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Un avocat anti-féministe sur une lancée meurtrière se suicide

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Florence Tison

2020-07-24 12:00:00

Soupçonné d’avoir tué le fils d’une juge et blessé son mari avocat, on découvre qu’il a peut-être assassiné un autre avocat…

Me Roy Den Hollander. Photo : CNN.
Me Roy Den Hollander. Photo : CNN.
L’avocat américain en droit de la personne Me Roy Den Hollander se serait suicidé par balle après avoir tué le fils d’une juge fédérale et blessé le mari de celle-ci, lui-même avocat, à leur domicile du New Jersey, selon l’hypothèse du FBI.

Me Den Hollander, 72 ans, aurait revêtu l’uniforme d’un livreur de FedEx pour aller frapper à la porte de la résidence de la juge Esther Salas, qui elle s’en est tirée indemne.

Les policiers ont retrouvé la photo et le nom d’une autre juge dans la voiture du principal suspect : la juge en chef de New York Janet DiFiore.

Furieux et cancéreux en phase terminale

Le FBI a maintenant établi des liens entre Den Hollander et le meurtre d’un autre avocat en droit de la personne plus tôt ce mois-ci, Me Marc Angelucci. Là encore, le suspect recherché portait un uniforme de livreur, révèle l’Associated Press.

La victime Marc Angelucci était tout comme Den Hollander impliqué dans des poursuites alléguant des discriminations basées sur le sexe.

La juge Salas, qui a perdu son fils de 20 ans et dont le mari se remet d’interventions chirurgicales, devait présider l’un de ces procès intenté par Den Hollander et visant à autoriser toutes les jeunes femmes à s’enrôler au service militaire.

L’avocat a dû se retirer des procédures à cause d’un cancer incurable diagnostiqué en octobre 2018.

Selon le président de la National Coalition for Men, Harry Crouch, Me Roy Den Hollander était furieux de ne pas avoir été impliqué en tant qu’avocat dans une poursuite semblable intentée par Me Marc Angelucci. Harry Crouch le décrit comme un homme très hostile.

L’avocat se décrivait lui-même comme un anti-féministe et remettait par exemple en doute la constitutionnalité des soirées « Ladie’s Night » dans les bars. Il a également poursuivi l’université Columbia parce qu’elle offrait un programme d’études féministes.

Dans plus de 2 000 pages de publications souvent misogynes et xénophobes en sur le web, Den Hollander s’en prenait fréquemment à la juge Salas et à d’autres femmes juges. Il a d’ailleurs écrit vouloir utiliser le temps qu’il lui reste sur Terre à « even the score » (rendre la pareille) à ses ennemis en utilisant la « justice cowboy ».
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1 commentaire

  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 3 ans
    Les exécutant sont souvent recrutés chez les êtres instables
    Et les médias friand de buzz montent en mayonnaise tout ce qui n'est pas woke chez le suspect, mais n'évoquent pas le plus pertinent:


    "
    Not mentioned in the sensationalistic media coverage of Den Hollander’s past is the lawyer’s stint with Kroll Associates, a shadowy firm with ties to US and Israeli intelligence. Known informally as the “private CIA,” Kroll’s ranks were stacked with former agents of the CIA, FBI, Mossad, and MI6. A member of the Bush family sat on its advisory board before that was dissolved in 1991, and then-Arkansas Governor Bill Clinton hired the firm during his first presidential campaign that same year. Den Hollander officially worked for Kroll from 1999 to 2000, but given that the company has long worked closely with lawyers, his relationship with it may have begun (or continued) in an unofficial capacity.

    Given that Judge Salas was assigned to a lawsuit by Deutsche Bank investors against the firm less than a week before her son and husband were shot, Kroll’s connections with that bank are also noteworthy – and absent from any media speculation on Den Hollander’s motives.

    After leaving Kroll Associates in 2008, founder Jules Kroll launched Kroll Bond Rating Agency, a credit rating agency that has become something of a second home for high-ranking Deutsche Bank staff, employing over half a dozen VP-level and above staff. The cozy “revolving door” relationship has seen KBRA vociferously defend Deutsche Bank in the press against allegations of wrongdoing – no matter how well-founded.
    "


    http://www.rt.com/usa/495429-salas-shooter-motives-speculation-epstein/

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