Odyssée vers le succès

Au départ, il y a le rêve de cinq étudiants de l’Université Laval à Québec : ressusciter une revue juridique laissée à l’abandon par manque de participation étudiante : la Revue juridique des étudiants et étudiantes de l'Université Laval (RJEUL).

“ Nous désirions nous lancer dans un grand projet académique” , explique Colin Standish, l’un des créateurs.

Soit, à l’arrivée, un seul objectif : lancer la plus prestigieuse revue étudiante en matière de droit civil au Québec et au Canada.

Une revue qui permettrait aux membres de la collectivité juridique d’avoir accès à la doctrine actuelle portant sur des sujets variés tels le droit civil, transnational et international, et qui soulignerait le travail d’étudiants de premier cycle ou diplômés de la Faculté de droit de l’Université Laval.

Parcours du combattant

Entre temps, et pour y parvenir, Nelson Peters, président et rédacteur en chef, Colin Standish, vice-président aux finances, Senai Iman, vice-président à l’édition, Adam White, vice-président aux affaires internes et responsable des relations publiques et Adam Martincak vice-président, ont fourni un travail acharné durant les presque deux ans que durent leur projet.

Avec l’aide de la professeure Michelle Cumyn, à l’époque directrice de la rédaction de la revue juridique de la faculté, Les cahiers de droit, et celle du doyen de la Faculté, tout commence à prendre forme.

De grands cabinets commanditent alors le nouveau lancement de la revue tels McCarthy Tétrault ou Norton Rose, et La Revue commence à recevoir des lettres de soutien provenant d’un juge de la Cour suprême, du lieutenant-gouverneur du Québec, de plusieurs sénateurs et d’autres anciens élèves éminents de la Faculté de droit de l’Université Laval.

La parution de la 20ème édition de la revue juridique couronne aujourd’hui leurs efforts. Un aboutissement, qui sera célébré lors de la soirée de lancement, le 9 février prochain à Québec sous la présence de Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec.

Le ministre de la Justice du Québec en personne a même déjà demandé une copie d’un article de la revue à paraître !

« C’était un rêve oui, et nous sommes très contents », confie Colin Standish.