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Un expert des F&A devient associé chez De Grandpré Chait

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Mathieu Galarneau

2020-01-07 15:00:00

Un professionnel du droit des affaires amène ses 15 années d’expérience en fusions et acquisitions au sein du cabinet. Qui est-il?

Me David Dropsy. Photo : Linkedin de David Dropsy
Me David Dropsy. Photo : Linkedin de David Dropsy
Me David Dropsy quitte DS Avocats pour devenir associé dans le groupe de droit des affaires de De Grandpré Chait. Droit-inc s’est entretenu avec lui pour connaître ses motivations.

Droit-inc : Comment s’est fait le saut chez De Grandpré Chait?

David Dropsy : C'est une question d'opportunité. La relation avec De Grandpré a été faite dans un cadre transactionnel, je représentais une partie, et De Grandpré, l'autre. C'était un deal assez compliqué, mais la transaction s'est très bien passée. J'ai beaucoup apprécié travailler avec eux. Après le deal, j'ai été contacté pour voir si j'étais intéressé à me joindre à eux, et on a commencé les échanges à partir de là.

Comment ça se passait auparavant chez DS Avocats?

J'ai été là presque quatre ans. J'étais occupé, j'avais des beaux dossiers, ça roulait bien. J'avais une bonne position chez DS également.

Alors qu'est-ce qui vous a motivé à prendre ce nouveau rôle d'associé chez De Grandpré Chait?

Chez De Grandpré, il y a un challenge pour continuer à faire grossir l'équipe en droit des affaires. Je dois avouer qu'à Montréal, De Grandpré n'est pas le seul bureau à m'avoir sollicité. Des avocats de 15 ans de Barreau qui font des fusions et acquisitions, il y en a pas beaucoup sur le marché. Tout le monde se les arrache, le marché est assez chaud à ce niveau-là.

Moi, je n'étais pas particulièrement ouvert à bouger, mais les choses se sont faites un peu naturellement. Je trouvais que l'opportunité était bonne. C'était le moment pour moi de devenir associé. Je me suis posé la question si je devenais associé chez DS maintenant ou si je prenais ma chance chez De Grandpré. Je me suis dit "qui tente rien n'a rien", et j'ai décidé de prendre ma chance!

Dans l’équipe, il y a déjà une dizaine d'avocats qui font du transactionnel, du droit des affaires, dans différents secteurs et industries. On a une belle équipe en fiscalité également. Ils cherchaient quelqu'un avec mon niveau d'expérience pour compléter cette équipe.

Vous avez développé une niche de clients français qui souhaitent s’établir et/ou se développer au Québec. Comment êtes-vous parvenu à faire votre place dans ce marché?

Bonne question! J'ai commencé à développer l'Europe quand j'étais président de la Jeune Chambre de commerce française, en 2009. Dans ce cadre-là, j'ai commencé à voyager en Europe pour rencontrer des clients potentiels, des contacts, etc. Ces relations sont restées. J'ai continué à développer cette niche, ce qui fait qu'aujourd'hui je vais encore régulièrement en Europe et je fais affaire avec plusieurs institutions en France. En parallèle, je développais aussi ma clientèle ici au Québec.

Vous avez votre Barreau en France également en 2012, accompagnez-vous également les entrepreneurs québécois en France?

Oui, je peux les accompagner, mais je dois avouer que je suis déjà assez occupé ici dans ma juridiction! La transaction purement européenne, je préfère la référer à mes confrères en France qui font ça de là-bas, c'est plus logique. On ne veut pas marcher sur les plates-bandes des uns et des autres. C'est important aussi d'avoir des références de nos collègues en France pour des clients ici, comme il y a beaucoup d'avocats français inscrits au Barreau du Québec. C'est un gentlemen's agreement.

Qu’est-ce que ça prend pour être un bon avocat en fusions et acquisitions, selon vous?

Il faut être intéressé par ce que font nos clients, comprendre ce qu'ils font, pour être capable de bien les conseiller. Par exemple, est-ce que la cible qu'on veut acheter fait du sens? Il faut comprendre cette cible, comment elle fonctionne, comment est-ce qu'elle comptabilise ses états financiers? Il faut avoir un sens des affaires au minimum. Ça arrive que suite au processus de due diligence, on se rend compte que ça ne collera pas.

Il faut être très organisé et très disponible, comme tous les avocats. Les clients aiment beaucoup quand on est capable de réagir rapidement.

Est-ce vous vous voyiez, il y a 15 ans, devenir associé dans un cabinet de la taille de De Grandpré Chait?

Dans un bureau d'avocats, nous sommes tous un peu travailleur autonome. Il y a différents types d'avocats, mon idée a toujours été de développer ma clientèle et de bien la servir. Ensuite, les choses se font d'elles-mêmes. On est approché par d'autres bureaux ou on grandit au sein de notre bureau et naturellement la question va se poser de devenir associé ou non. Aujourd'hui, je suis très content d'être associé ici. C'est une belle étape pour moi dans ma carrière.

Quand on commence, on s'imagine toujours partner dans un bureau, ça fait partie un peu du rêve!

Maintenant que vous êtes associé, allez-vous garder du temps pour faire des conférences comme vous faisiez avant?

Absolument! Il faut toujours continuer à faire ça, à différents niveaux. Il faut toujours continuer à se développer, surtout en transactionnel. "You're just as good as your last deal", dit la maxime. Donc, il faut continuellement être sur le marché, aller chercher de nouvelles transactions, et ça passe par faire des conférences, aller à des événements, s'impliquer sur des conseils de directions.
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