried in the OP, still takes this position and makes those misogynistic discriminatory comments? Are you not aware that Montreal police still raided gay bars into the 90s? The older men and women who fought for the rights that you currently enjoy were being decried, criticized and ridiculed in exactly the same manner you do towards women. In many cases, they still are. Gay marriage, why can't they be happy with civil union, why must they desecrate the holy institution of marriage? Sound familiar? As a matter of fact, your cheerleaders here regularly come out and attack any position or person dealing with gender issues. Or is it ok to be gay but we draw the line at gender issues?

      So either you are incredibly ignorant of the past, incredibly inconsistent with your values, both, or, more likely, your story is pure unadulterated BS, the kind you only find on the internet posted by anonymous posters whose sole intent is trying to convince.

      Btw, couldn't help notice that in a post where you claim that women shouldn't complain, YOU list "I get taken seriously, I don't get interrupted" as advantages of being a man. Yep,sounds like equality to me.

      Finally, considering the requirements of the post, you’ve failed tremendously. Your comment is choked full of stereotypes and simplistic notions borne from masculine privilege:

      “young boys are penalized for being rambunctious, physical and having tons of energy. They get medicated to hell, or are discouraged from acting as comes naturally. Teachers expect them to act like little girls.”

      They shriek like banshees

      men still suffer more from psychotic mental illness
      The family court system and family laws are profoundly misandrist.

      Men are criticized for not being sensitive and vulnerable, yet the strong, stoic, unexpressive men are rewarded by society. Women claim they don't like "bad boys", but the evidence is ample to the contrary.

      fragile little psyches

      I get taken seriously, I don't get interrupted, my clothing is more practical, (…), and I'm expected to be aggressive.

      Men also have three choices: go to work, go to work and go to work. We aren't afforded the possibility of having the type of family life we would truly want.

      fake academic fields like "gender studies" or "women's studies", we have produced a generation of bitter, resentful activists who are bent on the destruction of Western society, instead of celebrating how lucky they are to live in the time and place they do.

      etc.

      Such a long-winded explanation, yet you couldn't do better?

    • Legal Counsel
      Legal Counsel
      il y a 5 ans
      Enough
      Once again, your comment betrays your inability to conceive of the world other than by the parameters of group identity.

      I don't have to justify my identity to you or anyone. My colleagues know I'm black (unless they're all literally color blind). They can see my handicap. Do they know my parents were refugees from Nigeria? Only a very select few. And do they know about my sexual orientation? No. Why? It's no one's business. And because I want my success to be reflective of my competence. I don't want to even suspect that my success is due to tokenism. Do you think every homosexual has to be stereotypically effeminate/fabulous and wear their "gayness" on their sleeve, lol? Like everyone in my life would recognize my "flagrant" homosexuality? No...the vast majority of my colleagues don't know all these details about me, because I'm more than my group memberships. I don't play victimhood politics, and I refuse to pull out the "gay card" at work.

      And don't explain the historical suffering of blacks and gays to me. I'm acutely aware of it. Do you know how patronizing it is when someone tries to explain something to you that you have complete knowledge of? What's the opposite of mansplaining, lol? The difference between gays and feminists is, for example, that gays in Canada were not legally equal to other people, whereas women are so, and have been, for quite some time. Society can thank the work of brave first and second-wave feminists for that. I mean that without sarcasm. Yet, today's third-wave feminists continue to pretend that they aren't equal to men. They choose to live in an alternate reality. They want to manipulate women by creating this false narrative of widespread female oppression. And, since every good story needs a villain, they've decided to crucify "white men". Just look at this week, for example. White men have been blamed for everything from the Christchurch shooting to Ilhan Omar's anti-semitism. The truth, however, is that women have every opportunity men do in our society. They can achieve every level of success. But putting yourself out there is a risky proposition. Success isn't guaranteed. So third-wave feminists try to convince other women (and the rest of us) that the "game" is rigged against them. It's a shame. How many young, female minds have been filled with this nonsense?

      As for the claims I make about men...they aren't of my own invention. I suggest you read the works of Dr. Warren Farrell, PHD... he is a noted feminist scholar and the face of second-wave feminism in the US. He exposed the hypocrisy of third-wave feminists. And then, they turned on him, despite the fact that he was the feminist movement's biggest, most visible champion in American academia in the 1980s and 1990s. The claims are quantitatively accurate. If you choose to disregard them, so be it. It doesn't change the fact they're true. And I don't see how my acknowledgement of them makes me a misogynist. That's what people like you do. You don't debate ideas. It bothers you that not every human drank the same Kool-Aid as you, so, instead of debating ideas, you make baseless ad hominem attacks. That's intellectual cowardice. How dare you accuse me of misogyny. I've been married for 20 years, and I'm the proud father of two beautiful young girls. And I've raised them to see through the nonsense peddled by gender ideologues. They're the type of women who will be somebody's boss some day, and they'll get there by being productive and competent, not by playing the victim card.

      I grow weary of debating you. With respect, I come to Droit-Inc to escape the nonsense going on in the world...I want to read dumb articles about the Course aux stages, etc. I wont be told how to feel or what to think by anyone. Especially when what "I feel" is objective reality, no more, no less. Am I happy with all of it? No. I wish men and women were doing better. I wish they weren't at each other's throats so much lately. History has shown that the human race not only survived, but thrived because men and women figured out, fundamentally, how to get along. And we'll need to remember that going forward. Our communities, our families, our economy and our planet are all facing problems that will require us all to be at our best in order to overcome them. But at this rate, I fear that one day, the Barbarians will literally and/or metaphorically be at our gates, and men and women in the West will be arguing about nonsense like whether our society is an oppressive patriarchy, or whether we actively discourage women from S.T.E.M. careers. That's not the world I want to live in. We can all do better.

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Re
      Je n'ai pas dit qu'il avait besoin de citer tous les articles qu'il a consultés. Le commentaire qui précédait laissait toutefois entendre qu'une opinion est mieux lorsque que la personne ne cite aucune source, ce qui est erroné à mon avis.

  6. Mk
    Franchement
    Il y a déjà bien assez de femmes dans les facultés de droit, dans les cabinet, dans la magistrature et au gouvernement pour représenter la gente féminine dans toutes les instances. Si ces demoiselles ne sont pas capables de remarquer cette évidence, je doute qu'elles aient leur place dans le domaine. Vers où s'en va le monde si on présume que l'autre ne peut pas nous comprendre, mais que nous somprennons l'autre.

  7. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Stricte vérité
    Je suis une femme & j'approuve à 100 % ce que Legal Counsel a écrit. Et v'lan dans les dents ! Je n'en peut plus depuis bien longtemps de leurs incessantes et destructives jérémiades. Ce n'est jamais assez. Elles ne parlent pas en mon nom, loin de là !

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Rapace
      Les femmes anti-féministes = la pire rapace. Au moins, évite de nuire à celles qui combattent pour tes droits.

    • SBS
      Wow!
      Elles devraient se battre pour leurs droits plutôt que d’essayer de se battre pour les miens. Just got a huge raise recently thanks to me and my work!

  8. CQFD
    CQFD
    Why law needs feminism? Because of the comments in this article.

  9. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Qu'en pensent les anciens de la fac de droit de McGill ?
    La faculté de droit de McGill, qui se targue d'être parmi les grandes de ce monde, marchera-t-elle dans les pas d'une autre "prestigieuse" université ?

    http://nationalpost.com/opinion/jordan-peterson-i-wish-cambridges-faculty-of-divinity-the-obscurity-it-deeply-deserves

  10. Dire non à la haine
    Dire non à la haine
    il y a 5 ans
    Avocat
    Aux féministes qui ont commenté le texte ci-dessus et qui n'ont à la bouche que les mots "privilège d'homme blanc", je dis ceci:

    Cela me fait peur de vivre dans une société où vos doigts accusateurs et votre haine deviennent le discours dominant dans les médias. De quel droit pointez-vous votre doigt accusateur et inquisiteur vers une catégorie de personnes à cause de leur genre et de leur couleur de peau? Vos accusations sont la forme de manifestation la plus crue de racisme et de sexisme imaginable. Comment pouvez-vous vous réclamer de l'égalité et de la lutte au racisme et pourtant bafouer tous les principes qui en découlent en ciblant une catégorie de la population et la rendant responsable de tous vos malheurs (on a vu en Allemagne dans les années '30 ce genre de mouvement, où une catégorie de la population était ciblée de cette manière, les "privilégiés", et on a vu ce que ça a donné). Nous sommes loin, très loin, du discours de Martin Luther King qui interpellait l'Amérique et appelait à juger les gens sur leur personnalité (caracter) et NON sur la couleur de la peau!

    Il est impossible de vous raisonner car on vous a lessivé le cerveau, empoisonné l'esprit avec des idées toxiques qui créent la division et la haine dans la société. Vous êtes devenu(e)s, les Social justice warriors, des agents de haine. Vous ne voyez pas que la société actuelle est celle qui offre le plus aux femmes, autant dans le temps(de toute l'histoire de l'humanité) que dans l'espace (aucun autre pays au monde). D'ailleurs, à ce sujet, voici un article qui résume les FAITS et les DONNÉES au sujet des avantages d'être femme en Occident au 21e siècle. Les FAITS et les DONNÉES indiquent que les femmes ont un léger avantage sur les hommes relativement à plusieurs indicateurs mesurés. Donc, si tant est qu'un sexe possède un avantage sur un autre, c'est vous, Madame, qui le possédez. Comme vous dites, chez your privilege, check your facts.

    Comment expliquer que des haineuses insistent pour parler de féminisme dans les facultés de droit alors que depuis 20 ans les facultés universitaires sont composées majoritairement de femmes à 70%, et plus généralement c'est également le cas dans une majorité de facultés universitaires? Quelles sont les étapes qui restent à accomplir dans l'écrasement et la marginalisation des hommes qui n'ont pas encore été accomplies et qui doivent satisfaire impérieusement votre soif de vengeance et de sang mâle? Qu'est-ce qui vous satisferait, maintenant? Faudrait-il que le nombre de femmes dans les facultés de droit dépassent les 90%?

    Dans votre aveuglement, vous ne voyez pas que ce monde est imparfait: il y a des injustices et de la souffrance, mais cela personne n'en est épargné. Les hommes ont une condition qui leur est propre avec leurs défis et leurs souffrances, tout comme les femmes (un précédent commentateur en a fait la nomenclature, mais vous méprisez tellement les hommes et les haissez tellement que cela ne vous fait pas un pli. La miandrie, la haine des hommes suinte de tous les pores de votre peau).

    Vous ne serez jamais satisfaite. Jamais ce ne sera assez. Votre "combat pour l'égalité" est en fait une fumisterie, un puits sans fond qui engloutira des milliers de victimes avant que les gens ne se réveillent réellement pour réaliser ce qui vous porte réellement: la haine.

  11. Avocat
    Avocat
    il y a 5 ans
    Dire non à la haine
    L'article auquel je faisais référence est ici:

    https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0205349

    Voyez: en Occident, les femmes ont un léger avantage sur les hommes dans presque toutes les données et mesures du bien-être, calculées et calculables.

    "We found that low levels of human development are typically associated with disadvantages for girls and women, while medium and high levels of development are typically associated with disadvantages for boys and men"

    Ce sont des FAITS, des DONNÉES, des STATISTIQUES (non traficotées), toutes choses auxquelles nos féministes nationales sont bien sûr allergiques.

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