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Dany Perras offre des miettes

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Rene Lewandowski

2012-01-20 10:15:00

Les victimes de Dany Perras, soupçonné de fraude, ne recevront pas grand chose, si l'on se fie à ce que leur propose l'ex-avocat...

C'est ce qu'il faut retenir de la proposition concordataire déposée mardi au palais de justice de Montréal.

Selon La Presse, Perras propose aux clients qui ont été victimes de ses agissements de leur rembourser environ 6% des fonds qui lui avaient été confiés, plus une somme indéterminée.

Cette proposition lui permettrait d'éviter la faillite, que réclament certains créanciers.

Rappelons-le, le 19 octobre, Dany Perras a démissionné du Barreau du Québec après que des clients se furent plaints d'être incapables de récupérer les fonds versés dans son compte en fidéicommis.

Le syndic du Barreau mène son enquête, indique La Presse.

De toute façon, il ne resterait pratiquement plus rien des sommes qu'ont confiées à M. Perras une dizaine de ses clients alors qu'il était leur avocat, selon Me Neil Stein, qui a déposé une requête en faillite au nom de deux créanciers.

Ordonnance de non-publication

Trois entités ont reçu ces fonds, selon ce qu'indique la proposition.

Une ordonnance de la juge Chantal Corriveau rendue hier matin interdit toutefois d'en publier les noms; ces entités seraient protégées par le secret entourant la relation client-avocat.

La Presse mentionne tout de même que, parmi les noms inscrits à titre d'actionnaires de ces entreprises, figure un avocat d'un grand cabinet (qui?) et un artiste peintre connu.

Joints au téléphone par le quotidien, les deux disent n'avoir pas grand-chose à voir avec ces organisations.

«Je n'ai jamais été ni actionnaire, ni administrateur, ni quoi que ce soit. Le document du registre des entreprises est faux», a expliqué l'avocat, qui dit cependant connaître l'âme dirigeante de deux des entreprises.

La juge a accepté partiellement l'interdiction de publication réclamée par Dany Perras parce que le dossier révélerait des informations sur ces ex-clients qui seraient protégées par le secret professionnel. L'ordonnance est valide jusqu'au 14 février, à moins que tous les ex-clients renoncent d'ici là au secret professionnel.

Certains y ont déjà renoncé en intentant des poursuites civiles indépendantes du dossier de faillite. Celles-ci qui ont été rendues publiques au palais de justice au cours des dernières semaines. Le Barreau est intervenu dans le dossier et vérifie auprès des clients s'ils renoncent au secret professionnel.

Pour lire l'article complet dans La Presse, cliquez ici.
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