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Le témoignage de Norman MacMillan
La Presse Canadienne
2010-09-21 13:35:00
Le ministre Norman MacMillan a témoigné aujourd'hui devant la Commission Bastarache. Il ouvre une voie nouvelle ...
Devant la commission Bastarache qui enquête sur les allégations de trafic d'influence formulées par M. Bellemare, M. MacMillan a répété qu'il était intervenu le 6 novembre 2003 auprès de son collègue pour attirer son attention sur la candidature de l'avocat Marc Bisson à un poste de juge.
M. MacMillan a affirmé mardi qu'il était revenu à la charge auprès de M. Bellemare quelques semaines plus tard, avant d'apprendre que le gouvernement allait nommer M. Bisson juge à la Cour du Québec, à Longueuil.
Selon le témoignage de M. MacMillan, le 26 novembre 2003, juste avant que le conseil des ministres entérine le choix de M. Bisson, M. Bellemare lui a montré le certificat de nomination.
M. MacMillan a déclaré devant la commission qu'à ce moment, M. Bellemare semblait heureux, alors qu'il a par la suite affirmé avoir été contraint à nommer M. Bisson à cause de pressions de collecteurs de fonds libéraux.
Quelques semaines avant la nomination, M. Bisson avait demandé l'aide de M. MacMillan pour obtenir un poste de juge. Les deux hommes s'étaient rencontrés à l'Assemblée nationale.
Le député MacMillan, qui représente une circonscription de l'Outaouais, a soutenu que ce type de représentation effectuée auprès de son collègue de la justice faisait partie de ses fonctions d'élu.
M. MacMillan a affirmé que d'autres avocats s'étaient adressés à lui pour des requêtes semblables mais il a reconnu qu'il n'était jamais intervenu pour eux.
Selon le député, c'est parce qu'il connaissait M. Bisson, le fils d'un ami organisateur dans sa région, qu'il a parlé de sa candidature avec M. Bellemare.
M. MacMillan a conclu l'audience matinale de la commission présidée par Michel Bastarache.
Il a été précédé par l'ancien sous-ministre Georges Lalande, qui a terminé son témoignage amorcé lundi.
1 commentaire
Anonyme
il y a 13 ansDans son CV et dans son résumé des faits déposés à la Commission, Me Lalande mentionne qu'il a été nommé à la présidence du Conseil des aînés en 2004 mais omet d'indiquer qu'il a quitté cet organisme en 2009 alors qu'il était en conflit ouvert avec la ministre responsable, Marguerite Blais. Voir à ce sujet l'article de Gilbert Leduc du Soleil du 13 juin 2009. Une autre déception.