Nouvelles

Finkelstein vs OSC – Acte 2

Main image

Céline Gobert

2011-11-14 08:30:00

Rebondissements dans l’affaire Mitchell Finkelstein, cet ex-avocat de Davies accusé de délit d’initié. Alors que son avocat accuse l’Ontario Securities Commission (OSC) d’avoir outrepassé ses droits lors d’un entretien, l’OSC, elle, réserve sa décision.

Pour Me Capern, l'entretien de son client était inapproprié et illégal
Pour Me Capern, l'entretien de son client était inapproprié et illégal
« L’entretien conduit par l’OSC et subi par mon client en octobre dernier était inapproprié et illégal », a déclaré Gordon Capern, avocat de Mitchell Finkelstein, accusé de délit d’initié par l’Ontario Securities Commission.

Selon Me Capern, l’OSC aurait confronté, sans ménagement, l’ex-avocat de Davies à des relevés bancaires, des notes de téléphone, et des accusations en tout genre concernant les informations confidentielles qu’il aurait révélées à un ami de longue date.

Des allégations qui n’ont pas été prouvées

« Ce 25 octobre 2010, l’OSC a outrepassé ses droits en multipliant les accusations envers mon client. Ce genre d’interrogatoire ne devrait être utilisé qu’en cas d’enquêtes, non pas pour incriminer quelqu’un », a-t-il avancé, s’appuyant sur une décision de la Cour Suprême du Canada datant de 1995 (B.C. (Securities Commission) v. Branch).

Devant trois membres du panel de l’OSC, Me Finkelstein a demandé à ce que son affaire soit classée, rapporte The Globe and Mail.

Selon lui, l’OSC ne lui a pas donné suffisamment de détails concernant ces allégations. Il aurait également manqué de temps, avant que l’affaire soit rendue publique, pour y répondre correctement.

L'entretien de Mitchell Finkelstein devant l'OSC a duré 5 heures
L'entretien de Mitchell Finkelstein devant l'OSC a duré 5 heures
Donna Campbell, elle, avocate de l’OSC, affirme que Me Finkelstein, à la sortie de ces 5 heures d’entretien, ne pouvait pas avoir « l’ombre d’un doute » concernant ce qui lui été reproché et qu’il a disposé de tout le temps nécessaire pour répondre de sa conduite.

« L’interprétation de la loi que fait Me Capern est absolument inédite. La décision de la Cour Suprême ne limite que l’utilisation des informations provenant des interrogatoires concernant des affaires criminelles », a-t-elle déclaré, jeudi, au cours de l’audience.

Après deux jours d’audience, l’OSC n’a donné aucun détail concernant sa décision.

« Elle sera rendue publique le plus tôt possible », a déclaré Mary Condon, la présidente.

Affaire à suivre…



4345

Publier un nouveau commentaire

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires