Cinq milliards pour Bombardier: trois cabinets dans le coup

Il s’agit de Norton Rose OR, Fasken Martineau et de Allen & Overy.

Me Peter Wiazowski, de Norton Rose OR, a agi à titre de conseiller principal pour le compte de la multinationale québécois.

Ce mandat est arrivé une semaine après la conclusion de la fusion à trois – Norton Rose de l’Angleterre, Ogilvy Renault du Canada et Deneys Reintz, de l’Afrique du Sud – qui a donné naissance à Norton Rose OR, la filiale canadienne de Norton Rose.

L’anglaise Allen & Overy est aussi du deal, son associé Michael Castle étant à la tête du groupe de travail international qui a œuvré pour le syndicat bancaire de 36 institutions qui participent au financement. On note parmi elles BNP Paribas, Commerzbank, Crédit Agricole CIB, Deutsche Bank, JP Morgan, Natixis, Royal Bank of Scotland and la Société Générale.

Me Angela Onesi, de Fasken Martineau, a par ailleurs conseillé les banques en matière de droit canadien.

La transaction permet à Bombardier d’obtenir une lettre de crédit avec possibilité d’extensions avec une ou plusieurs des banques et d’en inclure de nouvelles, si nécessaire.

« Nous avons ajouté la souplesse des options ordinairement associées à du crédit renouvelable à une lettre de crédit », a expliqué Me Castle, à legalweek.com.

« Ce ne sont pas des choses qui se font habituellement parce que c’est plus compliqué, mais c’était nécessaire vu la nature des affaires de Bombardier, qui inclut de très longs délais (de fabrication et de livraison). La fait que la facilité de crédit ait été sursouscrite sera perçu comme un très fort vote de confiance à l’endroit de Bombardier », a-t-il ajouté.