Bastarache
Où sont-les femmes ?
Natacha Mignon
2010-05-12 10:15:00
Une "honte", "misogyne" et "totalement anachronique" ? De qui parle-t-on à votre avis ?
À peine la nouvelle sortie de la composition de la commission Bastarache révélée sur droit-inc.com, vous étiez plusieurs à vous offusquer du manque de représentativité des femmes, désormais dénoncée unanimement dans les médias québécois.
En fait, on ne peut même pas parler de manque de représentativité, car à la commission Bastarache, elles sont carrément absentes. C'est 8 à 0 pour les hommes!
Pour Marie-Claude Lortie, journaliste à La Presse, « le scénario à l’air sorti d'un épisode de Mad Men, façon 1961. »
La journaliste a recueilli un ensemble de réactions d’avocates qui unanimement condamnent le manque de représentativité. En fait, elles sont vraiment en colère.
«Rien ne peut expliquer un tel déséquilibre», a dit Me Pascale Pageau, de Delegatus et présidente du Comité sur les avocates dans la profession du barreau de Montréal à la journaliste.
Même son de cloche à Québec, où le Journal de Québec se fait l’écho des propos tenus par Me Catherine Morissette, journaliste sur notre site et ancienne députée adéquiste de Charlesbourg.
« En parcourant la liste, ça m’a immédiatement sauté aux yeux : il n’y a que des nominations d’hommes jusqu’à présent! Autrement dit, les postes les plus prestigieux, les plus importants sont uniquement occupés par des hommes! Un boy’s club! », a-t-elle écrit.
Interrogé par notre confrère Taïeb Moalla, Guy Versailles, directeur des communications de la commission Bastarache, a relevé l’absence de femmes et indiqué que cela « procède certainement pas d’une volonté d’exclure des femmes. Me Bastarache a recruté les gens en fonction des leurs compétences et de leur expérience dans des commissions d’enquête antérieures. »
Voilà, vous l'aurez compris, il n'y avait pas de femmes aussi compétentes que ces Messieurs!
En fait, on ne peut même pas parler de manque de représentativité, car à la commission Bastarache, elles sont carrément absentes. C'est 8 à 0 pour les hommes!
Pour Marie-Claude Lortie, journaliste à La Presse, « le scénario à l’air sorti d'un épisode de Mad Men, façon 1961. »
La journaliste a recueilli un ensemble de réactions d’avocates qui unanimement condamnent le manque de représentativité. En fait, elles sont vraiment en colère.
«Rien ne peut expliquer un tel déséquilibre», a dit Me Pascale Pageau, de Delegatus et présidente du Comité sur les avocates dans la profession du barreau de Montréal à la journaliste.
Même son de cloche à Québec, où le Journal de Québec se fait l’écho des propos tenus par Me Catherine Morissette, journaliste sur notre site et ancienne députée adéquiste de Charlesbourg.
« En parcourant la liste, ça m’a immédiatement sauté aux yeux : il n’y a que des nominations d’hommes jusqu’à présent! Autrement dit, les postes les plus prestigieux, les plus importants sont uniquement occupés par des hommes! Un boy’s club! », a-t-elle écrit.
Interrogé par notre confrère Taïeb Moalla, Guy Versailles, directeur des communications de la commission Bastarache, a relevé l’absence de femmes et indiqué que cela « procède certainement pas d’une volonté d’exclure des femmes. Me Bastarache a recruté les gens en fonction des leurs compétences et de leur expérience dans des commissions d’enquête antérieures. »
Voilà, vous l'aurez compris, il n'y avait pas de femmes aussi compétentes que ces Messieurs!
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10 commentaires
Anonyme
il y a 13 ansMe Bastarache devait avoir en tête la chanson de Brassens...
Solo
il y a 13 ansA suivre cette logique, iI faudrait aussi que 18% des membres de la Commission soient anglophones, 6% des gens "de couleur", 45% des gens du Grand Montréal, 4% des protestants, etc. Get a life !
Anonyme
il y a 13 ans>>> A suivre cette logique, iI faudrait aussi que 18% des membres de la Commission soient anglophones, 6% des gens "de couleur", 45% des gens du Grand Montréal, 4% des protestants, etc. Get a life !
Et toi, get an open mind! Les juges sur le processus de nomination desquels la commission va enquêter, ont pour mission première de faire respecter les principes de base de notre société, dont l'égalité des sexes est au premier plan.
Quel manque de...jugement de la part de Bastarache. Il avait pourtant un très bel exemple de la part de celui-là même qui l'a nommé, Jean Charest, qui, malgré tout ce qu'on peut dire à son sujet, a quand même été le premier chef d'État dans le monde à nommer un cabinet paritaire, avec un nombre égal d'hommes et de femmes.
Me
il y a 13 ans>>>>>> A suivre cette logique, iI faudrait aussi que 18% des membres de la Commission soient anglophones, 6% des gens "de couleur", 45% des gens du Grand Montréal, 4% des protestants, etc. Get a life !
Commentaire idiot.
Je suis pleinement d'accord avec Me Pageau.
Me
il y a 13 ans>>>>>>>>> Et toi, get an open mind! Les juges sur le processus de nomination desquels la commission va enquêter, ont pour mission première de faire respecter les principes de base de notre société, dont l'égalité des sexes est au premier plan.
Les sexes ne sont pas égaux aux yeux de la loi, ni au Québec ni au Canada. C'est l'égalité en droits entre les sexes qui est la norme applicable. Nuance.
Anonyme
il y a 13 ansMaître,Maîtresse, Madame, Monsieur,
Cette vidéo du dieu Patrick Juvet me semble plus adaptée pour illustrer votre article :
http://www.youtube.com/watch?v=WgF1ESRNs6I
Anonyme
il y a 13 ans> >>>>>>>>> Et toi, get an open mind! Les juges sur le processus de nomination desquels la commission va enquêter, ont pour mission première de faire respecter les principes de base de notre société, dont l'égalité des sexes est au premier plan.
>
> Les sexes ne sont pas égaux aux yeux de la loi, ni au Québec ni au Canada. C'est l'égalité en droits entre les sexes qui est la norme applicable. Nuance.
Ah shuddup! You got the point. Quit the nickpicking, Me. (
Solo
il y a 13 ans>Le rôle de la Commission n'est aucunement à déterminer si les juges nommées par le Gouvernment font respecter ou non le principe de l'égalité des sexes. C'est le processus de nomination qui est sous la loupe et non pas les jugements rendus sur une question particulière (et importante), à savoir l'égailité des sexes.Je ne sais pas où vous aller chercher ce commentaire. De plus, le fait que M. Charest (qui n'est pas le chef d'Etat) nomme beaucoup de femmes à titre de ministres n'a rien à voir non plus avec le mandat de la Commission. Je suis peut-être un redneck mais il ne faut pas que la rectitude politique dilue à ce point le rigueur.
>
> Quel manque de...jugement de la part de Bastarache. Il avait pourtant un très bel exemple de la part de celui-là même qui l'a nommé, Jean Charest, qui, malgré tout ce qu'on peut dire à son sujet, a quand même été le premier chef d'État dans le monde à nommer un cabinet paritaire, avec un nombre égal d'hommes et de femmes.
Journaliste juridique
il y a 13 ansQuestion d'un journaliste juridique à un autre? Sais-tu pourquoi l'énoncé d'une évidence (8 à 0) provoque un tel back-lash? Moi, je n'en sais foutrement rien, mais je trouve cela inquiétant! Et qu'en pensent les avocats et avocates?
Boulette
il y a 13 ansQuel rapport avec la choucroute la chanson de Brassens?
J'ai rien capté! Roger C. a raison