Journal d’un courseur: “Je suis un génie du travail acharné”

"J’ai appliqué dans tous les cabinets où j’aimerais travailler. Maintenant, on verra, je suis patient... Il ne faut pas commencer à stresser si le cellulaire ne sonne pas, il faut rester optimiste.

Je ne voulais pas appliquer partout, là où je ne me voyais pas travailler plus tard. Cela ne sert à rien de faire cela par simple anxiété. Je ne crois pas à la méthode de la mitraillette où l’on tire partout en se disant qu’il y en a un qui va tomber.

Je trouve du soutien chez mes amis, à l’Université qui partagent mes préoccupations. Chez les professeurs aussi. Comme on dit, on n’apprend pas aux singes à faire la grimace. Je ne veux pas dire que mes professeurs sont des "babouins", mais qu’au contraire, ils ont de l’expérience et peuvent ainsi m’apprendre à gérer cette situation.

Si je n’ai pas de réponses pour un stage, je me reprendrai l’année prochaine. Je me prépare à cette éventualité. Je préfère digérer cela maintenant plutôt que le jour de l’annonce.

Obtenir un stage c’est facile, le plus difficile c’est d’obtenir un stage dans un grand cabinet. Je crois que c’est cela le vrai challenge de la course aux stages.

Je suis sûr que certains des recruteurs ont feuilleté mes documents et les ont jetés dans la poubelle de recyclage, mais s’il y en a qui veulent plus me connaître, en savoir davantage sur ma personne, je les encourage à le faire. Je suis conscient qu’ils ont peut-être reçu 400 demandes mais personnellement j’ai autre chose à offrir.

Oui, je ne suis pas un génie académique, mais je suis un génie du travail acharné, je n’abandonne pas quelles que soient les difficultés. Il n’y a que dans le dictionnaire que le succès vient avant le travail."


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