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Trois diplômées de l’UQAM à la Cour suprême!

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Florence Tison

2020-04-21 15:00:00

Cette année, tous les auxiliaires québécois candidats à un poste à la Cour suprême du Canada ont été recrutés. L’UQAM y est bien représentée...

La Faculté de science politique et de droit de l’UQAM annonçait la semaine dernière que trois de ses diplômées ont été recrutées afin de travailler comme auxiliaires juridiques auprès de la Cour suprême du Canada en 2021-2022.

Me Mathilde Viau-Tassé sera auxiliaire juridique auprès du juge en chef Richard Wagner, Me Isabelle Laliberté auprès du juge Malcolm Rowe et Mme Véronique Faucher-Lefebvre auprès de la juge Suzanne Côté.

« La formation reçue à la Faculté, axée sur l’analyse critique du rôle du droit dans la société, rend nos candidat.e.s particulièrement bien outillé.e.s pour assister les juges de la Cour suprême dans la résolution d’affaires complexes et d’importance nationale », souligne le Faculté de science politique et de droit de l’UQAM dans un communiqué.

Chaque année, des centaines d’étudiants et de diplômés posent leur candidature pour ces postes prestigieux au plus haut tribunal du pays. Le processus de sélection est rigoureux.

À l’UQAM, ce processus débute par une sélection interne menée par un comité composé cette année du Doyen, Me Hugo Cyr, qui a lui-même été auxiliaire juridique auprès du juge Ian Binnie en 1999-2000, et de deux nouveaux professeurs à la Faculté, Me Gabriel-Arnaud Berthold (auxiliaire auprès du juge Louis LeBel en 2013-2014) et Me Guillaume Laganière (auxiliaire auprès de la juge en chef Beverley McLachlin en 2013-2014).

L’an dernier, deux diplômés de la Faculté, Me Louis Guilbault et Me Johannie Dallaire, avaient eux aussi été sélectionnés, respectivement par le juge en chef Richard Wagner et le juge Russell Brown.

« L’annonce des candidates retenues cette année démontre à nouveau la force et la pertinence du programme de la Faculté ainsi que les parcours et les aptitudes exceptionnels de nos étudiant.e.s. et diplômé.e.s », conclut la Faculté, qui adresse ses félicitations à ses trois anciennes étudiantes.

Mathilde Viau-Tassé (LL.B., 2018; BRIDI, 2015) (l’honorable juge en chef Wagner)

Me Mathilde Viau-Tassé
Me Mathilde Viau-Tassé
Me Viau-Tassé est diplômée du baccalauréat en relations internationales et droit international de l’UQÀM et du baccalauréat en droit de l’UQAM. Elle a terminé au premier rang de sa promotion à la Faculté et obtenu de nombreux prix et bourses durant ses études.

Me Viau-Tassé détient également une maîtrise en anthropologie juridique de l’Université de Montréal. Son mémoire portant sur « les stratégies sociojuridiques des professionnelles impliquées dans la défense des droits des femmes en situation de violence domestique à Mumbai » a bénéficié du financement des grands organismes subventionnaires (CRSH et FQRSC) et lui a valu la mention « exceptionnelle ».

Très engagée dans son milieu, Me Viau-Tassé s’est impliquée bénévolement dans de nombreux organismes des milieux universitaires et communautaires. Depuis juin 2019, elle travaille comme avocate-recherchiste à la Cour d’appel du Québec, d’abord auprès du juge Nicholas Kasirer puis, suite à sa nomination à la Cour suprême, auprès de la juge Lucie Fournier.

Isabelle Laliberté (LL.B., 2017) (l’honorable juge Rowe)

Me Isabelle Laliberté
Me Isabelle Laliberté
Me Laliberté est diplômée du baccalauréat en droit de l’UQAM. Au cours de ses études en droit, elle a travaillé notamment comme auxiliaire de recherche auprès du professeur Vincent Karim, collaborant à ses ouvrages sur les obligations et le cautionnement.

Me Laliberté a agi pendant trois ans comme coordonnatrice de la Clinique juridique itinérante et veillé au bon déroulement de ses activités, notamment en encadrant le travail d’une vingtaine d’étudiant-e-s de différentes facultés de droit au sein de neuf refuges pour personnes sans-abris de Montréal. Elle fut finaliste dans la catégorie Avenir Environnement de Forces Avenir, une organisation prestigieuse qui récompense l’implication étudiante à travers le Québec.

Depuis juin 2018, Me Laliberté travaille comme avocate-recherchiste à la Cour d’appel du Québec, auprès du juge Stephen W. Hamilton.

Véronique Faucher-Lefebvre (LL.B., 2020) (l’honorable juge Côté)

Me Véronique Faucher-Lefebvre
Me Véronique Faucher-Lefebvre
Mme Faucher Lefebvre vient de terminer son baccalauréat en droit à l’UQAM en tête de sa promotion. Elle a obtenu la première meilleure note de sa cohorte dans plusieurs cours, dont notamment Droit des biens et de la propriété et Droit de la responsabilité civile, en plus de travailler comme auxiliaire de recherche pour les professeurs Gaële Gidrol-Mistral et Lucie Lamarche.

Mme Faucher-Lefebvre a également participé à l’édition 2019 du concours de plaidoirie Pierre-Basile Mignault. L’équipe de l’UQÀM dont elle faisait partie a remporté le concours et obtenu la Coupe du bâtonnier (meilleure équipe), la Coupe de l’Association des professeurs de droit du Québec (meilleur mémoire) et la Coupe SOQUIJ (deuxième meilleur mémoire).

Mme Faucher-Lefebvre étudie présentement à l’École du Barreau et continue de travailler comme chercheure au sein du Groupe de réflexion en droit privé (GRDP) de l’UQAM. Elle effectuera son stage de formation professionnelle au sein du cabinet Borden Ladner Gervais.
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12 commentaires

  1. PL
    Ça paraît mal
    Ça paraît mal pour McGill????

    • Pl
      McGill se fait chauffer
      Il est quand même piquant de constater à quel point, McGill hse fait chauffer par cette jeune université. Elle se fait aussi chauffer dans les concours de plaidoirie par cette jeune université.

  2. Mk
    Bravo
    Bravo à mon alama mateur! Et oui je suis allé à l'université pour assister à des cours avant de commencer à travailler!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 3 ans
      à l'université, vraiment?
      Si vous y avez appris votre droit aussi bien que votre latin, je plains vos pauvres clients de vous avoir comme avocat!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 3 ans
      Assister?
      Assister comme auditeur libre?

  3. Mickeymo
    Mickeymo
    il y a 3 ans
    Bien fier
    Bravo à mon alma mater. Un jour viendra bientôt où le mépris et les moqueries pour cette institution cesseront et cette faculté de droit sera reconnue à sa juste valeur. Le programme de droit innovant, évolutif et dynamique de cet institution a fait ses preuves et se compare tout aussi avantageusement depuis de nombreuses années.
    J'ai obtenu mon L.L.B. en 1992 et le fait d'être allé à l'UQAM n'a quant à moi, jamais été un obstacle à l'ascension de ma carrière.

    Je me plait à dire qu'au-delà du programme de droit, il y a aussi les qualités et le potentiel de l'étudiant. Bravo!

  4. Samuel Robichon
    Samuel Robichon
    il y a 3 ans
    Bravo!
    Les gens commenceront à saisir que l'UQAM forme, elle aussi, d'excellent(e)s juristes. Le succès de l'UQAM à tous les concours de plaidoiries aurait déjà dû convaincre le milieu.

    Félicitations aux trois diplômées, ce sera certainement une experience des plus enrichissantes

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 3 ans
    Un retour de balancier après la "célébration" LGBTiste ?
    L'année dernière on diffusait, avec tambours et trompettes, l'arrivée prochaine d'un(e) trans parmis les stagiaires de la CSC, dans ce qui avait tout l'air d'un choix qui cristalisait tout ce qui est cher au petit monde gravitant autour de la CSC: ambiance politique et médiatique lgbtico-centrée, rejet du conservatisme politique incarné par la loi sur la laïcité, et chouchoutage de McGill et de son doyen progressiste.

    Après ce choix qui a dû laisser des traces dans l'opinion, il semble que la CSC tente maintenant de soigner son image au Québec avec un choix "populo", et pour ça il n'y a rien de mieux que l'UQAM.

    Dans quelques années le bon peuple se fera dire que la loi 21 est inconstitutionnelle, mais on pourra prétendre que la CSC n'a pas de bien anti-Québecois car elle embauche même des étudiants de l'UQAM !(un peu comme ces racistes qui disent avoir un ami noir).

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 3 ans
      Pêché
      La comparaison est boîteuse.

      Premièrement il ne s'agirait pas d'un "retour de balancier" puisque selon vous mettre l'accent sur l'arrivée d'un lgbt à la Cour suprême et l'arrivée de trois personnes de l'UQAM participerait plutôt à faire pencher toujours plus la Cour suprême vers la gauche. Il s'agirait plutôt de continuité.

      Deuxièmement, si la Cour suprême voulait un uqamien de service, elle n'en a besoin que d'un seul pour bien paraître. Pas besoin de trois. Sinon aussi bien ne prendre que des stagiaires de cette université. Je suis plutôt convaincu que ces personnes ont été prises pour leurs qualités et non leur provenance, ne vous en déplaise.

      Troisièmement, depuis quand la Cour surpême tente de soigner son image pour justifier ses jugements ? Elle a toujours rendu le même type de décision depuis 30 ans.

      Quatrièmement, la Cour surpême n'a pas besoin d'engager des étudiants de l'UQAM pour engager québécois et prétendre ne pas être anti-Québec. Elle engage ou engageait déjà des stagiaires de toutes les universités québécoise.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 3 ans
      Vous confondez Québécois et résident du Québec
      "Elle engage ou engageait déjà des stagiaires de toutes les universités québécoise."


      Une personne qui réside au Québec, mais qui vomit tout ce qui est québécois, n'est pas québécoise.

      Faites un petit sondage auprès de ces manifestants barbus anti-loi 21 pour leur demander s'ils se définissent comme québécois, et 99% d'entre eux diront qu'ils sont "canadian". Les plus insolent ajouteront qu'ils ont immigré au Canada, et non Québec, un pays ou l'anglais est une langue officielle, et qu'ils ne voient donc pas pourquoi ils devraient apprendre le français.

      Soit dit en passant, beaucoup d'étudiants de McGill ne résident au Québec que pendant leurs études. Parmis eu il y a même des "migrants économiques intérieurs au Canada", venu d'autres provinces pour profiter des frais de scolarité plus bas ici que dans bien d'autres provinces. Le gouvernement provincial a mis en oeuvre une mesure pour décourager cette pratique en haussant les frais de scolarité de ces touristes académiques, mais les plus motivés (souvent les plus pauvres) décident de résider 2 ans au Québec pour pouvoir ensuite payer les mêmes frais de scolarités que les résidents. Quand vous vous faites servir un café à 7$ chez Starbucks par un unilingue anglophone, il s'agit parfois d'un de ces étudiants en pause qui traverse le désert, d'une jobine à l'autre, en espérant rejoindre la terre promise.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 3 ans
      Investissez dans Dupa Genetics
      Chère Anonyme, je vous écris concernant votre frustration à l'égard des jeunes québécois vomissant sur « tout ce qui est québécois », amateur de café à 7$ et d'un service unilingue anglophone. Je vous invite à investir dans DUPA Genetics afin d'obtenir vous auss votre enfant prodige.

      Bien à vous.

      https://www.youtube.com/watch?v=N9EN58qF32k

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