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Trois gros bonnets nommés à la Cour

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Agnès Wojciechowicz

2011-02-07 15:00:00

Ils sont trois avocats issus des plus gros cabinets a avoir été nommés juges à la Cour Supérieure du Québec. Qui sont ces as du droit ?

C'est tout d'abord Mark Schrager qui a été nommé par le ministre de la justice et procureur général du Canada Rob Nicholson au poste de juge auprès de la Cour Supérieure du Québec, district de Montréal. L'avocat quitte ainsi le bureau de Montréal de Davies Ward Phillips & Vineberg où il était associé depuis 2004 et exerçait au sein des groupes de pratique restructuration financière et insolvabilité et litige.

« C'est avec grande fierté que nous assistons aujourd'hui à la nomination de Mark. Il fera sans l’ombre d’un doute preuve de la même rigueur, du même dévouement et du même professionnalisme que dans le cadre de sa pratique en qualité d’avocat » a déclaré Pierre-André Themens associé-directeur de Davies au sujet de la nomination de Mark Schrager. Au sein de la Cour Supérieure, il remplace madame la juge Louise Lemelin, qui a choisi de devenir juge surnuméraire le 20 octobre 2010 dernier.

Avant d'entrer chez Davies, le juge Schrager a exercé pendant 14 ans au sein du cabinet Goldstein, Flanz & Fishman à Montréal, où il était également associé. Les domaines d'expertise du juge sont l’insolvabilité et la restructuration financière, le contentieux des affaires commerciales et le financement reposant sur l’actif. Diplômé de McGill en 1973, il a une licence en droit civil de l’Université de Montréal en 1976 de même qu'un diplôme d’études supérieures du Wadham College de l’Université Oxford. Il a été admis au Barreau du Québec en 1977.


Le second avocat à avoir été promu juge, est Louis Gouin, en remplacement du juge Richard Wagner nommé à la Cour d'Appel du Québec. Il quitte ainsi le cabinet d'Ogilvy Renault à Montréal où il était associé. Le juge Gouin nommé au district de Montréal, est spécialisé dans la réorganisation de sociétés, la faillite et l’insolvabilité, le droit bancaire et le contentieux.

Reçu au Barreau du Québec en 1975, il est diplômé en droit civil de l’Université d’Ottawa en 1973. Membre du conseil de Young Lawyers of Montreal, du Barreau de Montréal, du Barreau du Québec et de l’Association du Barreau canadien, il a été président du Bankruptcy and Insolvency Institute of Canada ainsi que du Comité de liaison de la Cour supérieure du Québec de 2004 à 2007.

Le juge Gouin est également coauteur des Recueils de jurisprudence canadienne en droit de la faillite, section du Québec. Il est enfin président du comité de développement économique de la Chambre de commerce de Montréal et du comité exécutif des professionnels de la Campagne Centraide du Grand Montréal.


Le troisième avocat à devenir juge auprès de la Cour Supérieure est Michael Stober, un praticien exerçant seul à Montréal. Il est également nommé au district de Montréal où il remplace le juge Jocelyn Verrier, qui est devenu juge surnuméraire le 28 novembre 2010.

Avant de se mettre à son compte en 2001, il a exercé au sein du cabinet Yarosky, Daviault, La Haye, Stober & Isaacs pendant 14 ans. Il a également été avocat pour la Sûreté du Québec de 1997 à 1998, procureur de la Couronne et mandataire pour le Procureur général de 1979 à 1986, et avocat pour le cabinet Gasco & Associés de 1978 à 1979.

Le juge Stober est un expert en droit criminel, droit pénal et droit disciplinaire. Diplômé de l’Université McGill en 1975, il est titulaire d'une licence en droit civil de l’Université d’Ottawa, d'un baccalauréat en droit de l’Université Dalhousie et d'une maîtrise en droit de l’Université d’Ottawa. Il est membre du Barreau du Québec, du Barreau de l’Alberta et de la Nova Scotia Barristers’ Society.
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