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Norbourg: l'amertume des victimes

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L'équipe Droit-inc

2011-08-03 08:30:00

Le Tribunal d'arbitrage de griefs a tranché : les motifs du licenciement du fonctionnaire du scandale Norbourg Jean Renaud ont été invalidés par son acquittement en mars dernier. Une décision incompréhensible pour certains...

Le fonctionnaire sera réintégré et indemnisé
Le fonctionnaire sera réintégré et indemnisé
Le tribunal a décidé que Jean Renaud devrait non seulement être réembauché par le ministère des Finances, mais qu'il empocherait trois ans de salaire dès son retour, a dévoilé Le Journal de Montréal.

Il estime en effet que les motifs de licenciement du fonctionnaire montréalais ont été invalidées par sa relaxe, au terme du second procès des cinq coaccusés de Vincent Lacroix.

L'homme faisait face à une cinquantaine de chefs d'accusations pour fraude et usage de faux documents. Et dans sa décision du 21 juillet, l'arbitre Yvan Brodeur reproche au gouvernement québécois de s'être fondé «uniquement sur l'existence des accusations criminelles portées contre» Jean Renaud pour le licencier en juin 2008, sans démontrer une quelconque faute professionnelle dans le cadre de ses fonctions au ministère des Finances.

"Pour (l'employeur), le congédiement était justifié puisque, à moins d'une telle sanction, la bonne réputation du ministère des Finances risquait de souffrir gravement. (...) En somme, le congédiement a été décidé pour satisfaire l'opinion publique et non pas en réponse à des agissements fautifs de M. Renaud."

Une des victimes de Norbourg a confiée être "désabusée" par cette décision, que le ministère des Finances a décidé de ne pas porter en appel.

"C'est très difficile de trouver des coupables dans cette affaire. C'est aberrant, pour les victimes", a déclaré Lyne Arcand en apprenant la nouvelle.

Elle a eu de la peine à croire qu'elle même ainsi que les autres investisseurs abusés dans ce scandale, paieront prochainement le salaire du fonctionnaire, par le biais de leurs impôts.

"On espérait tellement que les choses changent après ce scandale. C'est pour ça qu'on avait demandé une enquête publique au gouvernement en 2006 ; mais ce n'est la faute de personne. On vit avec beaucoup d'amertume. Les lois et la justice, je n'y crois plus", a commenté Lyne Arcand.


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