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Voici le nouveau big boss de Lavery à Québec

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Mathieu Galarneau

2020-01-27 15:00:00

Le cabinet est allé dégoter une grosse pointure en droit des affaires pour son marché de la Capitale-Nationale. Qui est-il?

Me Simon Clément. Photo : Site Web de Lavery
Me Simon Clément. Photo : Site Web de Lavery
Me Simon Clément quitte Stein Monast pour prendre sous son aile la direction du bureau de Lavery à Québec.

Le cabinet souhaite plus que jamais devenir un incontournable du droit des affaires dans la Capitale-Nationale et semble avoir trouvé sa perle rare pour y arriver. Entretien avec le Barreau 1999 sur ses réalisations et ses motivations.

Qui est Simon Clément, l'avocat?

J'ai travaillé chez Beauvais Truchon pour les cinq premières années de pratique, avant de sauter chez Langlois où je suis demeuré six ans. Par la suite, j'ai intégré l'équipe de Stein Monast et j'y ai oeuvré 10 ans. Ce qui me fait 21 ans de pratique à mon arrivée chez Lavery.

Je suis spécialisé en litige commercial et également en fusions et acquisitions. Je suis très impliqué dans le Club M&A depuis sa fondation à Montréal en 2009, qui fait du réseautage par transaction, et je suis devenu le président de la section Québec en 2012. Je siège au conseil consultatif du Club, en plus d'organiser le forum et le gala de l'association. Ça me permet d'être bien impliqué dans la communauté d'affaires.

Je représente une clientèle d'affaires qui ont des besoins tant en litige qu'en fusions et acquisitions. Mon implication dans le Club me permet de rencontrer beaucoup de gens dans le milieu transactionnel, mais qui ont aussi des besoins en litige.

Anik Trudel, chef de la direction de Lavery, vante votre « excellente réputation juridique », vos « aptitudes entrepreneuriales » et votre « notoriété dans le monde des affaires à Québec ». Comment avez-vous fait pour bâtir cette personnalité professionnelle au cours de votre carrière?

Ce n'était pas un « plan », c'est plutôt arrivé comme ça! Évidemment, j'ai un esprit entrepreneurial, et je me considère assez social également, ce qui me motive à m'impliquer beaucoup, notamment sur quelques conseils d'administration comme le Conservatoire d'art dramatique et musical. J'ai participé à beaucoup d'événements d'affaires et culturels à Québec.

Le fait d'avoir travaillé dans différents cabinets d'avocats m'a permis aussi de rencontrer différentes clientèles dans différents domaines, ce qui a élargi mes connaissances grâce aux personnes que j'ai pu rencontrer.

Devenir associé-directeur chez Lavery ne se fait probablement pas en criant « ciseaux! », alors comment on se prépare à prendre ce poste?

J'ai 47 ans, et j'estime que ça fait partie d'une certaine évolution dans ma carrière. Je ne peux pas dire que c'était quelque chose que j'avais envisagé! Je ne me voyais pas devenir associé-directeur un jour. J'aime la pratique du droit et le côté affaires du droit.

Par contre, quand Lavery m'a approché et m'a fait part du projet, et que les dirigeants m'ont expliqué leur vision du droit, du renouveau du droit, et leur belle philosophie quant au futur, ça m'a charmé. J'ai aussi rencontré l'associé-directeur qui était en place, Me Daniel Bouchard. Il a préparé le terrain pour moi et m'a expliqué les valeurs de Lavery. J'ai eu envie de sortir de ma zone de confort, de faire quelque chose de nouveau, mais aussi de contrôler. Mon mandat, c'est la croissance et le développement du bureau de Québec. C'est l'idée de faire ce que je faisais déjà, essentiellement, mais avec un rôle d'encadrement.

On dit aussi que le cabinet se redéfinit actuellement à Québec avec un nouveau bureau physique, notamment. Qu'est-ce qui motive ces changements en ce moment chez Lavery? Quelle sera votre stratégie dans ce contexte-là?

Lavery est un bureau plus que centenaire à Québec. C'est un cabinet qui a su s'adapter au cours des années aux réalités du droit, mais aussi aux réalités de la vie des professionnels aussi. La rénovation du bureau de Québec s'ancre dans cette réalité. On se recadre avec le traditionnel, tout en ayant une ouverture sur la démocratisation de la lumière, par exemple, avec des espaces de travail davantage collaboratifs.

Ça fait partie d'une vision et d'une réflexion qui a été faite, et moi maintenant, j'ai la chance de la mettre en application et de pousser notre collaboration avec les professionnels qui travaillent avec nous.

Au niveau de la stratégie de croissance, allez-vous amener votre vision?

Vous comprendrez que je suis toujours en période d'intégration et d'apprentissage. Pour les 90 premiers jours, je me suis engagé à rencontrer les différents professionnels du cabinet pour m'imprégner de l'ADN Lavery, connaître les forces et les faiblesses, pour prioriser les démarches. Il y a déjà un grand travail qui a été accompli par l'associé-directeur et des associés du conseil d'administration, il y a un plan d'affaires élaboré. Alors je vais prendre connaissance de tout ça pour cibler quelles seront les priorités pour nous à Québec et construire notre plan d'action à partir de là.

Je souhaite mettre mes atouts au service de ce que Lavery a à donner pour qu'on soit une encore plus grande force.

Le bureau de Québec, comment le voyez-vous dans un horizon de cinq ou dix ans?

Je vais être conservateur et dire qu'on sera pas loin d'avoir doublé nos ressources à ce moment-là. Pour le moment, c'est un bureau d'environ 25 professionnels. Si tout se passe bien, on aura doublé en nombre de professionnels. Je souhaite aussi qu’on soit très impliqué dans la société et dans le milieu des affaires à Québec, en prenant la place qui nous revient.

Allez-vous garder vos activités de juristes avec votre clientèle dans votre quotidien, ou vous souhaitez vous concentrer sur l'administration?

Je reste avocat de litige et je demeure impliqué dans mes affaires. Je demeure à la tête du Club M&A de Québec également. La clientèle que j'ai développée durant ma vingtaine d'années de pratique me suit toujours. On est dans le processus de transfert et ça va bien. Je veux conserver ma pratique parce que je trouve ça important parce que pour comprendre le marché juridique, il faut le vivre de l'intérieur.
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