Nouvelles
Un Indien dans la ville
L'équipe Droit-inc
2010-03-29 15:00:00
Ogilvy Renault a annoncé aujourd'hui que l’ancien chef de l'Assemblée des Premières Nations Phil Fontaine se joindra au cabinet à titre de conseiller principal.
« Phil sera un atout incroyable pour Ogilvy Renault et nous sommes ravis de l'accueillir au sein du cabinet, déclare John Coleman, associé-chef de la direction d'Ogilvy Renault. Le grand leadership qu'il démontre dans son travail auprès du gouvernement et des entreprises canadiennes et internationales est sans pareil. Nos clients et l'ensemble du cabinet tireront grandement profit de ses conseils et de son savoir. »
M. Fontaine conseillera des clients et des membres du cabinet à tous les bureaux d'Ogilvy Renault, dont celui qui vient d'ouvrir à Calgary. Le bureau de Calgary permet au cabinet de fournir à ses clients canadiens et étrangers des services juridiques spécialisés de haut niveau en droit de l'énergie.
« Dans plusieurs domaines, les projets ne peuvent progresser qu'en collaboration avec les Premières nations du Canada, affirme M. Fontaine. Je suis impatient de travailler avec l'équipe d'Ogilvy Renault afin d'aider les entreprises et les Premières nations à réussir à travailler ensemble dans le cadre d'opérations qui profiteront aux deux groupes. »
M. Fontaine est le chef national qui a servi le plus longtemps de l'histoire de l'APN et le seul à avoir été élu pour trois mandats. Il a joué un rôle déterminant dans la sensibilisation de la population à l'importance des droits de la personne dans la vie de tous les Canadiens et des Premières nations en particulier. Il a eu l'honneur de se voir décerner un Prix national d'excellence décerné aux autochtones en 1996 et détient des doctorats honorifiques en droit de quatre universités canadiennes et du Collège militaire royal du Canada.
En tant que chef national de l'APN, M. Fontaine a mené à bien la résolution et le règlement de la tragédie vieille de 150 ans concernant les pensionnats indiens, laquelle s'est conclue par les excuses historiques du gouvernement canadien. Il a également signé la Déclaration de parenté et de coopération entre les peuples et nations autochtones d'Amérique du Nord et a été le premier leader autochtone à prendre la parole devant l'Organisation des états américains.
Le 18 mars 2010, à Montréal, il a reçu le prix Equitas pour l'éducation aux droits humains, qui reconnaît et célèbre les contributions exceptionnelles apportées au domaine de l'éducation aux droits de la personne.
7 commentaires
Anonyme
il y a 13 ansBravo Ogilvy Renault. Merci pour ce geste envers les premières nations autochtones et indiennes. Le Canada leur appartient
Anonyme
il y a 13 ans...Max pourra lui livrer sont quart-poitrine traditionnel.
Anonyme
il y a 13 ansVive les plûmes. Un peu de fantaisie chez les avocats. Voir un homme déambuler avec son chapeau de plûmes doit égayer les autres avocats.
Quelle belle idée !
Anonyme
il y a 13 ans>Vive les plûmes. Un peu de fantaisie ...
Les plumes, c'est pour aller brailler à l'ONU ou devant les caméras. Hors du contexte d'opérette médiatique, il a son écran plasma comme tout le monde (sauf qu'il ne paye pas de taxes).
C'est ironique que son savoir va maintenant profiter au "grand capital", puisque son employeur représente plus souvent des développeurs que des bandes indiennes.
Meaucarré
il y a 13 ansSerait-ce contraire à la Nétiquette que de critiquer la rédaction de Droit-inc.com pour le choix de cet intitulé déplacé?
Anonyme
il y a 13 ans>Censure quand tu nous guettes...
>...cet intitulé déplacé?
C'est le titre d'un film "comique", français.
Ne peut-on pas avoir un peu d'humour de nos jours sans se faire emmerder ?
Meaucarré
il y a 13 ans> >Censure quand tu nous guettes...
> >...cet intitulé déplacé?
>
>
> C'est le titre d'un film "comique", français.
>
> Ne peut-on pas avoir un peu d'humour de nos jours sans se faire emmerder ?
Dans mon commentaire précédent, qui a été censuré, je demandais si par hasard, il n'y aurait pas un Kwik-E-Mart sur la réserve de Phil Fontaine.
J'aurais moi-même aimé pouvoir faire une blague sans me faire emmerder par la rectitude politique, mais bon, il semble que cela ne soit pas possible.